Le soleil vient de se lever, encore une belle journée...

En effet, à une table, la jeune fille l'attendait, accompagnée d'une corbeille de fruit divers allant de la pomme à la poire en passant par le raisin.

L'elfe arqua un sourcil quand le vieux eut un geste assez déplacé envers la jeune Mathilde, le fait qu'il l’emmène dans une pièce fermée ne le rassura pas. Il avait besoin de manger avant de reprendre sa route, il alla donc s’asseoir à une table afin de manger les fruits qu'il avait récemment acquis et aussi pour verifier que sa nouvelle amie ne risque rien avec le vieux édenté. Il était à un emplacement où il avait une bonne vision de la salle et des entrées de l'auberge. Il n'y avait que peu de monde à cette heure de la matinée et le sylvain observa chaque personne présente dans l’assemblée. Certains étaient déjà ivre, des alcooliques irrécupérables. Il y avait cependant des personnes qui retenaient plus particulièrement l'attention de l'elfe magicien...


[J'attends que Lucius et Llyk soi eux aussi le matin pour sortir. Et pour les personnes qui retiennent l'attention, lâche toi, surprends moi ]

[Je crois que Pierre est interessé pour te rejoindre. En attendant, j'te trouve de la compagnie.]

Au comptoir était accoudés des alcooliques notoirent qui devaient probablement passer là toute leur journée. Les femmes de la veille étaient elles même déjà là. Certaines étaient devant l'auberge, semblant harranguer la foule. L'auberge était relativement calme. Plus que la veille en tout cas. Mais soudain, résonnant dans ce semi silence, des cris. Des cris de femmes. Celles qui étaient devant l'auberge. Et aussi des cris d'hommes. Rauques et puissants, comme ceux des chiens. Une bande de femmes en petite tenue entrèrent dans la salle en courant d'une manière ridicule, à petit pas, et en poussant des petits cris visiblement nerveux. Elles montèrent directement. L'aubergiste lui même semblait surpris. Fixant les femmes avec un air éberlué, il s'écriat.

"Et bien que se passe t-il donc?! ... Djinder! Djinder! Va voir ce qui se passe!!"

Un gigantesque draconien au teint hâlé sortie de la cuisine torse nue et avec un genre d'étrange pagne à l'origine inconnu. Il s'approcha de la porte, mais se la prit immédiatement en plein visage : Un homme venait de la défoncer. Cet homme entra immédiatement, l'épée à la main. Il était vétu d'une tunique rouge sur laquelle était passée une côte de maille et d'une grande cape portant les couleurs de Mataniel.

"Oh là! Qui est le tenancier de cette maison du diable!"

Ses yeux se posèrent directements sur le petit homme qui semblait regrêtter que son videur se soit pris une porte au visage. Sans hésiter une seule minute le soldat allât d'un pas ferme vers lui et le saisit au coup, le soulevant de terre.

"Maudit félon! Comment ose tu bafouer les lois de Dieux en livrant l'honneur de ces femmes à des hérétiques?! Tu le payera!"

Le petit homme gémissait de douleur et se débattait comme un homard dans l'eau bouillante. Il fût vite relaché de l'étreinte mortelle de l'importunt qui l'envoya voler au sol. Il fît un signe de la main et ses hommes entrèrent dans la taverne, saisissants les femmes. Pendant ce temps, leur chef monta.

"Catins, vous appartenez maintenant à la sainte armée du plus saint des Empires!"

Puis il entra dans la première des chambres, celle de Mathilde. Le premier à en ressortir au bout de quelques dizaines de secondes fût le vieillard édenté. Il était entièrement nu et était rampait sur le sol. Le chevalier le suivit de prêt. Il sortie rapidement, donna un nouveau coup de pied au vieil homme et, d'une seule main, le jeta dans les escalier que l'ancètre dévala avec des cris pour venir s'écraser, lourdement et dans un silence total, au bas des marches.

"Et maintenant, à nous deux."

Il entra à nouveau dans la chambre et en ressortie peu après en tenant la jeune femme très fermement par le bras. Celle-ci était cette fois réellement presque dénudée, elle avait juste eu le temps de s'entourer des draps qui tenaient par un noeud habile qu'elle avait fait dans son dos.

"Finalement messieurs, j'ai ce qu'il me faut! Servez vous, prenez ce qui vous plaît, réquisition de l'Empire en échange de sa bien aimable protection!"

Puis, tirant toujours Mathilde avec violence, il prit la direction de la porte. Celle-ci pleurait, gémissait, luttait, s'agitait, mais bien obligée face à la force de l'homme en arme, elle marchait. Son père l'aubergiste essaya de protester, mais la molestation qu'il reçut pour son arrogance le fît taire bien vite.

[Quoi? Pierre voudrait me rejoindre alors que je suis dans un bordel?? Quelle surprise ]


Alors que le sylvain était en pleine dégustation de pèche, il entendit un énorme vacarme envahir l'endroit, des soldat de Mataniel. Leurs intentions semblaient loin d'être amicale. Après quelques paroles dont le sens échappait à Aramis (qui ne sait toujours pas quelle est la nature du lieu où il se trouve), il y eu un discours de recrutement forcé des femmes du bordel, celui-ci fut ponctué par des violence et des sorties de femmes par la force. La situation ne plaisait pas du tout à l'elfe qui n'appréciait pas les hommes de Mataniel, cependant, la situation empira quand celui qui semblait être le chef des intrus entra dans la chambre de Mathilde. Le colosse qui servait de videur était dans les pommes, dommage, il aurait certainement pu aider l'elfe dans un cas très probable d'affrontement entre lui et les soldats.

"Finalement messieurs, j'ai ce qu'il me faut! Servez vous, prenez ce qui vous plaît, réquisition de l'Empire en échange de sa bien aimable protection!"


Quand il vit Mathilde sortir de sa chambre, tirée par l'homme en amure, l'elfe sentit qu'il fallait agir. Il se leva et bloqua le chemin de l'individu, il avait un regard très sérieux se qui était tout de même rare chez lui, il regardait l'homme dans les yeux. Il avait préparé ses sorts avant et s'était même autoriser d'utiliser peau de pierre, il connaissait les humains de Mataniel, imprévisibles et fanatique. Donc, autant s'assurer une protection, d'autant plus qu'il y avait du monde et qu'il devait être prêt au pire. Il s’adressa au soldat dont il bloquait l'avancée :

"Tu n'ira nul part avec elle humain ! Lâche la sur le champs !"

Il était droit, parlait d'une voix sûr, et avec un regard qui en disait long sur ses intentions: protéger son amie et les autres personnes ici présentes...

[Chouette, du renfort ]

Quelle ne fut pas la surprise de l'elfe quand il reconnu l'homme qui avait intérompu son bain dans la rivière la veille. Qu'importe qui il était, le plus important était qu'il allait engager le combat contre Aramis et cela ne serait sans doute pas simple. Ses sorts avaient gagné en puissance et seraient sans doute son seul moyen de gagner...ou tout du moins de ne pas se faire tuer trop facilement. Il défit le noeud de sa cape, laissant cette dernière tomber au sol, cela lui ferait gagner en agilité. Il dégaina sa belle lame argentée et fixa l'ennemi des yeux, la plus grande peur de l'elfe était qu'Aramas prenne le contrôle et ne fasse brûler la ville pour satisfaire sa soif de sang, cependant,le sanguinaire semblait ne pas agir pour l'instant. Le mage bleu addressa quelques mots à son adversaire :

"Les individus comme vous sont les plus abjectes qu'il puisse exister, cette femme n'appartient à personne sauf à elle même. Vous êtes indigne d'avoir connaissance de nos cultes, les orks le seraient plus que vous. Vous voulez vous battre? Et bien soit, je vais vous envoyer aux coté du dieu que vous aimez tant!"

Il dégaina sa lame d'un mouvement rapide, son regard laissait exprimer la colère qui l'animait. Le mage commenca à user de sa magie en faisant apparaître les deux serpents de glace autour de son cou. Cette fois, pas de sommation, les reptiles mordirent directement l'homme. Une morsure était plutôt handicapante pour la cible, mais avec deux morsures, l'effet allait augmenter. Aramis avait d'autres tours nettement plus dangereux en réserve mais préférait attendre, il était encore totalement frais et dispo, autant ne pas gâcher cet avantage. Il se mit en posture défensive et attendit un mouvement de son ennemi, prêt à réagir. Mais la scène fut intérompu par une flèche qui fonçait droit vers le garde...

Pierre ne put retenir un sourire quand il vit le dangereux ennemi d'Aramis devenir un nain, et un autre quand il s'aperçut qu'Aramis pouvait être un guerrier quand il le fallait. Aramis lui avait balancé un violet coup de pied qu'il avait mis le général en position défavorable, seulement, Pierre s'attendu à ce qu'il empale son ennemie d'un coup, sans lui laisser aucune chance. C'est pour cela qu'il motiva Aramis, car c'était une question de vie ou de mort après tout.

" Qu'est-ce que tu fous ? T'es pas là pour lui faire les fesses ! Bute-le bordel ! "

Il espérait que bientôt priver de leur chef, les soldats qui était sur Pierre se seraient précipités pour porter secours au général. Au contraire, l'un des soldats se rua vers Pierre, qui s'y était préparer. Il braqua son bouclier vers son ennemie, de façon à parer le coup car Pierre savait qu'un adversaire qui fonce sur lui ainsi frapperait bêtement et de prépara à riposter de son épée avec l'autre main. La suite se passa comme Pierre l'avait prévu : l'ennemie s'était élancé vers lui en courant, l'épée à la main. Pierre para son coup de son bouclier, et, de son autre main, il donna un coup de son épée, espérant se débarderez de ses adversaires au plus vite. Pendant ce temps, il entendit un bruit semblables à une explosion : d'un coup d'oeil, Pierre compris ce qu'il se passait.

* On peut considérer que le général est déjà mort ! Si les jets de flammes était bon pour la santé, ça se saurait! Il s'en sort bien finalement. Mais ça vaut deux fois que je sauve la tapette quand même, peut être qu'il me donnera quelques piécette, car sans moi, il serait déjà en plusieurs morceaux l'Aramis ! *

[Je pars en vacances demain, c'était donc mon dernier post. Mais je me suis arrangé avec Thérion, que je remercie encore, il s'occupera de Pierre en mon absence. Je rentrerai aux environs du 24 juillet.]

[Un bouclier? ]

L'officier avait compris au drôle de bruit et à la chaleur qui émanait de son assaillant que quelque chose qui n'était pas bon pour lui allait se prévenir. Cela sembla le transformer complétement. Il son regard se pris d'une lueur intelligente. Sans attendre, il décocha un violent coup de tête à l'elfe. Le nez de celui-ci se brisa dans un craquement sec et, profitant du désarroi du sylvain et de sa force naturelle, le nain temporaire repoussa Aramis et se releva. Il voulu récupérer son épée par terre, mais la taille de celle-ci était restée la même, aussi lui sembla t-il plus judicieux de profiter de sa légère avance pour lancer une attaque rapide sur le sylvain blessé. Il se dirigea vers l'humanoïde encore au sol et lui décocha un violent coup de pied au ventre.

Pendant ce temps, la situation de Pierre ne s'arrangeait pas. Il avait embroché un garde mais le bruit l'avait distrait une seconde dont les gardes, qui avaient profité de l'attaque de leur camarade pour avancer, profitèrent pour sauter sur lui et le plaquer au sol. Le combat semblait être définitivement perdu d'avance, mais c'était sans compter sur Solaris...

Pendant le long moment qui s'étaient écoulées depuis que les gardes l'avaient extirpés de sa chambre, l'almaari n'avait pas cessé de se débattre. Il était à présent devant la porte de l'auberge, à deux doigt de la sortie et du groupe de soldat qui bloquait l'hybride Pierre Bitant au sol. Mais même maitrisé par deux gardes, les doigts de l'assassin restaient habiles. D'un geste vif, profitant de la proximité des soldats, présent en grand nombre, il réussit à se saisir de la garde d'une épée un peu trop sortie de son étui, et ne laissa pas le temps à ses adversaire de s'en rendre compte. D'un coup sec, il dégaina l'épée. Il fît pivoter son corps rapidement, se libérant de l'étreinte des deux gardes. Il recula d'un léger bond et donna un violent coup d'épée dans le flan du premier. Le second, foudroyé par la surprise, s'apprêtait à tirer son arme, mais Solaris ne lui en laissa pas le temps. Son épée était enfoncée trop profondément dans sa première victime, alors il bondit directement et à main nue sur son adversaire, bloquant sa tête entre ses genoux, avant de l'envoyer au sol dans une formidable pirouette. Le garde au sol, l'assassin n'eût qu'à ramasser son épée pour l'embrocher. Pendant ce temps, les soldats c'étaient détournés de Pierre pour regarder, abasourdies, ce qui se passait. Solaris, très calmement, s'avança vers eux. A la vitesse de l'éclair, il les éventra tous. Tout n'était plus que sang, fer et sueur. Il semblait danser, voler, comme une guêpe. Au bout d'une longue minute de lutte, il ne laissa qu'un tas de cadavre sanguinolent. Puis, se désintéressant complètement de Pierre Bitant, Solaris Alamir se rua vers le chevalier de Mataniel, mais au dernier moment, celui-ci repris sa taille normale et stoppa d'un seul coup la course du guerrier almaari en le saisissant à la gorge.

"Je connais la danse-lame, et il faut plus qu'un petit sort de magie sylvaine pour m'arrêter... Héhéhé!"

Puis il entrepris d'étrangler l'elfe de la nuit qui, pour le coup, semblait vraiment en difficulté.

[Therion aux commandes... en espérant que ce sera correct]

Pierre était abasourdi en observant sous la contrainte la libération de l'elfe noir, qui se fit dans une danse de sang et d'acier.
Bien vite, l'almaâri s'était débarrassé de tous les soldats environnants, y compris de ceux qui maintenaient le demi-elfe au sol. Ces derniers étaient morts, une expression d'horreur peinte sur le visage. Solaris ne prit pas le temps de s'arrêter et poursuivit son oeuvre macabre, jusqu'à ce qu'il soit stoppé par le chevalier qui semblait contre toute attente connaître la technique utilisée par Solaris.

*Ces salopards ont bien failli m'avoir...*

Pierre reprit son souffle, puis ramassa son épée et son bouclier qui étaient tombés à côté de lui. En se retournant brièvement, il observa Aramis qui restait bouche-bée et l'homme de Mataniel en train d'étrangler Solaris.

"Eh merde, voilà qu'il va tuer notre sauveur... Bon, c'est le moment d'annuler ma dette..." grommela Pierre.

Avec discrétion, il s'approcha derrière l'humain et lui abattit son épée sur la nuque, en espérant que ce coup-bas sauverait la peau de Solaris, et surtout la sienne.

[T'en fais pas, ca ira ]

Alors que le soldat allait finir rôtit, une superbe action de ce dernier lui permit d’arrêter Aramis avant qu'il ne lance son sort en cassant le nez du sylvain au passage. L'elfe vit en se retournant, tout les cadavres et tout le sang qui jonchaient le sol, apparemment, il devra faire équipe avec Solaris durant l'affrontement, ironique quand on sait qu'il a failli le tuer auparavant. L'Almaari était dans une bien mauvaise situation mais, avant même que le mage ne puisse jeter un sort, son ami Pierre était déjà derrière l'homme de Mataniel, entrain de lui donner un coups d’épée. Un éclair maintenant serait dangereux pour son ami qui risquait d'être accidentellement touché. Il remarqua que son sang coulait sur son visage et avait bien tachée son armure/robe, il faudra faire quelque chose à ce sujet.

*J'y était presque, j'ai failli l'avoir ! Il a eu un coups de chance... Aie! Mon nez, je m'en occuperais plus tard, réfléchis Aramis, réfléchis!*

Aramis observa la zone de combat afin d'avoir une idée, et justement; une idée lui vint: le général était le seul adversaire restant, d'une grande force ni Aramis, ni Pierre, ni même Solaris ne pouvaient l’égaler. Il y avait cependant le colosse Djinder qui pouvait être un allié de poids face à leur ennemi commun. C'est donc rapidement que l'elfe se dirigea vers le draconien, ce dernier était encore un peu dans les choux à cause de la porte qu'il avait reçu précedement mais qui n'était pas plus amocher que ça. L'elfe s’adressa au passage aux filles qui, avant, étaient prisent en otage:

"Mais enfin, qu'attendez vous?? Fuyez!"

Une fois qu'il fut près du colosse, il déposa ses mains sur le crane du bonhomme et lui chuchota:

"Levez vous, on a besoin de votre aide. C'est une question de vie ou de mort... J'en appel aux pouvoirs de la nature."

A ces mots, une douce lumière s'échappa de la paume de ses mains mais, ces dernière étant sur la tête du malade, cette lumière n'était pas visible. Deux ou trois secondes de sort de soin suffiraient largement à soigner et à réveiller Djinder. L'elfe gardait toujours un oeil sur le combat afin de voir comment il se déroulait et, au besoin, éviter une attaque.