Le soleil vient de se lever, encore une belle journée...

Lucius était ahuris. Sa stratégie avait marché, certe, mais trop bien. Les crétins avaient crus à une attaque de démons et s'étaient enfuis, attirant le monstre dans la salle. Mais bien loin de faire preuve de bravoure, celui-ci était parti se cacher dans la cuisine avec sa patronne. Tout cela était trop incohérent pour être prévisible, et le jeune homme se sentait pris de cour. Comment diable pourrait il faire du feu? Perplexe, il sortie de sa cachette et se gratta la nuque. Il était désemparé. Il se gratta la tête et observa la pièce. Il n'y avait ici aucune chandelle allumée, l'aubergiste devait probablement utiliser le feu du foyer pour les allumer le soir venu. La situation semblait inextricable, puisque ce feu devait être dans la cuisine où se trouvait le duo de monstre de foire... Dans un soucis de sécurité, il installa une chaise sur la porte qui le séparait de ses ennemis pour empêcher que l'on puisse l'ouvrir sans percer le sol qui semblait encore assez résistant pour tenir un moment à des assauts répétés puis il repris son questionnement. Il se demanda si le bois de la table et des chaises qui semblait avoir une centaine d'années serait assez sec pour que quelques étincelles suffisent à y mettre le feu. A bien y réfléchir, il estima que c'était probablement la meilleure solution. Il attrapa une chaise qu'il détruisit d'un coup sec du pied. Il remercia Dieu que le bois fût si fragile car il ne se serait pas attendu à réussir du premier coup, puis, il sortie une minute, prenant bien soin de ne pas se faire voir par Llyk, afin de trouver une pierre semblant convenir à la manœuvre. L'opération fût relativement simple puisque les alentours de l'auberge n'était pas entretenus et semblait aride comme en plein désert. Il ramassa une poignée de cailloux d'une taille suffisante et les ramena à l'auberge où il tira son épée, versa le contenu de la première bouteille venu sur le bois des chaises et entrepris de faire des étincelles en frottant son épée sur les cailloux. L'opération ne fût pas aisée mais au bout de quelques cinq minutes à aiguiser son épée, une gerbe d'étincelle vola dans les air et vint grandir brusquement, bien plus que le jeune nécromancien ne l'aurais cru, dans l'alcool. Surpris, celui-ci ne pût s'empêcher de faire un pas en arrière. Il contempla son oeuvre de destruction un court instant et repris ses esprits : il fallait agir avant que Llyk ne se rende compte de ce qui se passait. Il attrapa donc une bouteille dont il renversa le contenu dans une chambre à l'étage, puis une autre, puis une autre, puis le couloir, puis l'escalier, par bonheur, l'alcool de mauvaise qualité ne manquait pas ici. Il finit par en asperger dans la grande salle, se ménageant tout de même une échappatoire, pour relier le tout à son feu, attisé de temps à autre par une rasade de cette drôle de boisson. Les flammes étaient belles et se répandaient comme de l'eau. Les effluves d'alcools brûlaient avec douceur le nez du jeune, c'était un terme peut être un peu trop doux, amateur d'alcool qui, répandant partout l'alcool destructeur, commença à boire une rasade de son allume feu avant de le donner aux lêchantes flammes de l'enfer qui, bientôt, alerterais tout le quartier. Il bût et fit brûler. Puis il commença à chanter d'une voix avinée.

"Dans ton ventre sommeil un feu ardent, éphémère délectable et surprenant, mais parfois trop soudain, trop violent, emporte tout et cause beaucoup de tourments!"

Puis il hurla, toujours la voix entrecoupée par la bouteille qui touchait ses lêvres :

"Je t'avais dit de me respecter! Personne ne manque de respect à Lucius, dernier comte de Mortis et de Balthor, sans s'en repentir! Personne! Je suis votre seigneur et maître, et il est temps de le comprendre! Cette auberge est mon école, ce feu est mon apprentissage, et ta mort sera mon exemple pour les mauvais élèves!"

Puis il attrapa les dernières bouteilles, les glissa sous sa cape, la gonflant cette fois assez clairement, et, les flammes devant maintenant assez fortes pour être vues de l'extérieur, il sortie pour retrouver Llyk.

*Malpeste, cette fois, elle va méchamment me tirer les oreilles.*

Dans sa fureur, il n'avait même pas pensé à chercher la caisse. Il voulait juste la vengeance, la vengeance, le respect, le pouvoir et peut être aussi un peu l'alcool. Et quelque chose en lui aussi. Quelque chose qu'il ressentait en tuant. En dominant quelqu'un, surtout quelqu'un de plus fort que lui.

Le feu s'était rependu à une vitesse hallucinante, prouvant en même temps la mauvaise qualité de l'alcool. Lucius se retrouva aux coté de Llyk, mais en même temps, les 2 compères pouvaient entendre le bruit d'une fenêtre qui se brise, un peu plus loin, peut être du à la chaleur... Bref, le duo avait intérêt à quitter les lieux car, un autre bruit avait fait son apparition et allait crescendo, un bruit d'armure de pas lourd et une voix qui disait: Les hérétiques sont surement là! Attrapez-les au nom de l'empereur!!!!

Les gardes arrivaient...

[Bravo!! T'as reussi à mettre la barre de mana!! cheers

...par contre, on a plus de barre d'XP Laughing

Et, je ne vois plus l'école d'évocation dans la liste des talents, c'est peut être voulu mais je prefère te le dire. Razz

]

[Oui, je me suis dit que la barre de mana était plus importante que celle d'XP car en fait, on ne peux afficher que 3 trucs alors... Pour l'évocation, c'est bizzare! J'espère que j'ai pas fait une bourde Neutral

]

[J'ai rien foiré du tout, le code est toujours le même, je vais me débrouiller, mais merci]

[ T'as foiré le code, t'as effacé une balise spoiler ou un truc du genre et toute une partie du post est dans le spoiler du truc d'alchimie... ]

[J'ai rien effacé, j'ai juste mal copié une balise]

Llyk patientait calmement, adossée aux murs de l'auberge dans un coin d'ombre. Tout d'un coup elle se mit à entendre des craquements, à sentir une odeur de brûlé.
La jeune femme se redressa et fit face au mur tout en reculant. De la fumée noire ! L'auberge prenait feu ! C'était donc ça le dessein de Lucius ? Alors qu'elle allait escalader pour voir s'il était toujours en vie, elle l'entendit hurler à tue tête.

"Je t'avais dit de me respecter ! Personne ne manque de respect à Lucius, dernier comte de Mortis et de Balthor, sans s'en repentir ! Personne ! Je suis votre seigneur et maître, et il est temps de le comprendre! Cette auberge est mon école, ce feu est mon apprentissage, et ta mort sera mon exemple pour les mauvais élèves !"

Llyk était horifiée. Elle se précipita vers la sortie, haletante. Lucius était là, titubant légèrement et sentant le mauvais vin à 100km à la ronde.
Le feu allait attirer les soldats, c'était certain. Ils n'avaient plus une seule minute à perdre. Et pas question de partir sans cheval.

- Mais quel imbécile ! grogna-t-elle en jetant un regard noir au nécromancien.

Elle agrippa le col de Lucius par l'arrière et commença à courir frénétiquement à la recherche de chevaux. Rien. Et les gens commençaient à s'agiter pour voir ce qui causait cette fumée noire qui indiquait dangereusement leur position. Elle glissa dans une ruelle étroite et ombragée , toujours en trainant Lucius d'une poigne de fer.
Elle le jeta contre un mur, à couvert derrière un tonneau et s'y précipita elle aussi.[/i]

- Crétin, crétin, crétin ! chuchota-t-elle, mauvaise, tout en le frappant à l'épaule.

Lucius était sérieusement émeché. Il entendis des cris de soldats et compris que Llyk l'avait attrapé par le col.

"Mais quel imbécile !"

Elle commença à chercher frénétiquement une monture, en tout cas, c'est ce que le jeune homme imaginait, tout en trainant son fardeau vivant qui ne se révolta pas, ne voyant pas de raisons de résister. Le feu semblait se gonfler, et les flammes devaient à présent se voir de loin. Une légère et affreuse odeur de viande grillée se dégageait du brasier et donna la nausé au nécromancien. De toute évidence, l'accrobate avait perdu tout espoir de trouver un cheval en ville, elle finit donc par trainé son ami pyromane dans une ruelle pour se cacher derrière un baril puant la saumure. Puis, elle se mît à frapper le pauvre ivrogne en grognant :

"Crétin, crétin, crétin !"

Le choc du coup, l'odeur de viande brûlée et de saumure, l'alcool, s'en était trop pour l'estomac du jeune noble qui eut un horrible relant et vomi sur le côté avant de tomber en arrière, dans les vapes, mais toujours conscient.

"On doit... On doit partir d'ici sans cheval, ouai... On en trouvera plus de toute façon, ils doivent me chercher partout à présent... Tu aurais dû partir quand je te l'avais conseillé... Aaaargh... Il faut qu'on atteigne la sortie du village par nos propres moyens, non? ... Arf."

"Oui, je vous le conseil..."

La voix caverneuse d'Igor, qui avait surgit sur leur droite, résonna dans la tête du nécromancien qui aurait bien du mal à savoir si c'est une illusion ou non. Llyk par contre pouvait elle, être sur qu'Igor se tenait bel et bien devant eux. Le regard dur, le visage noirci, il s’avança devant le duo en déployant tout ses muscles, se qui lui fit gagner quelques centimètres encore. Il agrippa Lucius par la gorge d'une seule main, à une vitesse impressionnante et le leva bien à deux metres du sol. Il parla en même temps:

"Qu'est ce que je vous ai fait pour que vous fassiez brûler l'endroit qui me permettais de manger à ma faim et d'être à l'abris du froid? J'ai été aimable et serviable avec vous, alors, Pourquoi?!"

Il lâcha le jeune homme aussi rapidement qu'il l'avait attrapé, il n'était pas un meurtrier et ne voulait pas le devenir. Il jeta un regard froid à Llyk, un regard qui exprimait son incomprehension, il prit la parole en parlant à voix basse:

"On doit partir, l'inquisition vous cherche, vous et moi. Je connais le village par coeur, hâtons nous!"

Il traîna Lucius(qui devait se sentir bien fragile) par le col et avança à travers les ruelles en étant le plus discret possible...

[Avec le coup de la vitre brisée, je l'avais senti venir... Llyk, j'te laisse parler, Lucius cuve un peu Laughing

]

La taille monstrueuse d'Igor avait éclipsé le peu de lumière qui passait dans la ruelle. Comment diable pouvait-il passer dedans d'ailleurs ?!
En fin qu'importe, Llyk avait regardé, impuissante, Lucius se faire brutaliser. De toute manière il n'était plus vraiment conscient et ne s'en souviendrait certainement pas.

Le géant les invita à partir assez sèchement, ce qui était compréhensible. Llyk marchait dans le sillage d'Igor.

*Mais... Qu'est ce qui ne va pas chez moi ?!*

Llyk ne se sentait pas coupable. A vrai dire, elle n'avait pas directement pensé à Igor quand l'auberge brûlait. Pas du tout en fait. Elle avait pensé à Lucius. A l'énorme connerie qu'il avait faite.
Mais pas à Igor le gentil monstre à moitié calciné.
Elle secoua la tête pour se remettre les idées en place et déclara d'une voix feutrée :

- Ne lui en voulez pas personnellement, il avait de bonnes raisons de faire ceci. Et puis cela vous permettra de tourner la page. On n'est pas obligé de rester là où on est. On a toujours le choix. On peut changer.

Alors que Lucius cuvait doucement sa boisson, le monstre Igor avait fait son apparition dans la ruelle, la bouchant presque entièrement. Le jeune homme certe aviné n'était pas pour autant inconscient, et voyant la menace, il se redressa légèrement contre le mur et mis la main à son épée, mais il était trop tard de toute façon. Le géant l'avait soulevé de terre en l'étranglant à moitié sans pour autant que le nécromancien ne se débatte. Il avait une autre idée en tête.

"Qu'est ce que je vous ai fait pour que vous fassiez brûler l'endroit qui me permettais de manger à ma faim et d'être à l'abris du froid? J'ai été aimable et serviable avec vous, alors, Pourquoi?!"

Lucius posa ses mains sur celles cagneuses de son adversaire, et commença à en tirer une force qui allait bientôt le remettre d'aplomb comme s'il venait de se lever. Malheureusement, la bête humaine le lâcha avant qu'il n'ai vraiment commencé à récuperer. Le choc fût rude, et la suite du voyage le fût tout autant. Igor et Llyk en effet, entreprirent de quitter la ville en trainant Lucius comme un mal propre en le tirant par le col de sa chemise. Néanmoins, celui-ci ne perdit pas son temps. Chaque minute qui passait le rendais plus frais et finirait pas affaiblir le monstre (bien que celui-ci semblait assez gros pour tenir des heures entières à ce régime...) Le jeune homme se décida à ne rien faire et à jouer le mort jusqu'à ce que le monstre s'écroule ou jusqu'à ce qu'ils aient enfin quitter la ville, et se cramponna donc du mieux qu'il le pouvait pour ne pas souffrir de ce rude trajet vers des contrées plus calmes. Il se contenta juste de bredouiller quelques mots afin de ne pas laisser ses camarades faire d'âneries :

"Le sud... Il faut aller au sud..."

Llyk eu comme toute réponse une sorte de grognement qui indiquait que le géant n'avait pas trop envie de parler, il continuait d'avancer sans accorder un regard à l'humaine. Parfois, la tête de Lucius se cognait"accidentellement " sur une pierre ou sur un tonneau. Cela ne le blessera pas trop, il aura au pire la tête pleine de bosses. Au bout de quelques minutes, le trio arriva au niveau de la sortie, cette dernière n'était pas gardée, pas encore. Le colosse laissa tombé le jeune pyromane au sol, sa tête était tombée dans un flaque de boue, mais ça encore, ce n'était qu'un "accident".

"Nous voila arrivé à la sortie, fuyez, vous aurez le choix entre le village et un petit bosquet pour vous cacher. Je vous conseillerais le bosquet, la garde est profondément implantée dans la ville. Emportez votre...ami et cachez vous. Moi je..."

Son regard devint triste...

"...je vais attirer l'attention des gardes de manière à les emmener de l'autre coté du village et les mettre sur une fausse piste. Adieu mademoiselle j'espere que vous vous en sortirez vivante. Prenez ca, vous en aurez plus besoin que moi, après tout, les linceul n'ont pas de poche.."

Il sortit de sa poche une sorte de tissus noué comme une bourse dans lequel il y avait un contenu plutôt lourd et le confia à la jeune femme. Cela fait, il fit demi tour et s'engouffra dans une ruelle sombre laissant l'humaine sur place...

[Je suis obligé, en toute amitié, de te mettre en garde, Aramis. C'est parfois difficile, et je sais de quoi je parle, mais j'estime qu'utiliser des responsabilité de MJ pour son propre compte est non seulement immoral mais en plus, pas forcément bon pour le réalisme du RP. Je te conseille donc de faire attention à l'avenir, c'est tentant, mais un conflit d’intérêt, ça t'apportera rien de bon et ça n'apportera rien de bon au RP, non? Neutral

]

Après un voyage chaotique et relativement long, Lucius se sentait d'attaque pour écraser qui que ce soit. C'était peut être un peu exagéré. D'autant plus que le colosse semblait ne pas avoir réellement souffert du sort du jeune mage. Vint le moment de la fin de cet affreux trajet. Lâchant son fardeau sans la moindre douceur, le monstre envoya les cheveux soigneusement coiffés de Lucius dans la boue. Cela scella définitivement l'intention de Lucius d'en finir.

"Nous voila arrivé à la sortie, fuyez, vous aurez le choix entre le village et un petit bosquet pour vous cacher. Je vous conseillerais le bosquet, la garde est profondément implantée dans la ville. Emportez votre...ami et cachez vous. Moi je... je vais attirer l'attention des gardes de manière à les emmener de l'autre coté du village et les mettre sur une fausse piste. Adieu mademoiselle j'espere que vous vous en sortirez vivante. Prenez ca, vous en aurez plus besoin que moi, après tout, les linceul n'ont pas de poche.."

Puis d'un geste lent, marquant à lui seul un au revoir, il tendis une bourse bien gonflée à la jeune amie de Lucius qui se réjouissait de plus en plus. Il n'aurait même pas à dépouiller le corps du monstre quand il en aurait finit. Une fois qu'il en eût fini, il fît volte face et tourna le dos au nécromancien haineux, ultime erreur dont le jeune noble espérait qu'il n'aurait pas le temps de se repentir. Mieux encore, il entra dans une petite ruelle où personne ne lui viendrait en aide. Sans même perdre une seconde, sans même prévenir Llyk, Lucius se rua à toute vitesse à la poursuite du grand Igor, décrochant tout en courant, sa dague de sa cape. Il le rejoint vite, et, bondissant, il sauta sur son dos et le chevaucha comme un cheval. Il fallait agir vite, car un rodéo sur le pauvre bougre ne pourrait être qu'une terrible défaite pour le maigre Lucius, aussi doué soit il pour l'équitation. Il plongeât donc la dague brillante dans le dos d'Igor une première fois, puis, sans attendre, une deuxième fois, et une troisième, et une quatrième, libérant toute sa rage et désinhibé par l'alcool. Loin de s'arrêter là, il attrapa la bête humaine par les cheveux et l'égorga avec une certaine jouissance avant de recommencer à le poignarder. Tout cela c'était passé très vite, en l'espace de deux ou trois secondes. La bête s'effondra. Elle était forte, résistante, était elle morte? Lucius avait le coeur gros. Maintenant qu'il était calmé, il se rendit compte que l'homme n'était pas mauvais. Qu'il était juste la victime d'un affreux concours de circonstance, et que, misérable, il avait tout donné, tout risqué pour les sauver, eux qui avait pourtant détruit tout ce qu'il avait. Ne prenant même pas le temps de vérifier l'évidence, le jeune homme tomba à genoux et pleura. Ses mains, ses vêtements, sa cape dégoulinait de sang. Le sang se mêla aux larmes. Il avait tué un innocent, plus qu'un innocent, un héros, et il ne savait même pas pourquoi. Pour vider une haine qu'il avait emmagasiné depuis des années contre des tout puissants, contre un système, dont l'homme qu'il venait de massacrer était aussi la victime. Il se sentait honteux et misérable, mais plus encore, il se sentait bien. Sous le chaud Soleil de midi, Lucius, dernier comte de Mortis et de Barlthor, seigneur et maître de ses terres, était à genoux dans la poussière, couvert de sang et de boue, aviné, devant le cadavre d'un héros de son temps. Un héros qu'il avait détruit pour rien.

[Je tiens à le préciser tout de suite(j'allais le faire ce matin mais tu m'as pris de court), c'est juste un moyen que j'ai trouvé pour me débarasser d'Igor de facon héroique, après ca aurait été au futur MJ (Asgard je suppose) de décider de la suite(s'il réussit ou pas...), justement, pour eviter tout conflit d'interêt. Very Happy

Mais bon, c'est inutile maintenant Laughing

Tu aurais pu m'en parler par MP avant quand même, je t'aurais expliquées mes intentions, tu me connais, je t'aurais pas mentis... Rolling Eyes

]

[Mais je te parle pas d'Igor moi Razz

Je te parle du bosquet Rolling Eyes

On sais tout les deux qui on va retrouver par hasard dans le bosquet, et c'est contre ça que j'te met en garde, pas contre le fait que tu ai sauvé Igor, ça, on le fait avec tout les PNJ Laughing

]

Llyk avait lancé un regard remplit d'émotions à Igor quand il lui donna sa bourse pleine de noblons. Elle était heureuse, et savait que cet argent servirait pour la bonne cause.
Elle le remercia d'un hochement de tête et le regarda partir, les yeux remplits de larmes de joie.

Puis vinrent les larmes d'horreur.

Sans prévenir, Lucius avait sauté à la gorge du gigantesque Igor.

Il l'avait poignardé alors qu'il avait le dos tourné. Plusieurs fois. Dans une barbarie innimaginable. Llyk était pétrifiée, horrifiée, désarmée. Elle n'avait rien vu venir, elle pensait que Lucius était inconscient.

Le nécromancien, à présent à genoux, pleurait toutes les larmes de son corps, couvert de sang. Du sang de leur sauveur. La jeune femme le regarda, les yeux exorbités. Il avait agit par folie. Il regrettait.

- Ils ne doivent pas être bien loin !

Llyk revient à ses esprits. Il fallait partir, vite. Elle secoua la tête, accrocha la bourse à sa ceinture et courrut jusqu'à Lucius. Il était en état de choc, aussi, elle lui donna une baffe monumentale.

- Bouge ! Au bosquet, et vite !

"Bouge ! Au bosquet, et vite !"

Lucius était toujours à genoux au soleil, quand Llyk arriva, lui décrocha une redoutable gifle qui les ramena parmi les vivants et quand il entendit que les gardes étaient toujours à leur trousse. Conscient du danger, il se releva et déguerpit à toute jambes avec son amie. Leur objectif était le bosquet, mais si les gardes étaient si proches, cela les empêcheraient-ils de les retrouver? Peu importait. Chaque pas était lourd d’inquiétude et à chaque minute, la peur d'être pris faisait accélérer le nécromancien. Fort heureusement, la traversé de la plaine vers les quelques arbres ne fût pas longue et les deux amis firent bien vite dans la petite forêt. Arrivé, Lucius s'appuya sur ses genoux pour reprendre son souffle, plus il écarta quelques branches et pût constater qu'ils n'avaient pas l'air d'être suivit. Sans attendre, il s'installa sur un tronc.

"Fiuu... Et bien quelle course! On risque d'avoir du mal à trouver où se loger dans les auberges, maintenant héhéhé!"