Pépère dans les bois [ TERMINÉ ]

* Me voilà parti de cette ville ! Enfin libre ! J’ai échappé de la peste, des assassins qui aurait très bien pu me tuer, et surtout à l’autre con avec qui je me suis battu, même si c’est moi qui ai cherché la merde ! Le bilan de mon passage à Tâak'in est plutôt positif finalement. *

Quelques secondes, Pierre ria intérieurement d’un rire narquois qui ne laissait aucun doute sur les ambitions de l’elfe. Il n’était pas peu fier d’avoir humilié Loup Solitaire, et s’en remémorant, il se rappela que son adversaire de la veille n’étais pas mort, Pierre n’oublierais pas Loup Solitaire, et son ennemie pouvait être sûre que si Pierre le croisais à nouveau, alors l’affrontement serait inévitable, bien que ce ne soit pas ses intentions premières. Il voulait d’abord gagner un peu d’argent, puis monter une sorte de milice, qui regrouperait tous les magiciens estimé par Pierre, mais d’abord il tenait à savourer sa liberté.

* J’ai séjourné trop longtemps dans cette ville. J’vais trouver un coin tranquille pour me poser.

Pierre marcha une bonne heure, le temps d’arriver près du le petit village de Hautegrange. Pierre pénétra dans un sentier qui le conduisit au cœur d’un charmant bosquet où notre magicien se sentit comme un charme. Il se prélassa sous un arbre, son poignard à portée de main, et son sac sous la tête, histoire de s’assurer un minimum de sécurité et ne tarda pas à roupiller, il était tellement bien ici…[center]

Pierre se reposa un long moment, il se sentait à présent frais comme un gardon et prêt à tuer un ours à main nue, néanmoins, si il y avait bien une chose à laquelle nul être ne pouvait échapper, c'était bien aux caprices de la météo. En effet, un puissant grondement se fît entendre, et d'un seul coup, une pluie intense s'abbatit sur le bosquet de Pierre et probablement sur tout Teroal.

La pluie réveilla Pierre en sursaut, qui leva son poignard, près à faire face au danger. Il se rendit rapidement compte que ce qui l'avait réveiller, c'était l'orage qui se préparait. Dès les première gouttes, Pierre leva la tête, et vts de gros nuages noirs.

* Ah merde merde merde, faut toujours que ça foire à un moment ou un autre ! Y a plus qu'a aller dans leur village pourrie ! *

Pierre mis son sac à dos en vitesse, rangea son arme en pensant que dans une autre situation, ce réflexe de lever son arme aurait pu lui sauver la vie, il avait donc bien fait. Il s'assura qu'il n'avait rien oublier et partit en courant comme un dératé à travers la brousse. Il passa par la forêt, puis par l'unique route qui desservait le village du coin. Il détestait les orages, et craignait le tonnerre, c'est trempé de la tête aux pieds qu'il arriva à Hautegrange. A bout de souffle, Il entra dans le village, qui contrastait beaucoup avec la grande ville qu'était Taâk'in. Il devait y avoir une cinquantaine d'habitants, principalement des paysans et quelques marchants. Il parcouru la rue principale, en fait l'unique rue de ce village tout en longueur, et pensait entrer dans ne taverne quand il eu une mieux meilleur idée : il choisit une maison au bout du village, et toqua à la porte du gourbis, espérant qu'on lui offre un peu d'hospitalité.

* Ça a pas l'air d'être une maison de riche, mais en attendant la pluie ne sembla pas passer à travers, c'est toujours ça.*

La porte de la bicoque s'ouvrit et une vieille tête ridées se laissa voir dans son entrebâillement. Il s'agissait d'une toute petite vieille femme édentée.

"Que puis-je pour vous, jeune homme?"

C'était plus qu'espérait Pierre qui pensait avoir à affronter plusieurs refus avant d'entrer dans un maison. La vieille avait l'air plutôt sympathique, et l'avait appeler 'jeune homme" sans l'insulter comme s'y attendait Pierre. Il avait de la chance, et pour optimiser ses chances de s'inviter dans la maison, il dit, d'une voix volontairement essoufflée:

" Excuser moi, j'ai été surpris par la pluie, pourrais-je solliciter votre hospitalité en m'abritant chez vous, le temps que les intempéries cessent ? "

"Bien sûr jeune homme, entrez!"

La porte s'ouvrit en grand, rêvelant une petite maison douillette et joliement décorée. La dame laissa entrer Pierre avant de fermer la porte derrière lui et de lui présenter une chaise près d'une grande table en bois située juste à coté d'une cheminée qui crachait une douce chaleur.

"Vous voulez boire quelque chose? Vous avez mangé?"

"Bien sûr jeune homme, entrez!"

La veille avait accepter directement, sans que Pierre n'eut à forcer ou donner de l'argent, ce qui l'étonna quand même car la veille avait l'air dans le besoin. Pierre suivit la veille dame dans la maison qui paraissait aussi accueillante que l'était son hôte. Il s'assit sur la chaise que lui avait indiquer la veille et profita un instant de la chaleur réconfortante de la cheminée. C'est à ce moment là qu'il commença à se poser des questions.

* N’empêche, c'est trop facile, je ferais bien de me méfier, elle paraît presque trop gentille et n'a pas l"air sincère. Je vais lui poser quelques questions, et au moindre pet de travers, je la dépiaute. *

"Vous voulez boire quelque chose? Vous avez mangé?"

Devant ce repas gratuit, Pierre ne pu s’empêcher d'exagéré afin que la veille lui fournisse de quoi épancher sa soif et satisfaire sa faim grandissante.

" Ce serait volontiers, je n'ai ni manger ni bu depuis des jours. Ne vous inquitez pas, je ne vous dérangerais pas bien longtemps. Vous êtes bien aimable, pourquoi faites-vous autant de choses pour moi ? "

La vieille dame s'en alla dans une pièce adjacente dont elle revint avec une cruche remplit de liquide qu'elle posa sur la table et, tout en remplissant une écuelle avec le contenue d'une marmite qui migeotait sur le feu, elle répondit à Pierre.

"Oh mon garçon vous savez, mon époux était un grand mangeur et comme il est décedé il y a peu, je prépare toujours trop de nourriture et c'est toujours Brutus qui doit tout finir, autant que ça profite à quelqu'un. Vous êtes un elfe?"

Puis, tout en regardant les oreilles de son hôte, elle déposa doucement l'écuelle pleine d'un gruau au fumée appétissant et d'une cuillère devant lui, avant de remplir un gobelet qui pris place juste à coté de l'assiette.

La gentillesse de la veille convaincu Pierre, et son histoire le toucha.

* La pauvre, elle a perdu son marie. Elle n'a rien mais donne tout, il y a peu de gens comme ça, et j'ai osé douter de sa sincérité, quel con je peux faire des fois !*

" Nan, enfin oui ... je suis mi-elfe, mi-humain, un sang-mêlé si vous préférez. "

Il remercia la veille et commença à manger le gruau. Pierre avait faim, mangea et bu avec appétit. Il se demanda pourquoi elle ne mangeais pas avec lui, car la cuisine était fini, et il semblait en avoir assez pour deux personnes, ce qui était étrange.Pierre était un peu mal à l'aise de profiter des gens comme ça, limite gêné, car il n'avait pas l'habitude de s'inviter chez les gens.

J'vous remercie encore, on ne trouve plus beaucoup de gens comme vous. Vous ne mangez pas ?

Tout en attendant la réponse, il continua de manger, heureux comme tout.

* Demain faut que j'trouve où revendre le poignard et le bouclier du guignol que j'ai failli buter hier soir au fait. Dans cette cambrousse, je vais avoir du mal, les gens n'ont pas besoin d'arme, à moins que la guerre éclate je vais pas me faire des couilles en or avec deux armes !*

Le gruau était délicieux et pesait bien sur l'estomac. La vieille femme s'assit à son tour en face de Pierre.

"Oh non, j'ai déjà mangé il y a peu de temps, ce sont les restes de mon repas de midi, comme je vous l'ai dit, j'en fait toujours trop..."

Puis elle remplit son gobelet du liquide orangé que contenait la cruche.

"Un peu de jus d'orange? Je les cultivent moi même, c'est vrai que ce n'est pas évident avec le climat de Teroal, mais si on sait jardiner, ce n'est pas impossible."

* Elle, c'est une grand-mère parfaite ! Même si je suis son invité, je vais pas abuser d'elle, je partirais le plus vite possible, je trouverais bien une taverne où passer la soirée ! *

Plus le temps passait, plus Pierre trouvait la veille dame sympathique, il admirait sa gentillesse et son hospitalité. Le jus d'orange contrastait avec la bière qu'il buvait à Taâk'in, et non pas qu'il n'aimait pas le jus d'orange, il était méfiant de nature, et il n'avait pas les conpétences pour déterminer si ce jus d'orange en était bien un. Aussi, il ne voulait surtout pas abuser de la veille.

" Vous en avez du courage pour faire pousser des oranges ici ! Non merci, je n'ai plus soif j'ai assez abuser de vous ma pauvre ! "

Pierre termina de manger, son assiette était vide et il était repu. Il mis la cuillère dans l'auge, pris l’assiette dans une main et le gobelet dans l'autre. Il se leva, et demanda :

" Où rangez-vous la vaisselle ? "

"Oh... Mettez les à l'arrière, dans le débaras, je les laverais tout à l'heure... Depuis que mon mari est mort, j'ai un mal fou à aller jusqu'à la rivière pour prendre de l'eau, alors je suis bien contente qu'il pleuve comme ça."

De sa main frippée, la vieille dame désignait la porte par laquelle elle était passée pour aller chercher le jus d'orange.

* Ah, la vieillesse... *

Pierre alla dans la pièce que lui avait désignée la vielle, c'était un petite pièce qui semblait servir à la fois de cuisine et de débarras. Il déposa son assiette et le gobelet dans un évier puis remarqua qu'il pleuvait encore, et que cette pluie diluvienne n'allait pas s’arrêter de si peu. Il pris la décision de passer la nuit ici, s'il en avait l'occasion bien sûr. Il retourna dans la pièce principale, et commença à parler de la pluie, histoire de continuer ensuite sur la possibilité de dormir ici ce soir là.

" Savez-vous si cette maudite pluie va s’arrêter avant la nuit ? "

"Oh mon garçon, je ne sais pas... Dîtes moi, avez vous vu mon chien?"

"Oh mon garçon, je ne sais pas... Dîtes moi, avez vous vu mon chien?"

Pierre compris que le Brutus dont elle parlait tout à l'heure était son chien, et il ne se rappelait pas l'avoir déjà vu.

* Qu'est ce que ça peut me foutre d'où est son clébard. Bon aller elle a été sympa je vais lui répondre sans trop être désagréable. *

" Nan, je ne l'ai pas vu, il est censé être là ? "

La vieille femme semblait morte d'inquiètude.

"D'habitude il rentre tout seul, mais depuis ce matin, je n'ai plus de nouvelle... Oh jeune homme, soyez gentil s'il vous plaît, pouvez vous le chercher un peu dans le village et aux alentours?"

"D'habitude il rentre tout seul, mais depuis ce matin, je n'ai plus de nouvelle... Oh jeune homme, soyez gentil s'il vous plaît, pouvez vous le chercher un peu dans le village et aux alentours?"

* Elle me prend pour qui elle ??? J'suis pas son larbin bordel. J'vais l'entuber bien comme il faut ! En plus cette putain de pluie s'arrête pas, bon je verrais pour son chien, rien ne m'oblige à le chercher son clébard. *

" Vous m'avez accueilli les bras ouverts alors que vous ne me connaissiez pas, c'est le moins que je puisse faire pour vous que d'aller chercher votre chien. je ne promet pas de réussir, mais j’essaierais. "

Pierre se dirigea vers la sortie, mais juste avant de partir il demanda :

" Il s’enfuie souvent le clébard ? "

* Si je ne le trouve pas dans le village même, j'abandonne ! *

"Oh il ne s'enfuit pas, jeune homme, mais comme je suis une vieille femme, il part se promener seul et en profite pour chasser... C'est un grand chien, vous savez?"

* Ah bah s'il part se promener y a pas de problèmes alors, en plus s'il le fait souvent...Je vais pas me faire chier à aller chercher un chien qui va se promener, surtout si il craint rien ! Bon de toute façon je doit y aller moi. *

" Très bien alors...j'y vais, je vais le chercher ce chien ! "

Pierre rassembla son courage, et sortit de la maison. Il aurait aimé rester dans cette maison, mais malheureusement Pierre n'avait pas eu de chance, et Pierre ne se voyait pas rentrer dans la maison sans le chien, car le chien semblait être la seule compagnie de la veille et elle ne manquerait pas de le lui rappeler.Il faisait encore jour, mais il savait que la nuit ne tarderait pas. La pluie n'avait évidemment pas cessé de tomber et cela l'agaçait. Il marchait dans le rue, cherchant vaguement le chien, tout en hurlant. Il décidait que si il ne trouvait pas le chien rapidement dans le village, il se mettrait en quête d'un abri pour la nuit.

" Bruuuutuuuus !! "

Alors qu'il criait, Pierre pût entendre les échos de ce qui semblait être une dispute, plus loin.

Pierre s’égosillait dans les rues du petit village, il commençait à désespérer et allait abandonner les recherches quand il entendit du bruit de se qui lui sembla tout d'abord être le chien qu'il cherchait depuis pas mal de temps, mais dès qu'il se mis à écouter plus attentivement il se rendit compte que c'était les bruits de gens qui se disputaient.

* Genre y a de l'action dans c'te bled ! Ça va pas tarder à chauffer là bas. Tant pis pour le clébard, il n'avait qu'a pas se barrer... *

Pierre marcha avec hâte dans la direction du bruit. Il s’arrêtât à l'angle que faisait le mur, de sorte qu'il pouvait observer discrètement ce qu'il se passait.

Devant une ferme, quelques paysans semblaient lancer des pierres sur un chien énorme qui portait quelque chose dans sa gueule, probablement une poule ou un canard.

* Et bah voilà il est là le clébard, il est aussi gros que le disait la dame. Et en plus il s'est trouvé à bouffer, faut croire que la bidoche de la veille n'était pas à son goût ! Faut que je le sorte de ce merdier maintenant, pis j'espère qu'il va pas m'attaquer, il me connait pas et est en train de se faire attaquer, il est possible qu'il se montre agressif. Je vais pas attaquer les paysans tout de suite, je fais une sommation d'abord, sinon je tirerais une flèche, je suis assez loin d'eux pour cela. *

D'un bond, Pierre sorti de sa cachette, tira l'épée pour montrer sa détermination et hurla aux paysans.

" Laissez mon chien tout de suite, il ne vous a rien fait ! Sinon vous aller tâter de mon épée et pas qu'un peu ! Aller attaque les Brutus ! "

* S'lis ne lui foutent pas la paix, je vais leur faire peur. Ce sont des pecnots, ils n'ont probablement jamais vu de magie *

Le cris de Pierre détourna l'attention des paysans et attira celle du molosse qui semblait vouloir absolument le rejoindre, avec tellement de conviction que d'un bond, il renversa un paysan, faisant fi des autres et se rua vers Pierre sur qui il bondit, l'étalant au sol. Mais au lieu de l'attaquer comme on eu pût l'imaginer, il se contenta de poser sa prise à coté de lui et de lui lêcher gouluement le visage.

Pierre n'en espérait pas tant, il n’eut même pas à user de ses pouvoirs magiques comme il s'y attendait. Les paysans avaient cessé de martyriser le chien et n'avaient pas attaqué Pierre, ils regardèrent ébahit le molosse léchant le visage de Pierre. Pierre eu très peur quand le chien lui bondit dessus, mais il fut vite rassuré, sans doute sa nature elfique l'avait sauvé pensait-il. Le problème était maintenant de ramené le chien chez la veille, et li n'avait aucune idée de la manière de s'y prendre. Alors, le plus simplement du monde, il pris le chien par l'épaisse couche de poil qui protégeait le dessus de son coup, ainsi l'animal ne souffrait pas et Pierre ne craignait pas un réaction agressive du chien, qui, espèrait Pierre, se laisserait mené jusqu'à la maison de sa maîtresse (du chien).

" C'est bien, bon chien ! "

» Traquons-les dans les bois, pendant qu'les soldats sont là... [Terminé]
» Fourberies et gueule de bois [Terminé]
» Un, deux, trois, nous allons aux bois! [Terminé]
» Promenons nous dans les bois
» Course dans la ville [Terminé]