Marche solitaire... [Terminé]

"Alors euh... Que comptez vous faire maintenant? Que diriez vous de rester avec moi? Nous pourrions dès demain essayer de retrouver ce pauvre Aramis et ensuite partir à l'aventure je ne sais où pour profiter de notre jeunesse pour prendre des risques inconsiderés et inutiles, non?"

Llyk le toisa avec amusement. Elle s'adossa à l'arbre mort, détrempée et répondit avec entrain :

- Tu es de bonne compagnie Lucius, j'accepte de rester avec toi.

Elle lui donna une petite tape sur l'épaule et se sentie soudain vidée de touté énergie. Elle avait beaucoup marché aujourd'hui, et ce dans des conditions des plus déplorables : pluie, vent, orage... Rien d'étonnant à ce qu'elle soit extenuée. De plus, sa petite virée dans les égoûts de Taâk'in n'avait pas été de tout repos non plus.
L'abrobate bailla.

- Et si on allait dormir un peu, hein ?

"Tu es de bonne compagnie Lucius, j'accepte de rester avec toi... Et si on allait dormir un peu, hein ? "

Lucius se tourna vers l'auberge. Décidement, même de l'extérieur, elle avait l'air minable. L'enseigne pendait lamentablement, uniquement retenue par une des deux chaînes prévues à cet effet, le vent faisait taper les volets en bois pourrie contre les fenêtres dont certains carreaux étaient cassés, et des tuiles s'envolait du toit comme autant d'oiseaux vers une mort certaine. Puis il se retourna vers son amie. Celle-ci, tout comme lui, avait vraiment l'air épuisée.

"Tu es vraiment sûre de vouloir dormir la dedans? C'est pas comme si on avait le choix, mais si tu avais une autre idée... Je serais preneur..."

"Tu es vraiment sûre de vouloir dormir la dedans? C'est pas comme si on avait le choix, mais si tu avais une autre idée... Je serais preneur..."

Une violente raffale fit tituber l'acrobate. Elle se boucha une oreille et cria pour se faire entendre.

- On a pas le choix ! Créer un abri demanderait trop de temps, et avec cette tempête c'est impossible ! Il nous faut un toit Lucius, même si il s'envole !

Elle regarda l'auberge. Miteuse. C'était le seul adjectif qui lui venait à l'esprit. Mais ils n'avaient nulle part où aller.

"On a pas le choix ! Créer un abri demanderait trop de temps, et avec cette tempête c'est impossible ! Il nous faut un toit Lucius, même si il s'envole !"

Lucius regarda à nouveau l'auberge. De toute évidence, si Taâk'in lui avait porter bonheur, maintenant qu'il en était (presque) loin, le malheur revenait. Llyk avait raison, leur seul espoir consistait à dormir dans ce taudis... L'envi de ne pas payer se faisait grande, mais les hommes la dedans étaient trop nombreux pour Lucius, en tout cas, pas si il n'utilisait pas ses pouvoir... Résigné, il marcha comme un zombie (ironie du sort) vers la porte en bois vermoulue qu'il poussa sans énergie. A coté de l'extérieur, il fallait bien avouer que l'intérieur, même avec ses courants d'air et ses fuites, semblait un véritable havre de paix. Le jeune homme s'approcha lentement du comptoir où était retourné la grosse aubergiste.

"Excusez moi, nous aimerions deux chambres s'il vous plaît. Pour une nuit."

Il y a gros, et gros mais alors là, l'aubergiste était tout bonnement énorme. Elle se retourna vers Lucius et lui souria de son unique dent. Son quotient intellectuel était visiblement faible, elle s'adressa au jeune homme d'une voix forte et avec un "léger" zozotement :

"Bonzour mon zer ! Deux zambre ? Ouais, on a za , 10 noblons la nuit. Mais vous z'êtes tellemet mignons comme garzon que ze peux vous la faire à 7 nobons."

Elle accompagna sa phrase d’un clin d’œil qui laissait apparaitre son intérêt pour Lucius.

"Bonzour mon zer ! Deux zambre ? Ouais, on a za , 10 noblons la nuit. Mais vous z'êtes tellemet mignons comme garzon que ze peux vous la faire à 7 nobons."

La situation virait à l'horreur. Lucius fixa l'affreuse moustache de la "femme" qui lui faisait face et chacun de ses mots sonnait dans tête comme autant de coup de tonnerre. Il la regarda une nouvelle fois, et, hésitant, se tourna brièvement vers Llyk pour revenir à la dure réalité.

"Bon alors va pour 14 noblons? On paye demain matin ou... ?"

Dehors, le temps ne s'arrangeait pas, et c'était une bonne chose pour l'auberge, car à 7 noblons la chambre de taudis, même sous la pluie Lucius s'en serait allé. Malgré sa terrible envie, il était hors de question qu'il pose ses lèvres sur une des choppes de l'auberge et il se jura que demain, il irait s'acheter une flasque d'alcool. Quelque chose de fort. Il en aurait besoin.

"Bon alors va pour 14 noblons? On paye demain matin ou... ?"

Llyk avait contemplé la scène, amusée, jusqu'à ce que le prix de la chambre fut fixé. Cher, mais pour une fois, elle pouvait payer. Elle s'approcha de Lucius et lui souffla au creu de l'oreille, en pouffant légèrement :

- Je crois que tu as un ticket...

Elle s'écarta et lança un sourire poli à l'aubergiste.

- Plutôt demain matin.

"Parfait ! Mademoizelle, igor va vous conduire à votre zambre. Ze m'occuperais de ce charmant zeune homme. IGOOORRR!! Viens izi incapable, y a des clients !!"

Cela dit, un homme passa une porte, enfin un homme, c'est vite dit. En effet une abomination fit son apparition, sans cheveux, les dents noires, vêtus par des vêtements crasseux et qui dégageait une odeur pestilentielle. Il se mit sur le coté de la porte et d'un geste, invita Llyk à la suivre. Est-il nécessaire de préciser que cet homme était plus qu'inquiétant ?

"Parfait ! Mademoizelle, igor va vous conduire à votre zambre. Ze m'occuperais de ce charmant zeune homme. IGOOORRR!! Viens izi incapable, y a des clients !!"

Un genre de monstre de Frankenstein fît son apparition dans la pièce. Chauve, les dents visiblement dans un état minable et habillé de haillons. De toute évidence, il voulait emmener Llyk. Le sang de Lucius ne fît qu'un tour. Avant que l’acrobate n'ai pût faire un pas, il l'attrapa par l'épaule.

"Au fait Llyk! J'ai oublié de vous rendre votre épée!"

Ceci dit, il décrocha son épée et son étui de sa ceinture et les lui donna en lui lançant un regard qui voulait dire "Soyez prudente". Évidement, Lucius ignorait que Llyk était armée, mais de toute façon, mieux valait une épée qu'un couteau...

"Parfait ! Mademoizelle, igor va vous conduire à votre zambre. Ze m'occuperais de ce charmant zeune homme. IGOOORRR!! Viens izi incapable, y a des clients !!"

Le dénommé Igor fit son apparition. Un frisson parcourut la nuque de l'acrobate. Il puait le vice et la malhonnêteté à des kilomètres à la ronde. Au même moment, Lucius posa une main sur son épaule...

"Au fait Llyk! J'ai oublié de vous rendre votre épée!"

Llyk comprit tout de suite et lui adressa un hochement de tête qui voulait dire merci. Elle avait déjà deux lames courtes mais face à un colosse comme celui ci, on était jamais trop prudent. Elle prit donc l'épée et la glissa dans sa ceinture.

- Bonne nuit l'ami !

* Et fais gaffe à toi *

Elle jeta un dernier coup d'oeil suspect à l'aubergiste et tourna le dos.

De toute évidence, la jeune femme avait compris le message. Elle prit l'épée et s'en allat vers le drôle de type. Lucius ne pût s'empêcher de prier pour que cette épée porte plus bonheur à son amie qu'à celui qui l'avait avant, un garde assomé que Lucius avait égorgé sans scrupule au Siège Imalien. Puis il se tourna vers sa charmante hôtesse, oubliant un peu les joueurs de carte qui, eux même, semblait l'avoir oublié.

"Vous n'avez pas besoin de m'accompagner, ne vous dérangez pas, dîtes moi juste où est la chambre et je me débrouillerais..."

Le planché sale et cassé, les escaliers poussièreux... Cet endroit avait tout ce que l'on pouvait attendre d'un véritable taudis...

Igor mena Llyk à travers un couloir sombre et sale comme le reste du bâtiment. C'était vraiment une atmosphère horrible pour toute personne normalement pensante. Le duo arriva finalement devant une porte avec un signe gravé dans le bois. Cela ressemblait à un 2. L'humanoïde ouvrit la porte, jeta négligemment la clé dans la pièce et et s'en alla laissant de ce fait l'acrobate en plan au beau milieu du couloir.

De son coté, Lucius devait à présent faire face à une montée d'affection de la part de l'aubergiste :

"Non non non mon mignon, le zervize est trez impotant pour nous, je vais vous zy conduire perzonellement."

Elle ouvrit une porte et fit un clin d'œil au nécromancien l'invitant également à la suivre.

Llyk marchait légèrement en retrait de la chose nommée Igor. Le couloir était vraiment sale, les murs auréolés à cause des fuites d'eau... Enfin au vu de l'odeur, ce n'était pas que de l'eau. La jeune femme supposa même d'avoir vu un rat courir au ras du sol.

Quand elle entra dans la chambre, elle ne trouva que très peu de réconfort. La pièce était petite, éclairée d'une bougie quasi finie. Le tissu qui couvrait les murs était déchiré, si bien qu'on pouvait voir les mites ronger le bois. Elle sentait que le sol collait un peu sous ses semelles aussi...
Le lit n'était que très peu accueillant. Llyk craignait qu'une colonie de perçe-oreilles soient cachés sous les draps... Mais elle était exténuée et quitte à choisir entre un sol graisseux ou un lit infesté d'insectes...

La jeune femme s'assit prudemment sur le lit et se roula en boule dessus, sans se glisser sous les couvertures. C'était dur, l'édredon grattait, mais Llyk n'en tenait pas compte et sombra bien vite dans le sommeil.

Du coté du nécromancien, la situation se montrait désespérée.

"Non non non mon mignon, le zervize est trez impotant pour nous, je vais vous zy conduire perzonellement."

Le monstre avait visiblement l'intention de faire de Lucius son dessert et cela n'était pas dans les intention du jeune homme. Une minute, l'idée lui était venue de lui dire qu'il était marié avec Llyk pour lui faire croire qu'il était indisponible, mais le fait qu'ils dorment dans deux chambres séparées rendait cette stratégie incrédible, il en était de même du fait qu'il l'appelle Llyk et pas par des mots doux ridicules. De plus, cette situation pouvait se retourner contre lui. Si l'ours était vraiment atteint, cela pouvait devenir dangereux pour Llyk... Et puis il y avait ce Igor... Drôle de nom, du reste... Nan, pour le mage noir, la solution la plus efficace était sûrement une arme, aussi décida t-il de suivre la grosse femme et de profiter qu'elle ai le dos tourné pour cacher sa dague (en ce moment dans sa poche) dans sa botte. Ainsi, il pourrait la sortir et prendre la grosse en otage, voir même la tuer si il le fallait, au cas où il n'aurait pas d'autres solutions. Quoi qu'il en était, il suivit la femme jusqu'à sa chambre, espérant que celle-ci serait propre et que son hôte le laisserais tranquille. En marchant, il songeait à l'immensité du monde, aux diversités des paysages. Jusqu'ici il ne les avait entrevus que dans des livres sont forme d'écrit ou de gravures. Mais maintenant, il les avaient presque à porté de main. Sa magie était devenue presque forte et il n'avait même plus peur de la grosse femme ou de ses accolytes situés dans la salle de l'auberge... Il avait soif, soif d'alcool certe, mais aussi soif de découverte, de richesses, de pouvoir! Il voulait visiter les villages elfes cachés dans Simëdan, explorer Silverleaves, camper à Vruükal : la vallée maudite dont personne n'était jamais revenu. Il voulait être partout à la fois dans ce monde... Partout... Sauf ici. Il eu une pensé pour le petit Aramis, seule dehors sous la tempête, et en voulut un peu à Llyk de l'avoir abandonné, mais il se dit que cela importait peu. Le "petit" Aramis était déjà un vieillard qui devait pouvoir se débrouiller seul... à moins qu'il ne soit en fait qu'un enfant qui avait besoin d'aide... Ou peut être qu'il n'était pas si naïf que ça... De toute façon, il était fort, il survivrait. Il se demanda pourquoi Llyk n'avait pas demandé de nouvelle d'Eldar et de Therion... Il se demanda aussi si elle les connaissait. Se demanda ce qu'il était advenu des assassins, si ils étaient tous morts... Et il s'interrogeat au sujet de leurs motivations aussi... Cela dit, il était difficile de creuser vraiment ses pensées quand on marchait dans un couloir avec une potentiel folle nymphomane qui aurait pû maîtriser Lucius comme elle l'aurait voulu... Même Llyk était plus forte que lui...

L'aubergiste emmena Lucius jusqu'à une porte en bois, tout comme celle de Llyk, il y avait le numéro 12 gravé dessus. La "femme" ouvrit la porte de la chambre et invita le jeune mage à y entrer. La chambre était très sale, un lit sans doute plein d'insectes et le plancher recouvert de diverses choses plus ou moins accueillantes. Cette chambre comptait néanmoins un avantage majeur: La porte. Elle n'était pas belle, pleine de moisissure... mais étroite. Si étroite que l'aubergiste ne pouvait entrer dans la chambre. Bonne nouvelle pour Lucius...

Lucius bénit l'homme qui avait construit cette porte si étroite. L'ours ne pouvait pas passer, trop haute, trop épaisse, il serait tranquille pour la nuit. Sans se faire prier, le nécromancien s'engouffra dans son abri.

"Hé bien... Merci pour tout! A demain et euh... Bonne nuit!"

Puis, le jeune homme ferma la porte. Il remit ses cheveux en place brièvement et se demanda comment il pouvait faire pour partir sans payer le prix exorbitant réclamé par l'antipathique bonne femme. Il lui fallait prévenir Llyk, et cela lui semblait difficile, puisqu'il ne savait pas où la trouver. Il pensa à faire une expédition nocturne dans l'aile où se trouvait son amie. Après tout, les clients ne devaient pas pulluler autant que les punaises, ici... et il avait le sentiment que la femme était le genre à se lever tard. Ce qui le troublait, c'était la présence des joueurs de carte... Pour peu qu'ils aient bu un coup de trop (ce qui n'aurait pas été surprenant) ils dormiraient peut être dans la salle... Il pensa aussi mettre le feu à l'auberge en utilisant l'alcool qui devait se trouver en quantité ici et une lanterne. Cela créerais la diversion idéale et lui donnerait le temps de trouver la chambre de l’acrobate... Mais pour le moment, il était épuisé et, après une courte inspection du tas de déchet qu'était son lit, il décida d'étendre sa cape, un peu lavée par les intempéries, dessus et de dormir sur le tout, et tout habillé, en priant pour que la nuit ne soit pas trop mauvaise. Il s’exécuta et s'allongea sur le tout, cherchant le sommeil en contemplant le plafond rongé par l'humidité.

[Désolé pour l'attente Very Happy

]

La nuit était calme et silencieuse, les poivrots on quittés la taverne car la partie bar fermait et il y avait peu de personnes voulant dormir dans cet établissement. Le temps passa rapidement jusqu'à arriver aux environs de 3 heures du matin, à ce moment là, des pas lourds et imposants se firent entendre dans le couloir où se trouvaient les chambres de nos deux héros...

[J't'en pris, tu ne nous a pas fait plus attendre que moi je t'ai fais attendre, et toi, tu as des circonstances atténuantes, alors que moi, je suis juste en panne d'inspi puisque ces derniers temps, j'ai pas trop réfléchie à la suite (et ouai, j'vais plus en cours Laughing

) ]

Dans son sommeil, Llyk entendit des pas. Lourds. Un peu comme si des enclumes transperçaient le plancher. Elle ne savait pas bien si elle dormait ou si elle rêvait... et dans le doute, elle se réveilla pour de bon.

L'acrobate était habituée au courtes nuits et savait récupérer assez vite. Enfin là, ses muscles étaient endoloris et elle n'aurait pas dit non à quelques heures de sommeil en plus.
Mais quoi qu'il en soit, elle eût sa confirmation : les pas étaient bien réels.

La jeune femme posa doucement ses pieds sur le sol et s'approcha le plus silencieusement possible de la porte. Elle posa sa main sur la poignée de la lame accrochée à sa ceinture et se colla au mur, sans bruit.

* Qui peut bien se promener à une heure pareille...*

Pendant ce temps, Lucius s'était assoupie. Il se roulait maintenant sur sa cape, bavant légèrement. Ce sommeil était salvateur et doux et même si il était dans un des pires trou à rat qu'il n'avait jamais vu, le jeune homme dormait comme dans du côton chaud. Il s'imaginait dans un grand bain chaud, buvant une coupe d'hydromel avec des femmes, des elfes et des almaaris somptueuses et presques nues, et même si quelqu'un semblait travailler dans une forge qui se serait situer dans le couloir, aucun des bruits de pas lourd et sec ne le réveillèrent.

Un bruit d'objets tombants résonna dans le couloir et une voix chuchotant qui disait :

Oh non, miséricordieux, mes livres ! Mon pauvre Igor, tu es un empoté!

- Oh non, miséricordieux, mes livres ! Mon pauvre Igor, tu es un empoté !

Llyk se détendit et lacha sa lame. Ce n'était que les propriétaires et le monstre Igor. Sans bruit, l'acrobate se dirigea vers le lit et s'y installa, toujours sur les couvertures. Elle avait encore un peu sommeil mais à présent qu'elle était réveillée, elle n'espérait plus trop pouvoir retrouver Morphée...

Alors que Llyk s'était recouchée, un bruit de papier tombant au sol résonna dans sa chambre. Une feuille avait réussi à glisser sous la porte et à se retrouver dans la chambre de l'acrobate. A nouveau, une voix se fit entendre dans le couloir :
"Oh non, mon poème! Comment vais-je pouvoir le récupérer?"

Llyk entendit un bruissement de feuille et se retourna. Un bout de papier était arrivé dans sa chambre.

"Oh non, mon poème! Comment vais-je pouvoir le récupérer?"

L'acrobate se leva, ramassa le papier et ouvrit sa porte. Elle glissa la tête en dehors de la chambre et demanda :

- C'est ça que vous cherchez ?

Quelle ne fut pas la surprise de Llyk quand elle vit que le dénommé Igor était seul dans le couloir et qu'il avait dans ses bras une pile de livre. Ce dernier eu un léger sursaut quand l'acrobate ouvrit la porte mais se reprit vite. Il s'adressa à l'humaine d'une voix assez...inadaptée au lieu ou il travaillait et à son physique peu engageant :

"Merci mademoiselle, je travail sur ce poème depuis des semaines et le perdre m'aurait profondément incommodé. Je suis désolé de vous avoir tiré de votre sommeil, je vous en prie, ne m'en tenez pas rigueur..."

Il parlait comme un noble, un intellectuel. Et ce n'était pas simulé, il parlait comme ca naturellement sans faire d'effort. De quoi surprendre l'acrobate...

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