Retour vers le passé

Sun avait, au bout de quelques minutes, quitté le groupe pour aller ouvrir le coffre qu’il avait trouvé. Par suspicion naturelle, mais aussi parce qu’il est rare d’abandonner un coffre vide dans des égouts, et que ceux-ci semblaient relativement mal famés, il décida qu’il l’ouvrirait à un abri relatif et avec milles précautions : Il s’écarta de ce qui semblait devenir une secte elfe, de quelques dizaines de mètres, en fait, il marcha jusqu’à ne plus pouvoir les voir ni n’entendre plus que quelques bruissements de voix, et, au milieu de quelques arbres, il trouva un endroit relativement large et plat. Il posa le coffre en son milieu avant de l’observer quelques temps, lui et ses mécanisme, et de lentement le balancer pour pouvoir en évaluer le contenu.

[ HRP : Me faudrait une brève description du coffre SVP, surtout sur l'ouverture possible ]

[Justement, j'étais sur ton sujet ]

Le coffre s'ouvrit sans problèmes révèlants... un paquet de déjection rongé par des vers.

[Remercie Guillaume qui a choisit "2" alors que "1", c'était une poignée de bijoux en or Laughing

]

[ J'avais juste demandé comment on l'ouvrait, mais bref...Visiblement, ma malchance marche quand même si c'est Guillaume, pourtant un puits à chance, qui choisit :'( ]

Malgré une lueur plein d'espoir à l'ouverture d'un coffre qui semblait plein de promesses, Sun fut vite désappointé lorsque celui-ci ne fit que révéler un immondice. Fort déçu, l'homme se mit en quête d'autre chose à faire - cela va sans dire, sans même se soucier du coffre qu'il laissa derrière lui. Il s'éloigna alors des remparts, qu'il prit cependant la peine, une fois hors de l'ombre des branchages qui lui cachaient la vue, de contempler, ralentissant brièvement sa marche pour pleinement se rendre compte de sa liberté alors qu'il se retournait sur des plaines immenses et une horizon qui s'élevait à une distance qu'il n'avait plus vu depuis bien longtemps. Alors que le soleil le dardait à nouveau, il extrait sa cape de son carquois, l'agitant brièvement après s'être rendu compte qu'elle était mouillée, mais s'en enveloppa bien vite après s'être dit que cela le garderait au frais au moins quelques temps et que de toute façon, il ne pouvait y faire grand-chose. Il inspecta brièvement son équipement, s'assurant que tout était bien là à sa place, et se félicitant de l’acquisition d'une bien belle épée, avant de forcer le pas pour s'éloigner de cette ville qui lui causa bien des malheurs. Il rencontra vite un chemin qu'il prit l'initiative de suivre jusqu'à rencontrer quoi que ce soit d'intéressant, puisqu'il n'avait en fait rien à faire de particulier à présent.

Alors qu'il marchait tranquillement sur le chemin, Sun entendit un cris dans la forêt, à sa droite. Il s'agissait vraisemblablement d'une femme en danger.

"Au secours! Au secours, à l'aide!! Je vous en supplie!"

Ses sens éveillés par la multitude de choses dont il n'avait plus l'habitude qui fourmillaient autour de lui - les oiseaux, les plaines à perte de vue, et la nature dans sa quasi-globalité, Sun entendit rapidement un cri aigu - vraisemblablement de femme - d'appel à l'aide.

"Au secours! Au secours, à l'aide!! Je vous en supplie!"

Sun n'avait jamais particulièrement été un bon samaritain, mais, d'une certaine manière, il voulait partager la chance dont il venait de profiter. D'autant qu'il était d'un naturel curieux, qui l'amena à vouloir s'approcher de la provenance du cri, sans toutefois s'y précipiter : S'il courut brièvement pour s'en trouver plus près, dès que le bruit se fit plus clair et donc proche, il ralentit l'allure et fit en sorte de rester discret, s'approchant lentement pour avoir vent de la situation sans pour autant sauter à pieds joints dans ce qui pourrait très bien s'avérer être un piège. Il prenait couverture derrière les arbres, et entre ceux-ci derrière les buissons éparses, utilisant de sa dextérité pour voir sans être vu, et être à même d'aviser de la suite de son premier contact humain avec quelqu'un d'extérieur à son précédent enfer.

L'attention de Sun lui permis de détecter un piège éventuel. En effet, entre lui et les cris (qui se faisaient répétitifs), il pût remarquer un tapis de feuille ne semblant pas naturel et donc la couleur était différente de celle des autres.

Sun, prudent, parvint à distinguer un changement brutal et anormal de la couleur du feuillage tapissant le sol : Un piège était sans doute caché ici. Il l'esquiva, avec mille prudences, prenant garde à ne pas tomber sur un piège mis juste à côté - Pour lequel le premier n'aurait été qu'une distraction - et continua à avancer, alors que son esprit se méfiait.

* Je doute qu'une femme ait pu faire ça, et si elle avait été préparée, les chances qu'elle eut été dominée par son agresseur seraient faibles...Mais il serait illogique que l'"attaquant" ait posé un piège, il faudrait donc que ce qui apparaît comme l'agresseur, soit en réalité un défenseur...Une ruse, un piège. *

À ce moment, la logique disait à Sun de battre en retraire, tout ce qui était devant lui étant hostile, il ne gagnerait rien à progresser, mais sa seule déduction n'était pas une preuve que cette victime n'était que prétendue, et, car la curiosité ne l'avait pas encore tué, il se résolu à avancer, mais cette fois, il n'était plus torturé par les cris affreux d'une proie qu'il tentait d'arracher aux griffes d'un quelconque brigand : Il était excité par une bêtise sans nom d'un ennemi qui lui révélait sa position, et il était désormais en guerre : Il prit son arbalète, s'arrêtant brièvement derrière un arbre, en enleva quelques bouts de branchage qui auraient pu empêcher son bon fonctionnement, et repartit en campagne : Les cris émanaient le plus logiquement du monde du centre du piège, et, bien qu'il aurait été plutôt simple de compter uniquement sur le piège pour se défaire d'un bon samaritain, Sun ne doutait pas qu'un homme intelligent saurait aussi compter sur la force de quelques bras au cas où ce samaritain, ce "pigeon" comme aurait aimé l'appeler l'assassin, aurait été chanceux. Il imagina alors le dispositif qui aurait pu être mis en place : Le piège était entre la victime et le chemin, et derrière la victime, quelques brigands prêts à se saisir du preux sauveteur au moment où il baisserait sa garde à l'approche de la victime. Alors, Sun prit l'initiative de se rapprocher de la victime, et, une fois à bonne distance, commencer à la contourner pour venir cueillir les quelques éventuels ennemis.
Tout ce plan ne prenait déjà plus en compte l'hypothétique innocence de ce qui semblait être une femme : Seul l'appât de l'action, du gain et quelque peu la folie de respirer à nouveau de l'air pur le maintenaient désormais à l'écart du doux chemin qu'il avait quitté quelques minutes auparavant, et, désormais, tout se mettait en place : Il s'approchait de la femme, à pas de loup, tentant d'évaluer la distance les séparant, rapport au contournement qu'il avait planifié, et, surtout, gardant ses yeux bien ouverts au cas où les brigands sauraient se faire repérer.

[Ouuuuuuuuuch! Encore un oublis honteux... Hésite pas à me harceler IRL Wink

]

Peu à peu, Sun progressait en direction des cris. Bien vite, évitant plusieurs pièges grossier du même acabit que le premier, il arriva près d'une petite colline cachée par les arbres. Là, quelques hommes avaient monté une table et s'y tenaient assit en buvant ce qui semblait être du vin pendant qu'une femme, avec un air théâtral, poussait de grands cris de détresse. Les hommes n'étaient pas nombreux. D'ici, il était difficile d'être sûr, mais il ne devaient pas être plus de cinq, pas très bien armés (de simples épées d'estoc) et certains semblaient passablement éméchés. L'un d'entre eux portait un accoutrement étrange de noble, redingote noire avec un pantalon rouge fluo et avait une canne à la forme étrange impossible à définir à cette distance. Ils n'étaient pas vraiment à porté d'arbalète, à moins d'un grand coup de chance, et il fallait s'approcher à découvert pour les faire passer à porté de tir.

"On va pas dire que la situation soit banale...Mais au moins, c'est pas encore trop agressif..."

Finalement, tout cela n'avait pas l'air bien grave, c'était tout au plus un pique-nique en pleine forêt. Ceci dit, l'époque ne s'y prêtait pas spécialement - Bien que la ville ait été en quarantaine, il semble tout de même étrange que des gens soient aussi joyeux à seulement quelques lieux de la peste et à la veille de la guerre - et il fallait dire que pique-niquer au milieu d'un champ de pièges était plus que louche. Aussi Sun décida qu'il fallait continuer à investiguer dans cette idée du piège, et, s'il n'y en avait vraiment pas, peut-être même du pillage. Il continua son mouvement, contournant habilement le groupe de fêtard sous couvert de quelques arbres, toujours vigilant à ce qui se passait à ses pieds, par soucis de discrétion, mais aussi de sécurité, tant les pièges semblaient proliférer par ici.

( Un peu court parce qu'en fait je me rends compte que je sais pas si la colline est entourée d'arbre ou simplement cachée par une "mini-forêt" qui ne se continuerait pas sur les côtés. Si ça simplifie les choses, s'il y a bien des arbres pour faire le tour de la colline, considère que je fais bien le tour. )

Le spectacle visible de l'autre coté de la colline était sensiblement le même, mais sous un angle différent. Néanmoins, un piège faillit échapper à la vigilance de l'assassin : Il marcha en plein sur un trou camouflé par des feuilles et quelques brindilles, mais eu la présence d'esprit et le réflexe de se rattraper de justesse à une épaisse touffe d'herbes folles qui lui permirent de se sortir de ce mauvais pas. Depuis ici, il semblait clair qu'une galerie assez grande était creusée sous le trou et que cela avait probablement était fait par l'homme. Que se tramait il donc ici?

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