Marcus Raynor [Humains/Sans Profession]

Prénom et nom : Marcus Raynor, d'un oncle éloigné qu'il n'a d'ailleurs jamais connu.

Race : Humains de Mataniel

Âge : 25 ans, né le 25 Décembre, en plein hiver.

Profession : Quoi qui lui rapporte de l'argent, soit pour l'insant, aucune.

Description physique : Cheveux bruns lui arrivant aux épaules (Dus à son errance sur les routes de l'Empire, mais il pense les garder comme ça) et une barbe négligée (Un peu due à l'errance aussi, mais pas seulement, il ne pense pas souvent à se raser). Des yeux marrons, assez petits. Une carrure pas très musclée mais tout de même robuste, soit 72 kilos pour 1 mètre 84.

Description mentale : Pas spécialement intelligent, Marcus est assez débrouillard et fûté. Doté d'un certains sens de la justice, il n'a cependant pas beaucoup de pitié ni de merci. Il abhorre la religion, parce que "C'est pas un mec qui s'est pas pointé depuis vachement longtemps qui va commander", en plus que "S'il veut son "pouvoir suprême", il a qu'à venir le chercher", ce qui l'a conduit à avoir peu se scrupules à mentir dans ce sacro-saint Empire de Mataniel.

Histoire : Comme j'aime pas les récits (Pierre Bitant peut en témoigner : Mon sens du résumé est légendaire), j'ai décidé de le faire à la manière d'une petite histoire qui arrive à Marcus, et qui donne plus ou moins ses débuts dans le RP.

Spoiler:: Raynor avait été repêché aux portes d'une ville inconnue par des gardes, qui avaient remarqué qu'il possédait des affaires portant le blason de l'armée de l'Empire de Mataniel. Argumentant brillamment, Marcus parvint à obtenir - après confiscation de ses armes - un interrogatoire avec l'officier en chef, de la zone de la porte, des allers et venus ...Un truc dans l'genre ...
Bref, il parvient à avoir l'occasion d'expliquer toute cette affaire.

" Tu dis donc que tu fais partie de notre glorieuse armée, et que ces affaires sont les tiennes ?

- C'est ça, en fait, laisse moi t'expliqu-

- Vous expliquer, laissez moi VOUS expliquer. "

" Laissez moi vous expliquer ce qui me mena ici, c'est bête, vous verrez. A la base, j'me suis engagé y'a 2 ans, quand j'avais 23 ans. J'ai eu une forma-"

L'officier était resté songeur, ruminant quelques savants calculs, pendant quelques secondes, avant d'interrompre.

" Vous avez 25 ans, donc. "

- En effet, mais laissez moi reprendre mon histoire je vous prie. A l'issue d'une formation sommaire mais à l'issue de laquelle je me sentais déjà aguerrie, je fus affecté à une sorte d'expédition de mages en Saquendia, pour étudier je ne sais quel éco-système " D'une importance capitale pour la magie", bref, ils restèrent là-bas plusieurs mois. C'était une région gelée où les ennemis étaient partout, des milliards, autour de nous : Des flocons qui vous causeraient des engelures jusqu'au plus profond de vos bottes de fourrure réglementaires. C'étaient bien les seuls ennemis, et ils suffisaient, parce qu'il fallait s'accrocher là-bas pour pas perdre un ou deux orteils. Heureusement, comme il faisait bien froid, y'avait d'l'ambiance dans les quelques tentes qui composaient le camp - En fait y'avait qu'une toute petite partie du camp où on pouvait aller, le reste n'était pas "Adapté à une bande de brutes telles que nous", et on était plusieurs à savoir s'amuser. "

Raynor esquissait un sourire, repensant à toutes ses aventures loufoques, toutes ces soirées à jouer aux dés, alors que l'officier commençait à jouer avec la plume de son bureau, encore encrée.

" Mais l'meilleur, c'était not' capitaine, Jack, un vieux loup d'mer, privé de son amour de toujours, la grande bleue, faute que la marine n'en voulait pas pour une raison qu'il a toujours tu. Il était pas seulement l'premier à rire et à boire, mais aussi un fantastique épéiste, il disait qu'il préférait la rapière, mais il était loin de perdre pied lorsqu'il s'agissait des bonnes vieilles épées de l'armée. On avait du temps libre là-bas, beaucoup de temps libre, et pour s'occuper, lui et moi on faisait des duels à l'épée de bois. Au début, c'était pas franchement des duels, plus des massacres, mais avec le temps, j'ai réussi à maintenir un cotât correct de deux rounds gagnés pour trois perdus. La "belle" vie a continué pendant près de trois mois, avant que les mages décident qu'il fallait revenir pour un topo, nous renvoyant nous aussi au pays, tout ça pour être renvoyé au sein d'une véritable petite armée pour aller à la chasse aux orcs. Moi j'savais pas trop c'que c'était qu'de combattre des orcs, j'me disais bien qu'c'était pas des "marins d'eau douce" comme disait l'vieux Jack, mais avec cette centaine d'homme, j'me sentais confiant. Ha ça, c'était une arnaque cette "opération éclair". On a d'abord attaqué un p'tit camp qui surveillait la petite vallée par laquelle il fallait pas. On a eu d'la chance au début, ils n'ont pas été assez intelligents pour remarquer qu'on arrivait, malgré leur vue imprenable. "

Le chef des gardes remarque alors dans un quelconque reflet qu'il s'était barbouillée le visage d'encre, il pose alors sa plume et tente de se débarrasser de l'encre, ne faisant que l'étaler. Après quelques tentatives infructueuses en plus il fait signe à Marcus de reprendre.

" On les a massacrés, nous et l'effet de surprise, comme des moutons, ils avaient à peine pu se défendre, et encore moins donné l'alerte. Jusque là, on était bien. Après, on a rejoint une colline d'où on voyait assez bien leur "ville", enfin, leur rassemblement de tentes et de feux de camp. Mais un d'ces singouins nous a vus et il a vite fallu diriger l'attaque. Le commandant, dans sa sagesse sans faille, a fait à la va-vite des groupes. Parce qu'on bavardait ensemble, moi, l'capitaine et les autres gars on était ensemble. On a traversé la forêt qui nous séparait de la ville, sur nos gardes, entendant au loin des hurlements. Au début, les groupes étaient à quelques mètres, mais avec le temps, on s'était perdus de vue, et la tension montait. On était pas trop expérimentés, j'veux dire, on avait jamais connu de vrai combat, mais on était pas des "pieds tendres" comme disait l'capichef. Nous fûmes très vite mis à l'épreuve, puisqu'un hurlement se fit entendre, à quelques dizaines de mètres de nous, et avant que tout le monde se soit retourné, d'énormes bruits de pas se faisaient entendre : Un orc nous chargeait. Y'avait deux mecs qu'avaient leurs arcs en main à l'arrière du groupe, et l'orc s'en prit bien trois avant d'arriver à nous et qu'un gars se défasse de lui facilement, l'orc étant blessé. L'abruti poussa un cri dément en mourrant, et ça aurait été pire si l'bon Jack avait pas eu l'idée de lui couper la parole à coup d'botte réglementaire. Mais trop tard, y'avait d'jà plein de cris qui y répondaient, et pas forcément très loin d'nous. Le capitaine a assuré sur ce coup là : Il nous a conduit dans un petit trou, d'où tout le monde dégaina son arc et attendit. Fallait pas beaucoup d'temps pour qu'un tas d'orcs nous débarque dessus, et malgré toutes les flèches qu'on décochait, y'en a eu deux ou trois qui sont rentrés dans notre fortin de fortune, ils ont fait du dégâts. Avec quelques hommes en moins, je sais même pas combien, on a du se replier devant quelques orcs qui arrivaient après le gros d'la meute mais on avait plus de flèches. Suivant assidûment le code, on a tendu une embuscade, et on a fait du petit bois d'ces orcs, plus bêtes que leurs pieds. C'est là qu'j'ai réalisé dans quel bordel on s'était fourgués. La vallée fourmillait de hurlements, souvent orcs, mais ponctués de longs hurlement humains. On tentait de porter d'l'aide aux copains, mais à peine avait on sauvés quelques compères qu'avec les pertes on était revenus à notre nombre de départ. L'vieux Jack, farouche mais futé, flaira l'embrouille et proposa qu'on file tout dans l'furtif. Nous, pas plus suicidaires qu'un autre, on acceptait, et on l'suivait dans la direction qu'on estimait être la sortie. Ca a payé, parce qu'on a vite trouvé une route d'où on a su rejoindre un panneau indicateur. Là, on décide de se séparer, j'sais pas pourquoi, et on se retrouve à errer vers des villes qu'on connaît même pas. Et me voilà ici.

- Mmmh ...Je vois ...Ca m'semble vrai, j'vais voir si y'a pas un papier officiel sur un soldat nommé ...Nommé comment déjà ?

- Marcus Raynor ! "

L'officier s'en alla, enfermant son invité, pour quelques dizaines de minutes, avant de revenir, triomphant, avec une feuille enroulée. Il s'empressa de la donner à Marcus qui la lut.

" Hey, parfait, c'est mes états de service. Ils savent un tas de truc sur moi, même là où j'suis né, et pourtant, j'peux vous dire que Paris-sur-le-Moulin, c'est un trou bien paumé très loin dans l'nord de l'Empire. "

Marcus palit à la vue d'une inscription sur le parchemin : " Décédé ".

" Je suis ..?...Une minute ...Hey j'suis pas mort ! J'veux qu'on corrige ça de suite !

- Pour qu'on puisse vous exécuter pour fuite devant l'ennemi ?

- Bon admettons, mais quoi d'autre ?

- Bha ...J'vais dire que z'étiez juste un citoyen qui se déguisait ...Et vous reprenez votre vie tranquille. "

Marcus prit vite le parti de la seconde proposition, et légua avec plaisir ses vieilles affaires de soldat aux gardes. Il repartit alors, sans rien d'autre qu'une tunique et un pantalon marrons sur lui. Il trouva vite que cette condition n'était pas acceptable, et, comme investissement, il décida de s'offrir une épée, une belle épée, qu'il nomma en l'honneur de son capitaine porté disparu, ou même mort comme lui, l'vieux Jack. Maintenant, avec son épée, il va devoir se trouver de l'argent et réussir à survivre.

* FIN *

Arme : Le Vieux Jack, une épée banale plutôt longue à deux mains mais qui reste tout de même assez courte et légère pour être maniée d'une main. Elle possède deux tranchants sur une lame d'environ un mètre, avec une poignée lassée de cuir.

Équipement : Une tunique noire surmontée d'une cuirasse de fer légère et un pantalon de toile marron, assortis d'une ceinture de cuir garnie du fourreau du Vieux Jack. Une petite sacoche à mettre en bandoulière avec quelques provisions et quelques pièces, s'il en reste.

Talents :

Maîtrise d'une arme : Épée longue

Spoiler:

» Et encore quelques bières... [Terminé]
» Pierre Bitant [Sylvain/Sans Profession]
» Une Rencontre avec Loup [Terminé]
» Evenement à venir (attention, sujet sans aucune revélation dont le seul but est de vous faire baver)