Les Ombres d'Urgôn
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 Raven Earl [Humain/Assassin]

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AuteurMessage
Raven Earl

Raven Earl


Messages : 5
Date d'inscription : 21/11/2010
Age : 32
Localisation : Dijon

Feuille de personnage
Race: Humain de Teroal
Niveau:
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Mana:
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MessageSujet: Raven Earl [Humain/Assassin]   Raven Earl [Humain/Assassin] EmptyMar 21 Déc - 12:26

-Prénom et nom :

Donner mes véritables nom et prénom n'aurait guère de sens. Cela fait bien longtemps que je ne m'en suis pas servi, et ils ne veulent plus rien dire ni pour moi, ni pour personne, je pense. Mais pour satisfaire votre curiosité, sachez que mes parents m'avez prénommé Lio, et que nous avions pour nom de famille Sacler. J'ai été recueilli à l'âge de douze par une personne qui, à cause de mon caractère taciturne et discret, m'a surnommé l'Ombre. Ce nom m'allait, et je l'ai conservé durant un certain temps, avant d'en choisir un nouveau, que je porte toujours : Raven Earl. Mais n'allez pas croire que c'est mon identité publique non plus, seul les personnes honnêtes, ou inconsciente, n'utilisent pas de noms d'emprunt.

-Race : Humain.

-Age : Vingt-quatre ans.

-Profession : Inavouable.

A vrai dire, je n'exerce pas une profession, mais plutôt, je prends ce qui me passe sous la main, mission d'escorte, assassinat, vole, informations, etc... J'ai 'suivi' une formation d'assassin, puis appris les rudiments de la chasse, du pistage et de la survie en milieu hostile. Estimant la connaissance par dessus tout, je m'intéresse aussi aux diverses formes de magie existantes, aux différentes cultures du monde, en bref, j'essaie de toucher un peu à tout.

-Description physique :


Je ne suis pas particulièrement grand, sans toutefois être petit : dans la moyenne, une personne qui ne se distingue guère des autres, chose extrêmement utile. Mes cheveux sont relativement longs, m'arrivant aux omoplates, noués en catogan, et châtains clair. Mon visage est assez banal, souvent mal rasé, le plus souvent dissimulé par une profonde capuche. Quant à mes yeux, ils sont gris, comme un ciel d'hiver; certaines tribus de Misaldar prétendent que les yeux sont la surface de l'âme : les miens reflètent la lassitude, l'ironie, le calcul froid et logique, la détermination, et sans doute plus que tout, rien.
Je suis habillé en quasi-permanence d'une chemise et d'un pantalon noirs, renforcés de cuir, ainsi qu'une ample cape avec capuche, regorgeant de poches et de cachettes, noire elle aussi. Je porte des bottes montant jusqu'à mi-mollet, ainsi que des mitaines de cuir, renforcées d'acier (me battre de façon réglementaire n'est pas dans mes principes). Aucune arme n'est visible sur moi.

-Description mentale :


Il serait inutile de le nier, je suis une personne opportuniste et impitoyable : la moindre occasion est bonne à saisir, la pitié est inutile. De même, l'honneur pour moi ne représente rien, sinon une dangereuse folie. Je ne suis pas un lâche, mais je n'hésite pas à fuir, voire à retourner ma veste quand l'issue est trop incertaine. Une prise de risque n'est valable que si elle n'en a que l'apparence, comprenez, que je possède un atout. De même, la loyauté est pour moi une aberration : quelle est l'utilité de mourir pour une autre personne, à laquelle on ne serait lié par rien, sinon une hiérarchie artificielle, des sentiments absurdes ? La seule chose pouvant forger ce lien est le respect, cela, et rien d'autre.
Vous aurez compris, l'existence est pour moi une lutte sans merci, et j'entends bien tirer mon épingle du jeu. Je ne me considère pas comme amoral, ou immoral, mais si je reconnais l'existence de principes, je sais aussi quand les mettre de côté. Je ne compte que sur moi, et je suis consciencieux, appliqué et patient.

-Histoire du personnage :


Mes parents étaient tous deux membres de la garde à Taâk'in, dans les quartiers portuaires, agités par les guerres incessantes entre différents gangs. Mon éducation fut, dans un premier temps, relativement classique : mon père m'enseigna les rudiments du combat, que ce soit le maniement des armes ou le combat à main nu, tandis que ma mère me transmis un goût certain pour la connaissance, quelle qu'elle soit. Plus tard, lorsque j'eus atteint l'âge de huit ans, je me joignais à une bande d'enfants, dont les membres les plus âgés avaient quatorze ans environ, un groupe officieusement affilié à la garde, dont le but était à la fois de nous former à notre futur métier et de combattre les gosses des rues. J'acquis une certaine réputation de charognard, attendant toujours le moment propice pour entrer dans les batailles pour achever les faibles ou prendre par traîtrise les éléments menaçant. J'étais relativement mal vu par mes 'camarades', et par les gardes en général, mais je n'en avais cure, et tous reconnaissaient mon efficacité. Ma mère, qui pensait que je devais m'intéresser à autre chose, loua les services d'un précepteur, dont l'enseignement se révéla riche et passionnant.
L'année de mes douze ans vit ma vie bouleversée : mes parents furent massacrés par un gang tandis que j'écumais les rues avec mes 'camarades'. A cet âge, une telle perte est d'abord inconcevable, et insurmontable. Nos parents sont encore des dieux, immortels et parfaits : qui pourrait vouloir les tuer ? Comment pourrait-on les tuer ? C'est absolument impossible. La vengeance, je ne la connaissais guère, et d'ailleurs, comment savoir qui avait fait ça ? Je ne le sus jamais, pas plus que je ne sus pourquoi on les avait tué. Simple hasard dû à leur statut de garde ? Ou était-ce plus complexe ? Toujours est-il que je connus ma première déception de la part des hommes : mes souvenirs sont confus, mais quelque chose se brisa en moi, et l'indifférence dans laquelle je baignai me déprima, me laissant amorphe. Mes parents étaient morts, et j'étais seul, pour toujours et à jamais, sans plus personnes pour s'intéresser à moi.
C'est quelque chose de bien cruel pour un enfant de douze ans; heureusement, l'homme qui me servait de précepteur me prit sous son aile rapidement. Je fis la connaissance de deux autres adolescents, de mon âge à peu près, un garçon et une fille, orphelins également. Endrek nous prodigua un savoir assez hétéroclite, portant sur un nombre de sujets extrêmement important, très différents les uns des autres. Solitaire au début, ce qui me valut le nom d'Ombre, je finis par me détendre et ces trois personnes devinrent pour moi presque l'équivalent d'un famille. Pendant plusieurs années, je vécu d'une manière, disons, heureuse, même si je sentais toujours en moi une sorte de mur qui m'isolait des autres. J'eus toutefois ma part de joies et de déceptions, de découvertes, bref, de tout ce qui fait la vie d'un jeune homme découvrant, hé bien, la vie.
A l'âge de dix-huit ans environ, je quittais tout, ma 'famille', Taäk'in. Je ne sais pas exactement pourquoi : peut-être une lassitude s'était développée... Toujours est-il que je partis brusquement, emportant mes maigres possessions, laissant un mot expliquant succinctement que je m'en allais, sans donné aucune autre précision. Parfois, je me demande si on a essayé de me suivre, de savoir où j'étais parti... Bref, j'étais parti avec les Staren'daâliens, une tribu errante dont le but était, semble-t-il, de réunir le plus de connaissances possible. Staren'daâl était un sage Sylvain qui vécut il y a plusieurs siècles de cela; il était réputé pour être la personne la plus sage ayant jamais existé, et on venait de loin pour lui demander conseil. Un jour, il décida de partir pour parcourir le monde, emmenant à sa suite des disciples, des Sylvains dévoués à sa cause. Au fil des ans, de nombreuses personnes de toutes races le rejoignirent, et quand il mourut, ils formèrent la tribu des Staren'daâliens.
Ainsi, pendant environ cinq ans, je parcourus Urgôn avec eux, visitant des contrés étranges, apprenant des savoirs secrets, mystiques, déroutants, utiles ou non. Presque partout où nous allions, nous étions accueillis avec joie et respect, car les Staren'daâliens partageaient volontiers leurs connaissances, et leur aide était précieuse. Ceux qui nous attaquaient n'avaient aucune chance, car la tribu regroupait des maîtres dans de nombreuses catégories, qu'il s'agisse du maniement des armes ou des différentes formes de magie, sans compter que tous partageaient leurs savoirs entre eux. Seules quelques régions parmi les plus dangereuses échappèrent au voyage auquel je participai : Saquendia, la Ronceraie de Draën, la vallée de Vrülkaäl; quand à l'Empire de Mataniel, nous le traversâmes rapidement, car nous n'étions pas vraiment les bienvenue. Finalement, alors que la tribu faisait halte à nouveau à Taâk'in, je la quittais, plus riche de connaissances que je ne l'avais jamais été, mais avec un étrange sentiment de vide, d'incertitude.
Ce voyage m'avait transformé, c'était indéniable; j'avais vu, appris tellement de choses, qu'il me semblait que c'était un étranger qui arrivait à Taâk'in, qui regardait la cité marchande, qui parcourait des quartiers qui m'étaient pourtant familiers, qui m'avaient vu grandir. Les Staren'daâliens m'avaient surnommé le corbeau, aussi pris-je le nom de Raven Earl.

-Armes :


Je me bats de préférence avec deux crocs de voleur, dissimulés dans mon manteau. Ces armes sont composées d'une lame d'une vingtaine de centimètres à tranchant simple, légèrement courbe, le bord opposé étant droit et large de quelques millimètres. La poignée est protégée par une plaque d'environ un centimètre d'épaisseur, solidaire du reste de l'arme à la garde et au bout de la poignée; elle va en s'élargissant légèrement depuis le bas de la poignée, et sur celle-ci se trouvent deux pointes, d'environ trois centimètres de diamètre et longues de quatre. Sur le bas de la poignée, à l'opposée de la lame, se trouve un pointe d'un peu plus de cinq centimètres de long.
Mise à part cela, je possède une dague de lancer dissimulée dans ma botte droite, et un stylet dans la manche gauche, dont la lame est marquée afin de pouvoir plus facilement être enduite de poison. A noter que mes mitaines peuvent tout à fait me servir d'armes.

-Equipement :


En plus de celles énumérées auparavant, je possède de nombreux livres dans mon logement, ainsi que du matériel d'alchimie pour préparer divers poisons. Je possède aussi un petit pécule, au cas où...

-Talents :


Touche à tout.
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Raven Earl [Humain/Assassin]
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