La Fin justifie les Moyens...

Tandis que l'éthanol s'infiltrait dans les veines d'Olaf, celui-ci regardait la ville. Une ville qu'il avait (du moins en partie), plongée dans la consternation, bien que personne n'avait découvert l'identité de l'assassin. Olaf, versatile, ne savait pas s'il devait recontacter le type encapuchonné. Il lui avait fourni une mission, et il lui semblait que c'était un homme de confiance. Mais l'expérience lui avait appris à se méfier des gens trop gentils... La ville était dans un état d'effervescence. Les femmes lavaient les vitres des commerces, les hommes sortaient les étalages servant à exhiber leurs divers marchandises, les enfants batifolaient dans un concert de rires et de cris, les jeunes hommes discutaient, des ivrognes traversaient la ville avec leurs bouteilles à la main et leurs haleines fétides qui leurs collaient à la peau : ça puait l'alcool. Mais Olaf se dit qu'il avait d'autres choses autrement plus importantes à faire : il devait régler ses affaires au plus vite et pour cela, il devait savoir le contenu du petit sac que le type lui avait donné. Olaf, emprunt d'appréhension et d'imagination, était quelqu'un de pusillanime. Le sac était censé contenir sa récompense pour son précédent contrat, avec de quoi se loger en sécurité; ou du moins il l'espérait.

* Pour mon prochain contrat (si j'en ai un), il faudra impérativement que je sois plus subtil et plus discret que la dernière fois. La chance ne sera pas avec moi éternellement, et même si c'est le cas, je ne suis pas assez confiant pour m'en remettre tout le temps à elle. Je me demande bien ce que contient ce sac, pour un peu il y a un papier avec gribouillé dessus : "Tu t'es fait avoir!" et ce sera le cas*

Décidant d'assouvir sa curiosité, il ouvrit le sac dans un geste brusque.

Le sac contenait une grande bourse noire bien gonflée et un vieux bout de papier sur lequel était grossièrement griffonné "Au Palais du Larron, rue de la Sainte Croix". Olaf connaissait cette rue. Elle n'était pas très loin. Il savait aussi que ces quartiers étaient plus que difficilement recommandables, mais de toute façon, il pouvait lui même être considéré comme une canaille à présent.

A la découverte du contenu du petit sac, un sourire éclaira le visage d'Olaf. Une bourse bien remplie (comme il les aimait tant) et un papier avec une adresse. Olaf était satisfait. Le contenu du sac était à la hauteur de ses espérances. Il se dit que ses problèmes d'argent et la misère n'était plus qu'un lointain souvenir, du moins pour l'instant. L'assassin imagina un instant que c'était peut-être un piège, avoir autant de chance d'un seul coup était inattendue pour lui. Tout d'abord, il est parvenu à atteindre une cible avec sa sarbacane fort éloigné, grâce à coup de vent divin. Puis il a achevé sa victime sans se faire remarquer avec des dizaines de personnes autour de lui. Maintenant il a de l'argent et où loger. Tout cela lui semblait trop beau pour être vrai. Tout ce qui a un commencement a une fin. Olaf, sera les poings, prit la bourse et l'adresse, puis se mit en marche. Il connaissait cette adresse pour y avoir déjà mit les pieds par le passé, et en gardait un mauvais souvenir. De toute façon, il se dit que c'était toujours mieux que rien. Il circulait à travers la ville qu'il connaissait comme sa poche. Çà et là, des détritus jonchait le sol, l'atmosphère qui régnait était peu engageante. Les gens le regardaient d'un mauvais œil mais bon, il avait l'habitude. Il arriva devant l'enseigne "Au palais du Larron". C'était une vielle battisse délabrée, la façade était striée d'une longue cicatrice de verre fissuré qui permettait à Olaf de ne pas oublier les crimes et les violences dont regorgeait l'histoire de la ville : il entrait dans un univers où les sales coup étaient monnaie courante. Tout cela ne lui inspirait pas confiance. Mais, ravalant son appréhension, il ouvrit la porte de l'établissement, sans frapper.

Olaf pénétra dans une taverne certes délabré mais plus que chaleureuse. Ici, tous étaient comme larrons en foire au sens propre du terme. Bière, herbes étranges et leurs fumeroles, couteau et pièces d'or emplissaient les lieux. Au fond de la salle, l'habituel comptoir était couvert de verres plein d'alcools étranges et le tenancier semblait occupé à discuter avec un homme très barbus qui était assis là.

A l’instant où Olaf pénétra dans la taverne, il se sentit à son aise. Une odeur de vitriole emplissait l’atmosphère, les gens parlaient fort et dévalaient les niveaux de langues avec une vitesse fulgurante, deux personnages commençaient à se battre à coup de bouteilles. Il plissa les yeux : il faisait sombre. Olaf avait déjà eu affaire a cet endroit par le passé, et n’en conservait pas un bon souvenir. Il dû se battre pour une salle affaire de rancune.

* L’endroit a bien changé depuis j’y suis allé. Il me semble que le gérant n’est plus le même. De toute façon, peu importe. On m’a fait venir ici, la meilleure chose que j’ai à faire est de parler au tavernier… Mais il est occupé avec cet homme barbu comme un nain. Je parierai bien une cacahuète que c’est encore un de ces foutu bucheron. Bon, au diable les politesses. *

Olaf réajusta son chapeau qui ne tenait pas en place, puis marcha en direction du couloir qui était au fond de la salle, ne prêtant pas attention aux gens qui le regardaient. Il bouscula un jeune homme valétudinaire qui était sur son passage. A droite, il croyait apercevoir ce qui ressemblait à un escalier. Un miroir imposant crasseux trônait au-dessus du comptoir de bois. Olaf se tourna vers les deux hommes qui discutaient et les interpela d'une voix suave :

" Bonjour messieurs, ma gorge est sèche, peut-on me servir un curaçao ? "

Olaf craignait un instant d'être trop poli, limite obséquieux, mais bon, après tout, il se dit qu'il parlait toujours comme ça et il ne voyait pas pourquoi cela changerait ; si on le lui reprochait, il taperait, et jusqu'à ce que les éléments lui donnent raison.

[Désolé ><]

L'aubergiste éclata d'un rire gras en réponse à la demande du jeune homme.

"Cura quoi? Ici on a de la bière et du tord boyau, on laisse le reste aux grandes dames du centre! Hahaha!"

Son camarade avait l'air aussi amusé que lui, il donna une violente tape dans le dos de l'assassin qui le mit presque à terre et, toujours en riant, il dit :

"Allez, assied toi gamin! Met lui une bière, Hypolite, c'est pour moi!"

Olaf savait à quoi s'attendre en commandant sa liqueure favorite, il était plus ou moins conscient qu'il se berçait d'illusion en espérant trouver des gens qui connaissaient cet extrait d'orange. Les gens autour d'Olaf le regardait se rattraper au comptoir pour essayer de ne pas tomber comme un moins que rien Il était plutôt content de la situation : il avait obtenu une bière gratuite - et Dieu sait qu'il aime les bières -, payée par le patron, alors qu'il allait devoir payer. Il n'était pas exclu que l'assassin royal soit avare, mais une chose était certaine, il préférait que les noblons soient dans sa bourse plutôt que dans celle des autres. Ainsi, il était content. Un instant, il pensa à sortir sa dague, mais il se désista. Il était téméraire, mais il tenait trop à la vie pour souhaiter que celle-ci lui échappe si bêtement. Il se dit que c'était un mal pour un bien : il devait supporter le patron qu'il trouvait primaire et singulièrement stupide, mais en échange il n'avait pas à payer. Puis il comprit que même s'il devait payer quelque chose, ce n'était pas un problème pour lui. Il avait tout de même gagné une jolie somme avec son précédent contrat. On lui avait demandé de s'asseoir, ce qu'il fit d'un geste posé. Il s'interrogeait toujours sur la signification de ce mot griffonné à la main avec le nom de cet endroit nauséabond. Après s'être assis, Olaf se tue, après tout il n'était pas en position de force dans cet endroit, avec ces deux hommes, et il ne souhaitait pas se fourrer dans une bagarre dont l'issus lui paraissait plus qu'incertaine.

Rapidement, le patron glissa sous le nez d'Olaf une pinte de bière blonde mousseuse à souhait que l'autre homme s'empressa de payer. Avec une vois sympathique, ce dernier demanda :

"Alors, que vient faire un jeune homme distingué comme vous dans ce bouge repoussant? Haha!"

Il jeta un coup d'oeil au tavernier qui semblait ne pas apprécier l'humour.

A la vue de la pinte, un sourire de satisfaction éclaira le visage d'Olaf. Il écouta la question avec intérêt, et se dit que lui aussi, il se posait la question. Pourquoi avait-il mit les pieds dans ce taudis misérable ? L'adresse lui avait été indiqué par l'homme qui lui avait donné la récompense pour son contrat. La logique aurait voulu qu'il prenne l'argent et qu'il laisse tomber le bout de papier. Mais Olaf se rappelait aussi qu'il avait besoin d'un endroit discret pour dormir et se mettre au vert quelque temps, histoire qu'on l'oublie un peu... L'homme qualifiait Olaf d'homme distingué, il ne savait pas que penser de cet adjectif, de toute façon, il se dit qu'être distingué n'était pas une mauvaise chose. L'assassin se demandait ce qu'il allait répondre à l'homme qui lui avait posé la question. Après tout, s'il lui expliquait qu'il venait de tuer un riche banquier et qu'il avait besoin de se cacher quelque temps, il serait possible qu'il aille quelques problèmes... Ainsi, il décida d'expliquer la raison de sa venue plus subtilement. Avec tous les gens autour, il fallait mieux que personne n'aille vent de son identité, même si, à première vue, ils étaient peu regardant sur le passé des autres. Les deux hommes le regardaient avec attention, Olaf espérait ne pas avoir trahi son identité. Il prit une bonne gorgée de sa bière, et déclara :

" En effet, je comprends qu'on puisse se poser la question, je me la pose moi-même d'ailleurs. Mais vous devez certainement avoir eu vent de la nouvelle, quelqu'un s'est fait assassiner en ville, alors je souhaite me retirer dans un endroit plus en sécurité pendant quelque temps, vous imaginez bien ? "

Le pilier de comptoir sembla un peu surpris par la réponse pour le moins déconcertante d'Olaf. Il jeta un coup d'oeil à l'aubergiste qui semblait tout aussi décontenancé. Finalement, il bût une gorgée de bière et répondit :

"Vous savez, à moins que vous n'aillez quelque chose à vous reprocher, je ne pense pas que vous risquiez grand chose de cet assassin, quoi qu'il en soit, si vous avez quelque chose à vous reprocher, je préfère ne pas le savoir."

Puis sans demander son reste, il replongeât dans sa bière. Le silence c'était installé au comptoir.

[Désolé pour le retard, mais maintenant, papa est de retour, ma poule!]

Olaf contemplait sa chope de bière, en ayant l'air pensif, le regard absent, le visage sans expression ; peut-être était-il en train d'y entrevoir son avenir ; dans ce cas, il s'annonçait...mousseux. Il vit le regard hagard de l'homme derrière le bar, il avait l'air mal à l'aise, Olaf imaginai que c'était normal après une phrase pareille. Toutefois, il espérait pouvoir se cacher quelque par, quelque temps, histoire que cet assassinat et le malaise qui y était lié puisse se dissoudre parmi le flot de nouvelles et de racontars journalier. Il comptait justement sur cet endroit pour se cacher, d'autant plus que cet endroit lui avait été recommandé par la personne qui lui avait remit sa récompense pour son contrat. Olaf imaginai un instant que tout cela aurait pû être un piège, une manigance. Mais l'homme qui venait du nord effaça rapidement cette pensée de son esprit, en se disant que sombrer dans la paranoïa ne lui ressemblait guère... Il fallait donc qu'il demande la possibilité de dormir ici cette nuit ; l'argent n'étant plus un problème pour lui, il comptait y parvenir sans trop de soucis... Il demanda à l'aubergiste, d'une voix qui se voulait sèche et forte, permettant de véhiculer l'assurance et l'état d'esprit dans lequel il se trouvait, si des chambres étaient disponibles, d'une manière fort respectueuse, cela va de soi.

Dans l'auberge, un nouveau visiteur est apparu même si personne ne prête attention à lui. Lupus Solitarius est arrivé à Transdiïr. Le guerrier démon n'a pas perdu de temps pour se rendre dans le Saint Empire de Mataniel et entrer dans sa capitale dont les murs font frémir d'effroi de jour comme de nuit. Lupus ne prends pas la peine de regarder les gens présents dans la salle et se dirige tout droit au comptoir. Il s'assoit et commande au barman une chope de bière. Lupus pose ses deux coudes sur le comptoir de bois et commence à réfléchir. En ce bas-monde, personne ne sait que Lupus est un enfant d'un Dieu, encore moins d'un Dieu de l'Enfer. Lupus a pour mission de venger son père et pour cela il doit faire deux ou trois bricoles avant. Si Lupus agit avec stratégie et que tout ce passe pour le mieux, Lupus pourrait prendre le contrôle d'Urgôn et le dominer jusqu'à sa mort sans avoir un seul adversaire à la hauteur. Mais avant pouvoir espérer contrôler le monde, Lupus doit d'abord s'occuper de sa première mission. Lupus se demande comment pourrait-il commencer? Perdu dans ses pensées, Lupus élabore un plan machiavélique.

[Lupus, à partir de maintenant, tu joue avec quelqu'un. Donc si tu part dans des délires, ça sera dans la tête de Lupus, et rien d'autre. De plus, à partir de maintenant, tu ne peux plus te permettre de te déplacer à travers Urgon à la vitesse de l'éclair puisqu'Olaf joue le rôle de "repère chronologique." Je m'assure ici que les rêgles d'égalités entre les joueurs soient respectées.]

L'aubergiste sans poser plus de question répondit à Olaf qu'il restait effectivement une chambre de libre, que celle-ci coûtait 3 noblons la nuit repas non inclus et qu'il pouvait l'avoir immédiatement si il le désirait et si il payait d'avance.

Personne ne prêtait une attention particulière à Lupus dans la taverne. Il y avait là tout type de personnes louches et inquiétante, comme s'était souvent le cas pour ce genre d'auberges à Urgon, mais après, quelqu'un de normal aurait lui même considéré Olaf et Lupus comme des gens louches.

Olaf écoutât la réponse de l'auberge et apprit donc avec satisfaction qu'une chambre était encore libre, même si ce n'était pas le grand luxe, il se dit que c'était mieux que de vivre dans la rue ou bien de vivre traqué par les hommes du banquier qu'il a tué. Cela dit, cette auberge était crasseuse, à la limite insalubre, et Olaf avait du mal à s'accommoder à l'idée qu'il devrait y passer une nuit. Les gens criaient et riaient bruyamment, sûrement ivre, il régnait ici une atmosphère que l'assassin connaissait, pour en avoir déjà maintes fois eu l'expérience. Il fini sa bière et posa trois noblons sur le comptoir, d'un geste las et dédaigneux, puis il se remit sur sa chaise. C'est à peu près à ce moment là qu'il vit un homme, non loin de lui, qui s'accoudait au comptoir. Il avait des cheveux noirs comme de l'ardoise, qui contrastaient avec ceux d'Olaf, blanc comme l'innocence. Ses habits faillirent provoquer l'hilarité de l'assassin tant il les jugeait ridicules. Il se dit que un short n'était pas du tout approprié dans cette situation, à plus forte raison que l'homme était déjà dans la force de l'âge. Des habits de jeune enfant puéril. Cet individu ne lui inspirait pas confiance, mais c'était déjà le cas de tout le monde dans l'auberge, alors un de plus... De toute façon, la main d'Olaf n'était jamais très éloignée de sa dague, et il savait qu'il n'hésiterait pas à s'en servir si il en ressentait le besoin. Sa sarbacane était totalement inutile dans un endroit comme celui-ci. L'assassin, toujours assis tourna la tête en direction du nouvel arrivant. Il avait l'air parti dans une contrée lointaine, très lointaine, pas assez lointaine, même si son corps était ici. Malgré son allure singulièrement crasseuse, l'inconnu avait deux dagues qui scintillaient. Étant attiré par tout ce qui brille, il ne lui fallu pas longtemps pour imaginer un petit larcin, ni vu, ni connu. La chance était déjà dans la poche de l'assassin, le portant et le sauvant de situations auxquelles il n'aurait jamais crû pouvoir échapper. Il se demanda quelles seraient les conséquences d'un petit vol discret.

[Si tu veux une échappatoire, préviens moi, vieux.]

Lupus observe la salle et les gens autour de lui en attendant sa bière. Comme le barman ne lui apporte toujours pas sa boisson, Lupus se retourne pour observer les clients de plus près. Il remarque alors qu'une personne est différente des autres: c'est un homme aux cheveux blancs. La couleur de sa chevelure fait sourire Lupus qui trouve que cette couleur lui donne une impression d'être un gay. Seulement dans le regard de l'homme Lupus sent autre chose, il sent en lui un flux nerveux trop important pour qu'il soit réellement homosexuel. Mais Lupus ne peux rien affirmer, son sixième sens n'est encore pas assez puissant. Pour lire la pensée des gens, Lupus doit regarder la personne en face pendant un moment assez long et en plus rien n'est sûr. Ce pouvoir fut donné par son père et quand Lupus se sera bien entraîné il pourra enfin maîtriser ce sixième sens. Lupus se lève en voyant que l'aubergiste ne s'occupe toujours pas de la chope de bière commandée par le guerrier noir. Lupus se rend à la sortie et s'en va, visiblement ce n'est pas dans cette auberge que se trouve l'homme qu'il lui faut. Déçu, Lupus s'en va.

[Maintenant, je fuis les voleurs lol!

]

Olaf était en train de réfléchir sur son sort et son avenir quand il remarqua que le jeune homme inconnu le dévisageait toujours. Olaf se demandait pourquoi il le regardait avec autant d'insistance. Puis il comprit. La vérité apparut, et, maintenant qu'elle était là, forte et impétueuse, il se demandait pourquoi il n'avait pas compris plus tôt. Cet homme avait des penchants assez singulier, à l'envers de ce que mère nature souhaitait. Il se demandait ce qu'un " homme " de la sorte venait faire dans un pays où la religion traquait ce genre de...transgression. Puis il vit l'inconnu se diriger vers la porte et partir. C'est à peu près à ce moment là qu'Olaf se dit que cet homme avait peut-être compris la réalité sur l'assassin. Olaf venait de tuer quelqu'un de riche et avait reçu une belle récompense en échange. Il se demandait si l'inconnu n'était pas en train de traquer l'assassin du banquier. Le fait qu'il parte précipitamment rendait Olaf soucieux : ce n'est pas comme s'il n'avait rien à se reprocher... Tout cela remettait en question sa nuit à l'auberge. Il n'était pas en sécurité ici. Il réfléchit pour trouver un moyen de créer une diversion, ses neurones s'agitant sous son chapeau. En même temps que l'inconnu s'en allait, il le rattrapa, tendit le bras vers lui, s'arrêtant à quelque pas de lui, pour le cas où l'inconnu voulait se venger en le frappant, et dit :

"Allez mon gars, paye ta tourné ! "

Olaf avait prononcé ces paroles fortement, pour que tout le monde l'entende. Il espérait que l'engouement général et la ferveur des éponges à alcool allait couvrir sa fuite, mais l'assassin imaginait également, si l'occasion se présentait, subtiliser les dagues de l'inconnu...