Le soleil vient de se lever, encore une belle journée...

[Vous savez, d'ordinaire, j'utilise les cours de SES pour réfléchir à ce que je vais faire, là, pas une minute ne passe sans que je m'amuse, alors c'est plus dur Comment diable vais-je m'en sortir cette fois? ]

L'étreinte du chevalier sur le cou de Solaris se faisait de plus en plus forte. Dans un râle gargouillant, l'assassin tentait de se libérer en arrachant les mains de son adversaire avec les siennes et en donnant des coups de pieds violents dans la cotte de maille qui ornait son corps mais sans succès. Pierre s'était approché discrètement du noble pour lui assener un coup d'épée fatal, mais d'une manière presque surnaturelle, comme si il avait des yeux derrière la tête, Domis de Straurard Khaminar ne se laissa pas avoir. D'un geste rapide, il se retourna et lança Solaris sur l'hybride, l'envoyant au sol, lui et son ennemi et pourtant allié temporaire, l'almaari. De là où il était à présent, Pierre pouvait voir le visage du soit disant vertueux chevalier. Ses yeux hautains étaient à présent révulsés et injectés de sang. Sa bouche au sourire arrogant était inerte et laissait échapper un peu de bave. Il n'avait là plus rien d'humain. Sur ses tempes battaient de grosses veines à la taille impressionante. Lentement, presque comme un zombie, il avançait vers ses deux ennemis. Il se passait quelque chose d'étrange.

Pendant ce temps, Djinder s'était réveillé. En fait, il n'était que légèrement K.O. et sur le point de se réveiller et les pouvoirs de l'elfe avait achevés de lui rendre ses esprit. Ses yeux s'ouvrirent brutalement et il regarda le sylvain en émettant un grognement qui devait probablement signifier de la gratitude. Puis il se releva mais n'alla pas s'en prendre au guerrier. En fait, avançant tout doucement, il parti voir le vieux proxénète qu'il prit dans ses bras et qu'il emmena derrière le comptoir où on pouvait l'entendre pleurer doucement.

[Lesquels d'entre vous pense que l'on est à l'extérieur? N'ai-je rien compris? J'édite ton message, Thérion/Pierre, pour le principe, mais t'inquiète, ta stratégie ne sera pas gênée, je vais remplacer l'eau de pluie par l'eau d'une carafe Et est-ce que je suis le seul à trouver que le verbe "capillotracté" était marrant au début, mais plus du tout depuis que tout le monde l'utilise? ]

La stratégie commune se révéla plus que payante. D'autant plus payante que l'homme avait déjà pataugé dans l'eau durant le combat. Le premier sort de Pierre avait déjà stoppé net l'homme dans sa marche. Ses bottes étaient collées au sol et ses chausses semblaient avoir fusionnées avec ses mollets, ou tout du moins, semblait y être rivées par des clous de glace. L'attaque d'Aramis, quant à elle, eût un effet encore plus grand. Son jet d'eau avait mouillé l'homme sur tout son dos à travers les mailles de son armure et les serpents de glace avait fait apparaitre une profonde couche de givre durcissait la côte de maille pour la transformée en sorte de camisole gênant les mouvements. Puis, soucieux de découvrir ce qui semblait contrôler le noble de Mataniel, le petit elfe scanna les éventuelles forces magiques qui traineraient autour de lui, mais d'un seul coup, il tomba en arrière, pétrifié par un terrible sentiment de peur. Dans son esprit, il voyait clairement un visage aux yeux entièrement rouge le fixant, le transperçant du regard. Un homme était là, quelque part, utilisant sa magie pour donner une force maléfique à cet adversaire qui n'était finalement plus qu'un pantin. La magie qu'il manipulait était affreusement maléfique. Elle n'était pas la nécromancie, pourtant, il semblait qu'elle soit intimement liée à la mort. Elle n'était pas un simple contrôle de l'esprit, car elle utilisait beaucoup trop d'énergie pour être un simple contrôle mental. Et d'ailleurs, d'où venait toute cette énergie? Une chose seulement était sûre, maintenant qu'Aramis l'avait identifiée, il se sentait capable de puiser dedans pour attaquer. Lentement, il se releva, et le visage s'estompa, néanmoins, la force maléfique était toujours là, et si elle n'était pas vaincu, alors Domis de Straurard Khaminar ne le serait pas lui non plus.

[Désolé c'est moi, j'étais persuadé que la scène se déroulait à l'extérieur du bordel. Mes excuses pour les confusions que ça à entraîné. Pour le verbe, très franchement, je ne le connaissais absolument pas.]

C'est avec un sourire triomphant que Pierre vit son petit tour fonctionner. L'homme était à présent figé grâce au soutien d'Aramis.

Il ne restait donc plus qu'à écarter cette menace de leur chemin.
Le demi-elfe se tourna vers Aramis, mais ce dernier semblait fixé sur la silhouette de leur ennemi. Il vit son expression passer d'une extrême concentration à la surprise, les yeux du sylvain étaient écarquillés.

*C'est pas le moment de bailler aux corneilles !*

" Aramis ! Ressaisis-toi, il faut qu'on se débarasse de ce type avant qu'on y passe une bonne fois pour toutes !"

Pierre leva son bouclier et tendit son épée, prêt à passer à l'attaque. Il jeta un coup d'oeil vers l'almaâri qui semblait se remettre doucement de sa strangulation récente.

Quelque chose ne tournait pas rond ici. L'humain de Mataniel semblait complètement fou à lier et animé d'une intention mauvaise... cela n'était pas normal et mettait Pierre mal à l'aise.

Le général avait finalement fuit la bataille mais cette dernière n'était pas terminée, il restait un ennemi de taille. Un ennemi qui était doté d'une grande puissance magique, surement plus grande que celle d'Aramis( pas très dur à faire en même temps). Les femmes de la maison close étaient à présent en sécurité, il n'y avait plus de garde, enfin, plus de garde vivant. Les paroles, un peu brusques, de son confrère Pierre lui remirent les pieds sur terre, l'elfe regarda pas la fenêtre et eu confirmation de ses spéculation: il voyait une silhouette sur la colline d'en face, leur ennemi. Aramis eu une boule dans l'estomac due à la peur qu'il avait ressenti quelques secondes auparavant.

"Laissons partir ce soldat, notre véritable énnemi, c'est ce mage là... " dit il en montrant une seconde l'homme du doigt.

Après cette courte phrase, il sortit de l'etablissement, faisant par ailleurs traîner sa robe dans les flaques de sang dont la cause était un certain Solaris. Aramis avançait d'un pas rapide et sûr vers l'inconnu, tout ses sens à l’affût pour capter les gestes de l'homme dont il se rapprochait et aussi, pour repérer d’éventuels complices...

*Prudence, prudence.*

Tout en avançant vers la colline, il lui cria :

"Qui êtes vous? Que nous voulez vous?"

Llyk courrait aussi vite qu'une gazelle, sautant pour esquiver les obstacles. Aramis était visiblement en danger, elle ne pouvait se permettre de trainer alors que c'était elle qui l'avait abandonné pendant son sommeil. Elle entendait Lucius qui courrait derrière elle.

Plus elle avançait, mieux elle distinguait des silhouettes au loin. Mais elle était surtout concentrée sur sa course et voulait à tout prix éviter de tomber.

Aramis n'était pas tout seul. Il y avait visiblement un autre homme avec lui. Mais ils étaient seuls contre une horde de soldats armés.

- ARRETEZ ! ARRETEZ ! hurla l'acrobate en arrivant.

[A la demande de notre chère divinité, je vais prendre sa suite - en espérant ne pas aller à l'encontre de ses projets.]

L'inquisiteur observait la scène d'un air satisfait, puis cria brièvement des ordres.

"Encerclez le bordel, et en vitesse. Je les veux morts ou vifs. Ramenez moi la tête du nécromancien, il est proche, je l'ai senti. Exécutez vous, soldats, pour notre Divin Empereur !"

L'homme saint (ou presque) descendit froidement de sa monture, il marcha d'un pas décidé vers Aramis qui semblait tétanisé.

"Vous, les elfes, avez toujours mis vos sales pattes en travers de notre chemin. Je vais donc désormais remédier à cela. Je connais l'existence de la prophétesse. Je vais vous éliminer, tous autant que vous êtes, pour le bien de l'Empire. Ensuite, ce sera au tour de ces hérétiques de draconiens de périr de notre main divine !"

Sans même réciter d'incantation, l'inquisiteur fit grandir une boule de feu dans sa main, pendant que ses soldats entouraient le bordel. Aramis était dos à l'entrée... entrer dans le bâtiment était peut-être son seul échappatoire. L'avenir le dirait bien assez tôt.

La situation était critique, catastrophique, Aramis se trouvait quasi-encerclé par une véritable petite armée de gardes fanatiques. Son ami Pierre avait prit la fuite, l'elfe était donc seul...ou presque, en effet, Llyk et Lucius avait rejoint la zone. Cela n'allait cependant pas changer grand chose à la situation, que pouvaient faire 3 individus dont, 2 mages de bas niveau et une acrobate contre des dizaines d'hommes en armure lourde et un inquisiteur surpuissant. Le sens stratégique du sylvain avait laissé place à l'instinct de survie, il tourna les talons et se précipita dans l'auberge. c'était la meilleur chose à faire car l'inquisiteur pendant ce temps avait fait apparaître une boule de feu.

*Jamais je ne me suis retrouvé dans pareille situation. Mes chances de survies sont très faibles. Fuir, je n'ai pas le choix!*


Une fois dans la maison close, il ferma la porte histoire de ralentir(un petit peu) d’éventuels poursuivants. Il ne remarqua même pas le fait que la bâtisse était déserte, l'elfe était tellement occupé à chercher une sortie. Et justement, ce fut fait car il repéra une fenêtre brisée. N'ayant pas vraiment le choix, il décida donc de s'enfuir par cette issue. Cependant, les gardes n’allaient certainement pas le laisser paisiblement se cacher. Le mage bleu vit que des bouteilles d'alcool étaient renversées ici et là sur le sol, un "petit feu" pourrait se répendre et donc allée jusqu'à la cave à vin, de quoi faire un joli feu d'artifice. C'est donc en courant vers la fenêtre qu'il envoya quelques petites flammèches sur le sol imbibé de vin, de bierre et d'autres choses inflammables. Il ne resta pas pour voir le résultat, il passa la fenêtre. Avec un peu de chance, peut être qu'il retrouverait Pierre. Si c'était le cas, le sylvain ne prendrait pas la peine de lui expliquer la situation et le tirerais par le bras en courant le plus loin possible. Si il ne rencontre pas Pierre(ou un de ses amis), il allait courir le plus vite possible mais tout seul.

[Oui je dis se qu'il fait, ca évite un RP inutile. ]

[Stratégie flamboyante s'il en est, Aramis... Je sais que ça arrange bien les affaires de quelqu'un... ]

[Au fait les deux sylvains, créez un nouveau sujet! ]

"On a plus qu'à se tirer vite fait d'ici, avant de se faire remarquer."

Lucius était soulagé. Il croyait sa dernière heure venue. Néanmoins, il se demanda si Llyk avait, comme lui, entendu ce que l'inquisiteur avait dit.

"Ramenez moi la tête du nécromancien, il est proche, je l'ai senti."

Y avait il un autre nécromancien dans les parages? C'était peu probable. Le temps que le mage "saint" arrive à le localiser, le nécromancien en question ne devrait pas le perdre en vaines pensées. Il acquiessa donc de la tête la décisions enfin raisonnable de l'accrobate et s'éloigna au petit trot avec elle.

*DU nécromancien? Savait ils que j'étais là avant de venir? Sont ils venus pour moi? C'est impossible... En tout cas, ils me cherchaient et maintenant, ils savent que je suis dans le coin! Il faut que je parte au plus vite d'ici...*

Mais une odeur de brûlé qui commençait à se faire sentir le tira de ses pensées. Le duo était maintenant assez loin de la maison close, mais l'odeur réveilla en Lucius un désir de vengeance. Vengeance qui, en plus, pouvait, avec la présence d'un inquisiteur en ville, de se faire un nom en faisant parler de lui. Il s'arrêta brusquement de courrir et attrapa Llyk par l'épaule. Il la regarda d'un air sérieux qui en fait donnais au moment un solennel ridicule.

"Ecoute Llyk, j'ai encore quelque chose à faire ici. Trouve toi une monture, trouve Aramis et allez au village sud le plus proche du village, d'accord? On se retrouvera là bas, je vous retrouverais. Si je ne vous y ai pas rejoint demain soir, partez. Je ne sais pas ce que ces soldats font ici, mais ça ne présage rien de bon. Moi, j'ai encore une affaire à rêgler ici et je ne veux pas que tu y soit melée."

En vérité, si Lucius ne voulait pas que son amie participe à son "affaire", ce n'était pas parce qu'il avait peur qu'elle y prenne des risques, mais parce qu'il se souvenait qu'elle avait sévèrement protesté quand le dernier des Mortis avait menacé le monstrueux Igor. Fixant toujours Llyk, il attendit sa réponse.