Un beau village...enfin presque. [terminé]

Finalement, après une longue marche, Aramis arriva dans un village assez minable il faut bien l'avouer. Des bâtiments dont la solidité laissait à désirer, les rues étaient boueuses, non pavées et avec de nombreux nids de poule. Ce n'était qu'un échantillon de toutes les choses qui faisait de ce village un taudis à grande échelle. La pluie était intense et Aramis avait besoin d'un abri pour la nuit, bien qu'il n'avait pas besoin de dormir étant donné qu'il s'était déjà reposé précédemment. Cependant, passer la nuit dehors était risqué et le mage n'avait pas le temps de se faire une hutte d'autant plus qu'il y avait peu de chance qu'elle tienne face à un tel orage. C'est pour cette raison que le sylvain se dirigea vers une des auberges que comptait la ville...mais pas celle où était ses amis.

*Espérons que cette tempête cesse bientôt, je dois retrouver mes compagnons !*

Aramis poussa la porte de la taverne et y entra en refermant la porte derrière lui...

De toute évidence, tout les établissement hôteliers de la ville laissaient à désirer. Le jeune sylvain poussa la porte de la seule autre auberge de toute la ville si on faisait abstraction de celle où logeait Lucius et Aramis. L'endroit était assez petit et sombre. Le délabrement était certe présent (Lustre à moitié cassé, bouteilles cassées au sol, banquettes troués et éventrés au couteau, à la pipe ou Dieu sait quel instrument.) et le ménage ne semblait pas avoir été fait depuis longtemps (Les araignées elles même avaient abandonné leurs toîles depuis longtemps à cause de la poussière qui y était prise.) mais ce qui rendait cette auberge globalement peu acceuillante, c'était surtout l'ambiance qui y reignait. Ca et là, des types plus qu'étranges voir louche buvaient dans des verres sales de drôles de boissons dont certaines fumaient. Ici, un homme était étendu au sol dans une flaque de vomi et, non loin, un autre était étendu dans une marre de sang qui semblait s'échapper de son bras laceré. Ce spectacle ne semblait pas gêner le moins du monde le tenancier, un petit homme à la calvitie importante et au sourire sournois. De toute évidence, l'arrivé d'Aramis n'était pas passée inapperçu puisque de drôles de femmes dont certaines étaient vieilles et presques édentées vétus uniquement de voiles de soie translucides qui ne cachaient pas grand chose s'était approchés de lui, lui lançant des :

"Tu viens mon mignon?"

Et des :

"On dit que les elfes ont des ... énormes! Allons vérifier si c'est vrai!"

La curiosité du sylvain allait sûrement être interrogé par cette phrase dont un mot avait été caché par la toux grasse et violente d'un vieillard qui le fixait en récitant ce qui semblait être du vieux latin. Au bar, un almaari, chose assez rare pour être remarquée, buvait lui même cette drôle de boisson fumante et un homme au visage bleuatre et entièrement chauve, à coté de la porte, fixait à présent le sylvain en jonglant avec un couteau. Pour sûr, pour lârons et catins, cet endroit devait être un paradis. Mais pas pour un elfe innocent qui cherchait juste ses amis. De toute évidence, Llyk n'était pas là, mais une chose était sûr : Si Lucius savait qu'un tel endroit existait dans ce village, c'est là qu'il serait sans l'ombre d'un doute.

Le lieu était pour le moins particulier, les personnes étaient à première vue peu fréquentables, et la boisson servis semblait assez unique en son genre. Aramis était autant à sa place ici qu'un bonhomme de neige en plein désert. L'elfe semblait attirer l'attention de ces personnes toutes plus bizarre les unes que les autres, il y avait des hommes totalement ivres au fond de la salle, un homme qui s'amusait avec ses couteaux, des femmes de petite vertus qui étaient vraisemblablement des filles de joies mais ca, Aramis ne le savait pas... Bref, l'elfe n'était pas dans son élément, il avait bien envie de partir mais la tempête aurait vite fait de l'emporter s'il sortait maintenant. Aramis examina chaque personnes présente dans l'assemblée, il y vit même un almaari. Il fit un rapide sondage pour détecter un éventuel magicien bien que les personnes ici présentes n'avaient sans doute pas assez de cerveau pour pratiquer la magie. Il allait rester sur ses gardes à chaque instant, la dernière chose qu'il voulait était de mourir dans un endroit aussi abominable. Il se dirigea vers l'aubergiste d'un pas calme en saluant les femmes qui l'avaient invité avec un signe aimable de la tête. Une fois arrivé face au tenancier, il lui parla:

"Bonsoir messire, auriez vous une chambre où je pourrais attendre la fin de ce déluge?"

A son grand soulagement il ne vit pas Llyk, elle s'était surement trouvé un meilleur endroit où passer la nuit mais se savoir seul ici ne le rassurait pas trop. C'est à ce moment là qu'il commença à regretter sa forêt, là bas pas d'odeur affreuse ou de personne louche. Enfin bref, il entendit également dans tout ce brouhaha un vieillard parler des elfes mais une violente toux cacha une partie de la phrase. Il faudrait également que le sylvain fasse attention a ses possessions, surtout à son or qu'il savait, très prisé des humains. Heureusement, tout était caché sous sa cape, que ce soit sa lame, son armure ou sa bourse. Il attendait une réponse de l'aubergiste qu'il devina peu intellectuel rien qu'en le regardant...

L'aubergiste fixait l'elfe depuis son entrée dans l'établissement. Il continua encore quand le candide sylvain s'était approché du comptoir.

"Une chambre? Bien sûr, bien sûr! Ici on fait la nuit à 5 noblons... Et pour les services spéciaux, c'est 20 noblons..."

L'elfe écouta l'aubergiste avec attention, les prix pratiqués ici étaient encore assez raisonnable si on les comparait avec les prix de l’autre établissement de ce trou perdu. Cependant, la curiosité du sylvain fut piquée au vif quand l'homme qui se tenait face à lui parla de "services spéciaux", à ces mots, Aramis leva un sourcil, signe d'étonnement. De quoi pouvait bien parler le tavernier en proposant des services spéciaux au petit elfe innocent? Le concerné n'en avait pas la moindre idée et avait bien l'intention d'interroger son interlocuteur à ce sujet. C'est donc d'un regard et d'une voix emplis de curiosité qu'il s'adressa à l'humain :

" Je vais déjà prendre une chambre et j’aimerais savoir : quels sont les services spéciaux que vous proposez?"

Il était évident qu’Aramis n’avait pas comprit le rôle que tenaient les femmes faiblement vêtues qu’il y avait dans la salle et sans doute, ailleurs dans ce bâtiment qui était en fin de compte un bordel. C’est Lucius qui serait content d’être là…

La question de l'elfe sembla rendre l'homme méfiant.

"Euh.. Hum... Je... Ce n'est rien, oubliez ça! Je vous fait conduire à votre chambre ou bien vous préférez rester un peu dans la salle?"

"Euh.. Hum... Je... Ce n'est rien, oubliez ça! Je vous fait conduire à votre chambre ou bien vous préférez rester un peu dans la salle?"

La question du sylvain semblait embarrasser le tavernier qui préféra changer de sujet en proposant deux possibilités à Aramis. Ce dernier regarda la salle où toutes les crapules s'amusaient à des jeux plus que douteux et certains autres regardaient l'elfe d'un drôle de d'œil. Ce dernier n'avait pas du tout envie de rester parmi ces gens. Il répondit donc á son interlocuteur:

"Non merci ca ira, je préfère rejoindre ma chambre tout de suite si cela est possible. "

[Pierre il a posté à 22:22 et toi tu poste à 21:21, gg les mecs! Laughing

]

Le vieille homme fît signe à une des femmes, lui glissa quelques mots à l'oreille et retourna au comptoir.

"Ma fille vous emmenera jusqu'à votre chambre, monsieur! Passez une agréable nuit!"

Puis, la jeune femme attrapa doucement le bras d'Aramis et lui dit d'une voix suave :

"Venez, je vais vous montrer..."

"Venez, je vais vous montrer..."

"Très bien, je vous suit"

L'elfe se laissa emporter par la jeune femme qui était la fille de l'aubergiste, elle était plutôt jolie et avait l'air joyeuse. Aramis était heureux de quitter toute les étranges personnes qui remplissaient la partie bar. L'elfe n'avait pas envie de les avoir plus longtemps près de lui et était assez satisfait de voir qu'il allait bientôt être en sécurité dans sa chambre. Il se demandait néanmoins où pouvaient bien être ses amis, avaient-ils un abri? Etaient-ils sous la tempête? Autant de questions sans réponse. Le mage bleu suivait la jeune fille...

[je sais post inutile mais franchement, y a rien d'autre à dire Very Happy

]

Le jeune fille emmena Aramis jusqu'à une chambre très petite qui ne comprenait qu'un lit double dont les draps avaient été changés il y a peu. Cette endroit sentait encore un peu la sueur et la fenêtre fermée laissait voir que le temps ne s'était pas arrangé depuis l'entré d'Aramis dans la maison close.

La chambre où allait loger le sylvain était plutôt convenable malgré une légère odeur de sueur. Les draps propre étaient signe que la maison close avait des services qui fonctionnaient bien. Aramis observa l'extérieur, la pluie faisait toujours rage, il faudrait probablement attendre quelques heures avant une hypothétique accalmie. Au moins ici, il était au sec et au chaud bien qu'il était habitué à vivre dans la fraicheur des forêts. Il se tourna vers la jeune femme qui l'avait menée jusqu'ici :

"Merci de m'avoir montrée ma chambre. Mais je ne me suis pas présenté, quel manque de courtoisie : je suis Aramis sage des forêts de Simedän."

Il joignit à sa présentation une belle révérence.

La jeune femme sourit doucement et le toîsat un instant.

"Et moi je suis Mathilde de Pommarcy, reine des bordels de Galadour."

Puis il immita la réverence d'Aramis de manière comique mais pas moqueuse.

"Si vous avez besoin de quoi que ce soit, appelez moi, si je ne travaille pas, je viendrais voir ce qu'il se passe..."

Puis elle quitta la chambre d'une démarche chaloupée.

Les paroles de Mathilde surprirent le sylvain qui, durant une seconde, avait cru que cette jeune femme était vraiment une reine. Il comprit cependant vite que son interlocutrice ne faisait que plaisanter, l'elfe est naïf mais il y a des limites quand même. Aramis n'avait cependant pas comprit la signification du mot "bordel" mais décida de demander une explication à ses amis une fois qu’il les aurait retrouvés. Il allait laisser Mathilde partir quand un bruit résonna dans la pièce...son estomac. L'elfe s'adressa à la femme en ayant l'air gêné:

"Et bien...il semblerait que j'ai faim. Pourrais-je avoir quelques fruits pour manger majesté ?"

Il souria d'un air malicieux. Le mage bleu appréciait son interlocutrice bien qu'ils se connaissaient à peine et s'était permis d'ajouter une petite touche d'humour à ses paroles. Il enleva sa cape trempée par l'orage et la posa sur une chaise dans un coin de la pièce laissant à vue sa belle armure verte son fourreau et son sac. Il regarda de nouveau Mathilde, attendant une réponse alors que son estomac se plaignait à nouveau.

"Et bien...il semblerait que j'ai faim. Pourrais-je avoir quelques fruits pour manger majesté ?"

La jeune femme sembla plus que surprise et donna l'impression de comprendre la nature un peu candide du sylvain.

"Des fruits?!"

Elle mis ses mains sur ses hanches, regarda vers le ciel et se mordit légèrement les lèvres, signe qu'elle réfléchissait.

"Je dois pouvoir vous avoir des bretzels... Je vous achèterais des fruits demain... mais j'espère que le pourboire vaudra le coup! Haha!"

Puis elle sortie.

Apparemment, le sylvain n'aura pas de fruits ce soir se qui était dommage car il ne mangeait que ca depuis des années et des années. Il allait sans doute avoir des bretzels, il n'en avait jamais gouté et n'avait pas la moindre idée sur se que cela pouvait être. C'était de toute façon inévitable, il ne pouvait pas parcourir le monde sans gouter à un moment ou à un autre la cuisine locale, mais tant que ce n'était pas de la viande, cela irait. Après le départ de Mathilde, Aramis décida de déposer son fourreau sur son lit ainsi que son sac. Il se sentait plus léger ainsi, il enleva également son armure et la mit à sécher sur le bord gauche du lit. Sa tunique était sèche, protégée par la cape et l'armure, il aurait été étonnant qu'elle soit mouillée par la pluie.

*Enfin un endroit où je peux me reposer en étant à peu près en sécurité. Dés demain, je reprendrais mes recherches, il me faut retrouver mes amis !*

Il s'attendait à une réaction d'Aramas mais à son grand soulagement aucune voix ni aucune vision ne lui vinrent à l'esprit. Aramis alla s'assoir en tailleurs sur le grand lit de la chambre, fit apparaitre sa boule de lumière favorite et commença une méditation, peut être aurait-il lui aussi une vision du futur même si ce n'était que très très peu probable. Il commença à faire tournoyer la boule lumineuse au dessus de sa tête et médita en attendant le retour de Mathilde.

Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvrit et Mathilde entra avec une petite coupelle contenant les biscuits en provenance de l'est de Mataniel : les bretzels. Mais visiblement surprise par la petite boule de lumière, elle lâcha l'assiette qui se brisa au sol, répandant les biscuits et lui arrachant un petit cri de surprise. Aussi tôt, la demoiselle se mit à genoux pour tout rassembler.

"Je suis désolée!"

Puis elle tendit la poignée de bretzels à l'elfe.

"Je suis vraiment désolée! Heureusement, j'ai fais le ménage juste avant..."

Alors que le mage bleu était en pleine méditation, il entendit un fracas résonner dans la pièce. En ouvrant les yeux, il s'aperçut vite qu'il n'y avait pas de danger, ce n'était que Mathilde qui avait fait tomber l'assiette. Elle n'avait probablement jamais vu de magie et la sphère lumineuse d'Aramis pouvait étonner ce genre de personne. Elle se confondait en excuse et ramassa les drôles de gâteaux qu'étaient les bretzels. L'elfe s'empara de la poignée de biscuits et s'adressa à l'humaine d'une voix rassurante :

"Ce n'est rien voyons, ce sont des choses qui arrive."

Il ramena la sphère lumineuse à lui et la fit disparaitre dans une petite pluie d'étincelles. Cela fait, il observa les biscuits qu'il avait dans la main: la forme était pour le moins particulière. Après une trentaine de seconde d'observation, il en porta un à sa bouche. Aramis trouva que cette chose était plutôt bonne, croquante et salée. Il n'avait presque jamais mangé d'aliments salés car ce n'est pas se que l'on trouve le plus en forêt. Une fois qu'il en eu fini avec le premier bretzel, il dit :

"Hum...ce n'est pas mauvais du tout. "

Il en prit un deuxièmes, puis un troisième jusqu'à se qu'il ne reste que deux biscuits dans sa main. Il sentit cependant que cet aliment lui donnait soif, sa gourde étant vide et sale il allait devoir user de sa magie. Il se concentra, réalisa un léger mouvement de main en forme de cercle et apparu à ce moment là, une petite quantité (de quoi remplir un petit verre) d’eau qui lévitait. Le liquide entra ensuite dans la bouche du sylvain afin de le désaltérer, elle était fraiche et sans impureté. Cela fit du bien au sylvain qui avait l'air d'apprécier cette eau, elle lui rappelait celle de sa forêt. Il remarqua qu'il avait encore deux biscuits dans la main, il tendit cette dernière à Mathilde en disant avec un sourire :

"Vous en voulez?"

La jeune femme déclina la proposition de l'elfe assez rapidement.

"Oh non... non merci! J'en déjeune et en dine tout les jours, vous savez?"

Mais alors qu'elle était toujours accroupie, un cri se fît entendre.

"Oh Mathilde! Retourne travailler! Je t'entretiens pas à taper la discute avec les clients!"

Elle se releva et haussa les épaules avec un air résigné en direction du sylvain avant de sortir de la chambre, fermant la porte derrière elle.

L'elfe aurait bien voulu discuter encore un peu avec Mathilde mais cette dernière avait apparemment d'autres obligation. Aramis était à présent seul dans sa chambre, le silence était brisé par la tempête qu'il y avait dehors. Le sylvain ne savait que faire, devait-il attendre sans rien faire ? Non, il y avait surement un moyen de passer le temps de façon utile et il trouva finalement quoi: s'entrainer. Ses éclairs étaient certes utiles mais s'il n'apprenait pas à manier à la perfection l'énergie qui les compose, ils auraient vite fait de devenir incontrôlable.

*Il n'y a que ça à faire de toute façon*

Il commença donc son entrainement, il fit passer l'énergie électrique entre ses doigts, de petits éclairs (plus poche d'un coup d'électricité statique que de la foudre divine) passèrent d'un doigt à l'autre en émettant une lumière bleu à chaque apparition. Ce petit éclair aurait à peine pu rôtir une souris mais comme Aramis ne connaissait pas bien ses pouvoirs, autant miser sur la sécurité au lieu de la puissance.

Après un entrainement qui dura à peu près 30 min et où le sylvain avait bien avancé sur la maitrise de l'électricité qui compose ses éclairs, il décida qu'il était temps de dormir. Il n'en avait pas vraiment besoin mais il avait envie de se reposer jusqu'à la fin de l'orage et il pensait être en sécurité donc il pouvait se permettre cela. Il alla regarder par la fenêtre afin de voir où en était l'intempérie, ce dernier semblait ne pas être près de s'arrêter. Aramis alla s'allonger dans son lit, ce dernier était plutôt confortable, le sylvain n'aurait pas de mal à s'endormir. Avant d'être emporté par Morphée, il songea une dernière fois à ses amis, avaient-ils trouvé un abri? Etaient-ils dans ce village? Autant de questions auquels le mage n'avait pas de réponse.

* Lucius, Oryll, Llyk, où êtes vous?*

Aramis ferma les yeux et en quelques instants arriva dans le monde des rêves. Peut être aurait-il une autre vision, seul le temps le dira...

[Tu fais le sujet de réveil ou on garde celui là ?]

[Crée un nouveau sujet où Lucius et Llyk se rencontrerons si tout se passe comme prévu (ce qui n'est pas sûr puisque Lucius a des plans qui le ferait quitter le village pendant la nuit mais... on se débrouillera.) ]

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