La Commande [Terminé]

Pierre était en route vers son squat, il marchait d' un pas agité de pensées morbides, comme celles qui mettaient en scène Loup Solitaire, se faisant arraché tous les membres par une bande de taré sado-maso, il pensait donc à ce qui venait de ce passé, et de l'affront qui avait subi. Il arrivait dans la rue déserte où se trouvait la maison qu'il avait emprunté...

* Il me reste quelque chose d'urgent à faire, j'vais pas passé l'éponge pour l'affront que m'a fait le guerrier de tout à l'heure, elle a voulu me frapper cette merde. Je l'ai blessé, mais il s'en remettra malheureusement, par contre j'ai un peu d'argent en poche, et les mercenaires sont légions dans cette ville de malfrats et de débauche. Je vais commanditer sa ... Disparition. *

Pierre ne connaissait pas d'assassin, car ce l'était pas dans ses habitudes de commander la mort de quelqu'un, mais la taverne lui semblait être le lieu le plus indiqué. Il fit donc demi-tour, et le chemin inverse vers la taverne des trois écus. Pierre avait le coeur empli de rancoeurs et évita la rue où il venait de se battre. Il arriva rapidement dans la taverne, y découvrit une fois de plus la salle pleine, bruyante. Il pensait aussi au vole qu'il avait commis il y a quelques dizaines de minute à un mec bourré dont il ne se rappelait plus le nom, personne ne l'avait vu, c'était une grande réussite même cette réussite épique ne lui a rapportée qu'un seul malheureux noblon. Pierre ne savait pas comment procéder pour dégoter un assassin, il s'y pris alors par la manière la plus simple qui soit: il monta sur une table, et hurla :

" ÉCOUTER MOI ! Dans la rue du Chien Mourant se trouve un homme, a demi-mort, qui se relèvera bientôt, je donne 15 noblons à qui le fait disparaitre ! "

Pierre espérait s'y être bien pris, tous les regards étaient tournés vers lui, les conversations avaient cessées, des mecs bourré étaient tombés en voulant se retourner dans de grands fracas qui aurait fait Pierre se retourner, mais là il ne pouvait pas, question d'honneur.

Quand Pierre était entré dans la salle, l'aubergiste était encore occupé à nettoyer les restes de la bagarre et de la beuverie de Lucius. Le petit discourt de l'elfe le mis hors de lui. Il se leva et se mît à hurler.

"Mais bon sang, mon auberge n'est pas un troquet pourrie pour les assassins et les ivrognes!! Allez donc Au Poney Vomissant ou à La Grenouille Aigrelette, là bas vous trouverez ce que vous voulez, en attendant, foutez moi le camps!!!"

Du regard, l'homme semblait chercher quelqu'un dans la clientèle mais sembla de pas la trouver. Il s'en retourna donc à son travail. Au fond de la salle, des types à la mine effrayante et habillés tout de noir semblait se moquer de lui, mais quelle qu'était la réaction de la salle, le message était passé.

L'humain, presque affolé par cette offre, se rua du toit vers le sol, y arrivant en deux bonds qui le ramenèrent rapidement aux pavés de Taâk'In mais qui lui arrachèrent en même temps quelques douleurs aux genoux : Il n'était pas très avisé d'en demander tant à son corps lorsqu'on est pas échauffé et ramolli par la nuit.

Mais tous ces effets s'estompèrent alors qu'il entrait dans la taverne et tentait de faire l'impression la plus à sa gloire possible. Il tira sa capuche sur sa tête, la masquant à nouveau, et poussa la porte de l'auberge où il devrait maintenant identifier son futur employeur. Il y avait bien quelques attroupements divers, mais ça ne conviendrait pas à un contrat, aussi se trouvaient quelques ivrognes éparpillés, mais aucun d'eux n'aurait été capable d'articuler assez clairement pour avoir hurlé tout à l'heure. Finalement, un homme qu'il eut au premier abord cru complètement imbibé d'alcool, puisqu'il était debout sur une table, s'avéra être sobre ( Il avait tenu plus de 5 secondes en équilibre sur la table ! ) et habillé relativement bien, signe qu'il était de ceux qui faisaient appels à des professionnels lorsqu'une tâche délicate se présentait. Il marcha calmement vers cet homme, qui se fit au passage indirectement disputer par le teneur de l'auberge. Il s'approcha de la table sur laquelle se tenait l'homme, s'inclina brièvement devant lui puis recula une chaise avant de s'y asseoir.

" J'ai cru comprendre que tu avais besoin de quelqu'un qui avait l'habitude des disparitions soudaines et mystérieuses. Ton prix me semble parfaitement honnête, et pour cette modique somme, je suis prêt à aller achever cet estropié si compromettant. "

* Mais qu'est ce qu'il vient dire celui là bordel, je commande la mort d'un mec c'est tout ! Son coup de gueule ne va pas compromettre mon anonymat relatif j'espère... *

Pierre n'avait que faire des paroles de Beor, car il voyait entrer un homme qui semblait être la personne qu'il cherchait. Il était cagoulé, était plus que robuste, ce qui lui conférait un air impressionnant.

* Au moins il a le physique de l'emploi... *

Sun avança vers la table où Pierre était monté, et lui dit que le prix lui convenais et qu'il allait "effacer" Loup Solitaire. Pierre descendit de la table, pris une chaise à son tour, et dis à une serveuse qui passait:

" Une bière siouplait "

Il se tourna maintenant vers son "employé". Sur la table devant eux se trouvaient des couverts, et Pierre aimait jouer avec ses talents magiques. Il fit s'envoler une fourchette dix centimètres au dessus de la table, juste pour s'amuser. La fourchette en l'air, il parla :

" J'espère que tu es compétent, assassin. L'homme dont je veux une mort rapide s'est battu avec moi, je l'ai amoché mais je veux que sa tête soit mise à prix, tu fais comme tu veux mais je veux qu'il meurt, ou qu'il soit handicapé, c'est compris ? "

Sun, remarqué par son commanditaire, avait vu celui-ci descendre de la table et s'asseoir en face de lui, par soucis de discrétion et de simplicité. Il commanda, pour se mettre à l'aise, et pour ne pas trop attirer l'attention, une bière, par un ordre bref à la serveuse.

" une bière siouplait "

Alors l'elfe - Puisqu'à nouveau, l'assassin était en face d'un oreilles-pointues, bien que celui-ci semble bien moins chétif et, étant donné la nature de leur rencontre, bien moins pacifiste - se mit à user de magie pour jouer avec les quelques couverts présents sur la table, ce qui fascinait plus ou moins Sun, peu habitué à la magie, mais l'effrayait aussi légèrement, car il n'a jamais réellement cru en ces tours, qu'il pensait hasardeux et maladroits. Alors l'employeur se mit à parler des termes du contrat, mais surtout donnait-il des informations précieuses quant à la cible.

" J'espère que tu es compétent, assassin. L'homme dont je veux une mort rapide s'est battu avec moi, je l'ai amoché mais je veux que sa tête soit mise à prix, tu fais comme tu veux mais je veux qu'il meurt, ou qu'il soit handicapé, c'est compris ? "

Le mercenaire écoutait, savourant chaque détail de ce qui allait se passer, humant les paroles qui le guidaient vers une partie de chasse des plus alléchantes, celle qui opposait le chasseur patient à une proie acculée et prête à tout, celle où chaque mouvement semblait être le dernier, et pourtant qui pouvait entretenir une tension à couper au couteau - de chasse, évidement. Mais pour l'instant, l'heure était aux négociations.

" Ne te soucie de rien, je suis un professionnel. Mais si tu veux que cette tâche soit exécutée, au même titre que l'homme que tu désires tuer, rapidement et sans encombre, plusieurs détails me seront utiles. "

Sun prit un bref instant pour réfléchir.

" Premièrement, tu dis l'avoir blessé, mais quelles sont ces blessures ? Et si tu l'as combattu, quelles sont ses armes, aussi bien physiquement, que mentalement ? Et puisque tu l'as toi-même amoché, je devine que tu ne veux pas qu'il puisse servir de preuve, qu'il faut qu'il disparaisse, ni plus, ni moins ? "

Melane était encore un peu sonnée. Elle était entrain de dormir tranquillement quand Beor avait fait irruption dans sa chambre pour lui dire de remplacer sa fille, que des hommes avaient essayés de s'entre tuer dans sa taverne et qu'il avait peur pour la sécurité de son enfant. Melane devait beaucoup à l'aubergiste, elle décida d'enfiler son uniforme à la va vite et de descendre rapidement les escaliers de la salle pour prendre son service. On lui avait donné une bière et on lui avait montré qui l'avait commandé, comme d'habitude. Elle s'approcha de la table de Pierre et Sun.

"Bonsoir, voilà votre bière! Excusez nous du desordre nous avons eu... des imprévus..."

Puis elle déposa la bière sur la table, attendant le payement de cette dernière d'un air un peu gêné. Les habitués payaient directement, mais beaucoup de nouveau aventuriers étaient arrivés à Taâk'in en même temps qu'elle et ne connaissaient pas cette rêgle.

Pierre avait écouté les questions de Sun, il savait maintenant qu'il était tombé sur un professionnel. Il ne savait pas d'où il venait, mais il tombait au bon moment.

" Premièrement, tu dis l'avoir blessé, mais quelles sont ces blessures ? Et si tu l'as combattu, quelles sont ses armes, aussi bien physiquement, que mentalement ? Et puisque tu l'as toi-même amoché, je devine que tu ne veux pas qu'il puisse servir de preuve, qu'il faut qu'il disparaisse, ni plus, ni moins ? "

Pierre continuait de jouer avec sa fourchette, Sun semblait captiver par ce tour pourtant banal pour Pierre qui avait depuis longtemps la capacité de lever des objets de cette taille. Il réfléchit, tout en se remémorant le combat qu'il avait mener en compagnie de l'elfe dont il connaissait maintenant l'identité, Aramis.

" J'ai combattu à l'endroit où tu trouveras le corps. Ta cible se battait avec un ami contre deux bandits. Moi je rentrais de la taverne quand j'ai attaqué le guerrier. Je l'ai blessé à la jambe, en lui tirant dessus avec un arc.

C'est à ce moment là qu'arriva la serveuse, une elfe. Elle arriva avec la bière, qu'elle posa sur la table. Puis elle resta là, en se dandinant.

* Si je dois donner mon blé, autant le faire maintenant *

Pierre sortit un noblon de sa bourse, tout en faisant attention car il savait que celle-ci contenait encore son trophée de chasse. Il tendit la main pour le donner à la serveuse qui visiblement attendait que ça pour s'en aller. Pierre reprit, tout en buvant une gorgée de bière à intervalle régulier :

Aussi, un brigand lui a entailler la cuisse, il saigne de partout. Pour ce qui de son armement, il a une épée, et un bouclier. Mais il est gravement blessé, ta tâche ne devrait pas être trop compliquée. Le combat s'est mal terminé, et je dois effacer les preuves car je suppose que je ne figure pas parmi ses amis à présent. Juste par curiosité, comment vas-tu t'y prendre ? "

[Edit d'Asgard : Pierre, évite s'il te plait, pour les répliques des autres personnages, de les mettre en "citation". Merci bien.]

Le commanditaire sembla réfléchir quelques instants, puis fit un bref résumé de la situation, niveau historique, ce dont Sun n'avait cependant pas grand chose à faire, accompagné d'une information quant à une blessure à la jambe, ce qui allait grandement faciliter sa tache, mais aussi grandement réduire le plaisir de celle-ci.

" J'ai combattu à l'endroit où tu trouveras le corps. Ta cible se battait avec un ami contre deux bandits. Moi je rentrais de la taverne quand j'ai attaqué le guerrier. Je l'ai blessé à la jambe, en lui tirant dessus avec un arc. "

Mais après qu'une elfe - Ils étaient légions ce soir, se disait l'assassin - ait servi à l'employeur une bière, celui-ci donna son argent, laissant apparaitre une bourse modérément remplie, cependant assez pour garantir le paiement du contrat. Il prit ensuite une gorgée de bière, avant de poursuivre.

" Aussi, un brigand lui a entailler la cuisse, il saigne de partout. Pour ce qui de son armement, il a une épée, et un bouclier. Mais il est gravement blessé, ta tâche ne devrait pas être trop compliquée. Le combat s'est mal terminé, et je dois effacer les preuves car je suppose que je ne figure pas parmi ses amis à présent. Juste par curiosité, comment vas-tu t'y prendre ? "

Enfin, l'humain avait toutes les cartes en main, il avait pu, en un bref instant, visualiser la scène, et, le moment le plus savoureux, son entrée. Un estropié n'était pas une cible bien glorieuse, mais les affaires étaient les affaires, et ce contrat était payé, ce qui aiderait grandement Sun. Il avait maintenant hâte d'exécuter cet ordre, et la demande de l'elfe le contraria, car où serait le plaisir de laisser sa marque sur le monde, si elle était prévisible ? Mais qu'importe, seuls les artistes le comprenaient, et les remarques des non-initiés ne le souciaient guère. Il lui fallait régler cette question au plus vite, satisfaisant à la fois l'envie d'information de son employeur, et son plaisir de ne pas trop en dire.

" Je compte me rendre à sa dernière localisation connue - La rue du chien mourant, vous disiez, et par chance, je sais justement où cela se trouve, à deux pas d'ici. Arrivé près de là-bas, je me mouverais discrètement dans les ombres, pour garantir une totale discrétion qui nous plaira à tous les deux. S'il se trouve en effet là-bas, je le tuerai simplement, mais s'il n'y est pas, je le retrouverai : Il est blessé, non seulement n'aura-t-il pas pu aller bien loin, mais laissera-t-il une trace de sang sur son passage, que je saurai remonter comme les prédateurs savent le faire, et, une fois retrouvé, il ne posera pas beaucoup de problème, car s'il venait à combattre, il ne vaudrait pas grand chose. "

Ces pensées, s'accompagnant dans l'esprit de Sun d'images et de sensations toutes plus brillantes et frappantes que les autres, le poussèrent à vouloir sortir d'ici au plus vite pour accomplir sa tache, mais il ne pouvait pas manquer de respect à celui qui l'engageait, aussi, pour se donner bonne conscience, demanda-t-il poliment, mais avec l'espoir exacerbé que la réponse serait aussi brève que le temps qui lui reste à languir ici :

" Puis-je m'en aller maintenant ? Chaque seconde qui s'écoule ici nous coûte à tous les deux, et vous devez être tout comme moi pressé que cette affaire soit soldée. Repensant à un dernier détail. Quant à l'argent, gardez-la simplement : Je ne vous la demanderai qu'une fois le contrat exécuté, par conscience professionnelle. Cependant, si vous ne serez pas ici lorsque j'en aurai fini, où nous verrons-nous ?

L'homme, sans un mot, avait donné son noblons à Melane. Il avait sorti sa pièce de sa botte, ce qui était déjà en soit assez surprenant, mais surtout, alors qu'il c'était penché, la jeune elfe avait pu entrevoir entre ses cheveux... que ses oreilles étaient pointue! Elle était resté à regarder pendant quelques secondes et avais enfin osé tenter de dire quelque chose :

"Excusez moi... Vous êtes... Vous êtes un sylvain?"

Mais de toute évidence, l'homme semblait pris dans une grande conversation avec son interlocuteur, conversation qui ne tomba pas dans l'oreille d'une sourde.

"Aussi, un brigand lui a entailler la cuisse, il saigne de partout. Pour ce qui de son armement, il a une épée, et un bouclier. Mais il est gravement blessé, ta tâche ne devrait pas être trop compliquée. Le combat s'est mal terminé, et je dois effacer les preuves car je suppose que je ne figure pas parmi ses amis à présent. Juste par curiosité, comment vas-tu t'y prendre ?"

Et l'autre d'enchainer...

"Je compte me rendre à sa dernière localisation connue - La rue du chien mourant, vous disiez, et par chance, je sais justement où cela se trouve, à deux pas d'ici. Arrivé près de là-bas, je me mouverais discrètement dans les ombres, pour garantir une totale discrétion qui nous plaira à tous les deux. S'il se trouve en effet là-bas, je le tuerai simplement, mais s'il n'y est pas, je le retrouverai : Il est blessé, non seulement n'aura-t-il pas pu aller bien loin, mais laissera-t-il une trace de sang sur son passage, que je saurai remonter comme les prédateurs savent le faire, et, une fois retrouvé, il ne posera pas beaucoup de problème, car s'il venait à combattre, il ne vaudrait pas grand chose."

La jeune fille n'attendu pas plus longtemps. Oubliant toute notion de prudence et de discrètion, elle émit un petit gémissement horrifié et détalla en direction de l'entrée de l'auberge.

Pierre entendit la question de la serveuse, mais il ne prit pas la peine de répondre car il était fasciné par le discours de son employé. Pierre aima beaucoup la réponse de l' assassin, car il s'imaginais déjà Loup prit au piège tendu par Sun. Soudainement il vit la serveuse échapper un petit cri, puis partir en direction de la sorti de l'auberge.

* Mais...elle va sauver l'autre con ? Alors elle va mourir aussi. *

Les amis des ennemies de Pierre étaient ses propres ennemies eux aussi. La serveuse avait montré son hostilité en partant en courant, ce qui était une faute professionnelle, elle devait donc avoir un motif important pour quitter son poste. Pierre réfléchit à toute allure. La serveuse n'était pas armée, ça il l'avait vu du premier coup d'œil, de plus il pensait qu'elle n'était pas magicienne, car sinon elle aurait discuté de magie avec Pierre en le voyant jouer avec sa fourchette. Il avait suffisamment d'éléments étayant ses craintes : elle pourrait aller dire ce qu'elle venait d' entendre au Siège Imalien ou pis, aller sauver elle - même Loup, ce qui aurait fait échouer les plans de Pierre, Pierre n'était pas sur, mais ne voulait pas aller en tôle parce qu'il avait laisser filé une elfe. Il hurla à l'adresse de Sun :

" Bordel va buter cette saloperie d'elfe, je te ratrappe, en cas de problème on se voit au port à l'aube ! "

En disant cela il le leva violemment, pris la fourchette sur la table, la mis dans sa poche et courut lui aussi vers la sorti.

Alors que son employeur semblait avoir bu ses paroles, Sun attendait fébrilement la réponse de Pierre, mais avant qu'il n'ait pu délivrer l'assassin, la serveuse, qui était restée planté là tout le temps, laissa échapper un cri avant de s'enfuir en courant vers la sortie. L'humain se retourna pour suivre l'elfe des yeux, s'agrippant à sa chaise pour pouvoir en bondir en un instant, ce qu'ordonna le commanditaire.

" Bordel va buter cette saloperie d'elfe, je te ratrappe, en cas de problème on se voit au port à l'aube ! "

Dans l'instant, la chaise qu'occupait Sun tremblait à un mètre de la table, jetée par celui-ci qui fonçait vers la porte qu'il avait presque atteinte. Il enfonça à demi la porte de la taverne, débouchant sur la rue, regardant dans toutes les directions pour chercher sa nouvelle cible prioritaire. Alors qu'il eut à peine le temps de la voir partir dans une ruelle et se ruait déjà pour emprunter le même chemin, il prenait son arbalète en main : Il comptait l'abattre avant qu'elle ne pu arriver à destination, celle-ci semblant être la dite rue du Chien Mourant, ce qui semblait logique si elle avait pu surprendre la discussion. Il pu alors aisément la poursuivre, sa maigre connaissance des lieux lui permettant de toujours savoir où aller et comment le faire de la manière la plus courte. Il gagnait régulièrement de l'avance, ce qui lui permit alors qu'il débouchait sur une rue qu'il savait longue et dégagée, d'épauler son arbalète, de viser grossièrement là où elle devrait aller pour se rendre près de leur cible mutuelle, et de patiemment viser. Il ne pu cependant prendre trop de temps, par soucis qu'elle ne commence pas à tourner - Ce dont le risque s'aggravait à mesure qu'elle se rapprochait d'un tournant - et que cela ne lui fasse pas perdre trop de temps, puisque alors qu'elle courrait, il restait immobile, et pas sûr de toucher, auquel cas il devrait se remettre à courir. Il retint alors sa respiration un bref moment, se raidit, s'assura rapidement qu'il visait toujours sa cible avec exactitude, et tira son carreau.

Le membre 'Sun Thennor' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'd20' : 14

Pierre avait suivi Sun dans son entreprise. Il l'avait suivit de près, assez pour ne pas le perdre. Sun avait presque rattrapé l'avance que Sun avait pris, il s'était arrêter puis avait tirer une flèche.

* Merde il va pas la louper quand même ! *

[i]Pierre réagit vite, la flèche était tirée et à dix mètres de sa cible, elle fila droit à côté. Pierre utilisa ses pouvoirs à la fois pour renforcer la puissance de destruction de la flèche et influa sur sa trajectoire pour l'orienté correctement. Il espérer la toucher, car il ne voulait pas rater son coup, et le destin funeste qu'il avait préparé pour Loup.

Le membre 'Pierre Bitant' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'd10' : 3

La flêche fila droit et directement vers la pauvre elfe et la toucha in extremis dans le haut du dos où elle se planta net. De là où ils étaient, Pierre et Sun avaient pû la voir s'effondrer. Comble de la chanche et du hasard, elle avait été blessée à l'entré de la rue du Chien Mourrant...

(suite du RP sur le sujet "Le Survivant" dans les rues de la ville)

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