Petite balade entre hérétiques.[terminé]

[Je décide pour toi Aramis, tu me dira si t'es pas d'accord Wink

]

Lucius se leva et emboita le pas de Pierre. Chacun fit de même. Ils marchèrent jusqu'au soir en parlant de tout et de rien. Il n'y avait dans le secteur aucun village, aucune ville, et les fermes étaient rares. Lucius n'avait aucune notion de distance et ne savait pas combien de temps il faudrait crapahuter à travers champs et prés. Les mouches aimaient beaucoup le nécromancien, et surtout le sang qui collait à ses vêtements et à ses mains. En vérité il avait envi d'un bain. Néanmoins, la route ne fût pas horrible, et, le soir tombé, il rejoignit Aramis qui marchait un peu devant lui et, souriant, lui posa une question.

"Hé, Aramis... Tu sais ce que c'est la brouette Transdirienne?"

[ ca me va Wink

ca évite un RP inutile Very Happy

Au fait, c'est ok pour vendredi bounce

]

Le groupe décida finalement de filer vers l'est en direction des forêts de Simedän, cela fit plaisir à Aramis, il allait pouvoir faire découvrir sa région natale à ses meilleurs amis...et accessoirement éviter de de faire rôtir pas des soldats fanatique, c'était bien ça aussi. La marche fut calme, aucun incident notable, mis à part le fait que le sylvain remarqua la couleurs des vêtements de son ami Lucius. Il faut dire que les mouches qui lui tournaient autours ne rendaient pas ça discret. Finalement, le soir arriva, le groupe pouvait voir un magnifique couché de soleil. Il faudrait bientôt trouver un endroit ou camper, la journée avait été riche en émotion et une bonne nuit de sommeil ferait le plus grand bien aux aventuriers.

Alors que l'elfe bleu laissait son regard parcourir le paysage, le nécromancien lui posa une question:

"Hé, Aramis... Tu sais ce que c'est la brouette Transdirienne?"

"La brouette Transdirienne? Je sais se que sont des brouettes, un instrument utilisé pour transporter diverses chose mais pas celle dont tu me parles. Est-ce une brouette provenant de Transdir? " Dit il le plus naturellment du monde.

A nouveau, le sylvain tutoyait quelqu'un, cela montrait qu'il commençait à prendre confiance et à se lier au groupe. Mais, sa réponse ne fut sûrement pas la bonne...

Lucius leva la tête vers le ciel orangé par le Soleil couchant. Son visage fendait l'air et le vent le rafraichissait. Cet orange rosé et froid lui rappelait les sorbets qu'il mangeait quand il était enfant dans le jardin du manoir de ses parents. Cet brise du crépuscule s'engouffrais dans ses narines et ses yeux se posèrent à nouveau sur l'elfe Aramis.

"La brouette Transdirienne? Je sais se que sont des brouettes, un instrument utilisé pour transporter diverses chose mais pas celle dont tu me parles. Est-ce une brouette provenant de Transdir?"

Il sourit. Il ne ria néanmoins pas. Il ne fallait pas que son ami se doute de la plaisanterie et de la cocasserie de la situation. Ses yeux se fixèrent à nouveau sur l'horizon et son visage se réinclina légèrement vers le ciel.

"Oh mon ami, si tu ne sais pas ce qu'est la brouette Transdirienne, alors tu ne peut pas comprendre des Transdiriens. Tu sais que Llyk est comme moi de cette ville, hum? Je suis sûr qu'elle t'expliquera mieux que moi, tu devrait aller le lui demander."

Cette fois, s'empêcher de ricaner était difficile, mais pas impossible. L’excitation enfantine que l'on ressent quand l'ont fait une blague que l'ont sait particulièrement stupide s'empara du jeune homme qui préféra se laisser légèrement distancer par Aramis pour retourner au niveau de Pierre à qui il chuchota :

"Hé, Bobby, écoute bien ce qui va se dire! Héhé."

"Oh mon ami, si tu ne sais pas ce qu'est la brouette Transdirienne, alors tu ne peut pas comprendre des Transdiriens. Tu sais que Llyk est comme moi de cette ville, hum? Je suis sûr qu'elle t'expliquera mieux que moi, tu devrait aller le lui demander."

Le sylvain fut intrigué par cette réponse, cette brouette pouvait, selon les dire de Lucius, aider Aramis à mieux connaitre les humains de Transdir. Afin de satisfaire sa curiosité, le mage bleu s'empressa de rejoindre Llyk qui était un peu en avant. Il n'avait pas fait attention à l'air blagueur de son ami humain qui abusait de son innocence pour faire une blague plus que douteuse. Une fois arrivé au niveau de l'acrobate, il lui demanda avec son classique air innocent:

"Excuses moi Llyk, voila, Lucius m'a parlé d'une chose qui s'appel "la brouette Transdirienne" sans me dire se que c'est. Il m'a dit que tu m'expliquerais mieux qu'il ne le ferait et que c'était très important pour connaitre les Transdiriens."

Il montra le nécromancien du regard et enchaîna toujours avec son air candide habituel:

"Alors, qu'est-ce que c'est que cette brouette?"

Llyk riait intérieurement de la blague que Lucius faisait au sylvain. Elle apprécia beaucoup moins quand la plaisanterie lui retomba dessus...

"Excuses moi Llyk, voila, Lucius m'a parlé d'une chose qui s'appelle "la brouette Transdirienne" sans me dire ce que c'est. Il m'a dit que tu m'expliquerais mieux qu'il ne le ferait et que c'était très important pour connaitre les Transdiriens. Alors, qu'est-ce que c'est que cette brouette ?"

Elle jeta un regard noir à Lucius qui chuchotait à l'oreille de l'Elfe visiblement dénommé Bobby. Il était fier de sa blague, ses yeux pleuraient presque de rire.
Llyk était épuisée de mentir à Aramis pour tout ce qui concernait les rapports charnels. Elle s'énnerva d'être encore une fois prise pour le dindon de la farce et explosa :

- MAIS PAR LE CUL ARAMIS ! PAR LE CUL !

La réponse émise par l'acrobate ne fut pas vraiment celle attendue par Aramis, elle était plus...énergique que prévue. Autant dire violente, en effet, l'humaine avait littéralement pété les plombs et c'était mise à hurler sur le petit sylvain qui, sous la surprise recula d'un bon. Sauf qu'il n'avait pas vu que derrière lui se trouvait une sorte de souche pourrissante qui lui fit perdre l'équilibre et chuter. Il tomba sur le dos, une chute impressionnante mais pas très grave, il se cogna simplement la tête sur le sol(le faisant légèrement saigner ) . Il fut plus choqué par la réaction de son amie humaine que par sa chute. Le vrai dindon de la farce c’était lui et pas Llyk, s’énerver contre le petit elfe était injuste de sa part...

Aramis se remit de sa chute, se mit sur les coudes et regarda son amie, elle avait l'air fâchée. Il n'y comprenait rien, il n'avait pourtant pas été offensant, poli comme d'habitude. Il se frotta les yeux tel un enfant qu'on dispute puis se releva. Il tata l’arrière de son crane et vit qu'il y avait un petit peu de sang, il ne ressentait néanmoins rien d'autre, la chute était bel et bien sans gravité. Il baissa la tête, triste, il prononça d'une voix sanglotante:

"Tout se que je voulais...c'était...c'était connaitre les humains..."

Cela dit, il mit sa capuche afin de cacher son visage et prit la tête du cortège pour pleurer sans que ça se voit trop.

Lucius avait été presque autant choqué par la réaction de l'accrobate qu'Aramis. Les yeux écarquillés, il assista à la scène, vit l'elfe tomber, se blesser, s'inquièta, regarda son camarade se frotter les yeux puis s'éloigner pour pleurer. Il s'en voulut d'avoir faire une blague aussi stupide, mais il pensait que Llyk avait de l'humour. Il constatait que ce n'était pas le cas et se rappella que, finalement, il ne la connaissait pas vraiment. Il la rattrapa en trottinant, et, assez froid et sec, l'interpella.

"Ca ne va pas?! J'admet que ma blague n'était pas des plus fines, mais ce n'était pas une raison pour s'en prendre à lui! Il n'a rien fait de mal, il... il n'a JAMAIS rien fait de mal! Il demandait juste ça par curiosité, pour mieux nous connaitre! Vraiment..."

Il hésita à rejoindre Aramis. Il le regarda trottiner. De toute évidence, il pleurait. Le jeune homme se gratta la nuque et se mit à trottiner à son tour pour rejoindre son ami elfe. Il ne le rattrapa pas tout à fait, il se contenta de se maintenir derrière lui, à porte d'oreille mais pas de vue.

"Je suis désolé Aramis, c'était une blague stupide, je ne penserais pas que Llyk s'emporterais... Tu n'es pas blessé? La brouette Transdirienne c'est... Ca n'existe pas. Pour me racheter je t'offrirais ce que tu veux à la prochaine ville, d'accord?"

Lucius n'était pas vraiment habitué à faire des excuses et sa voix était un peu gêné, mais il s'en voulait qu'Aramis ai eu à souffrir de ce qu'ils ne comprenait pas : la stupidité et l'impulsivité.

Comme il pouvait s'y attendre, Llyk, Aramis et Lucius suivirent Pierre qui leur avait indiqué la direction de la forêt.

"Hé, Aramis... Tu sais ce que c'est la brouette Transdirienne?"

* !! Apparemment Lucius et moi possédons la même culture, ça m'étonnerait qu'Aramis connaisse ! *

Pierre écouta la réponse d'Aramis et riais intérieurement : il se doutait bien qu'Aramis répondrais de cette manière. Il montra à fois son accord et son impatience d'un signe de tête quand Lucius lui dit de bien écouter ce qui allait se dire. Puis Lucius demanda à Aramis de demander à Llyk qui avait grandi à Transdir. Aramis lui demanda mais Llyk n'eu pas la réaction que Pierre attendait. Elle se mît à hurler sur le pauvre Aramis qui partit en trottinant. Lucius gronda Llyk puis parti à la poursuite d'Aramis. Pierre regarda Llyk les yeux chargés de reproches.

*Ça ne lui ressemble pas. Il est déjà en train de lui parler, y aller aussi serait compromettre les actions de Lucius, j'espère qu'Aramis va se calmer. Comment un blague peut provoquer ça ?! Putain mais elle a aucun sens de l'humour bordel ou quoi ? *

Pierre allait parler à son tour Llyk mais s'arrêta, il compris que cela ne ferais qu'envenimer la situation, en outre il estimait ne pas la connaitre assez pour avoir des reproches à lui faire : il ne la connaissait pas.

Llyk se contenta d'écouter les reproches qu'on lui faisait. Enfin ils rentraient par une oreille et ressortaient par l'autre. Elle pétait les plombs tout simplement. Elle n'avait vraiment pas la tête à plaisanter ne ce moment.

Elle n'en pouvait plus. C'était trop en une journée. Avoir assisté à un meurtre gratuit l'avait sérieusement boulversée. Et puis elle avait l'impression désagréable d'être un boulet. Non, une chose. A regarder. Les regards de ses compagnons de voyage ne lui avaient nullement échappés. Elle avait vu le regard de Lucius, de Bobby et elle soupçonnait même l'innocent Aramis de lui avoir reluqué la poitrine.

Elle les laissa prendre de l'avance, tournant en rond et essayant de calmer ses nerfs. Ses mains tremblaient. Elle devait se calmer, et une fois que ce serait fait, elle s'excusera auprès du sylvain. Auprès de Lucius et Bobby aussi, si elle se sentait d'humeur à le faire un jour.

* Putain... Si on m'avait dit que je me fourrerai dans une histoire pareille... *

Lentement, elle se remit en marche, les mains sur les hanches et regardant le sol. Elle passait pour une mégère, c'était sur et certain.
Elle allait devoir se faire respecter dans un groupe d'hommes. Poser des limites. Mais aussi montrer qu'elle pouvait être quelqu'un sur qui compter.

- Quelle abrutie quand même... pire que ces saloperies de gobelins grincheux...grogna-t-elle contre elle même.

Malgré la volonté de s'isoler, Aramis fut rapidement rejoint par Lucius, ce dernier s’excusa de sa blague douteuse. Il lui à même promit de lui offrir quelque chose une fois arrivé à la prochaine ville. Comme toute réponse, le mage noir eu un sourire joyeux de l'elfe qui séchait ses larmes et défit son capuchon. Le sylvain regarda son amie humaine d'un air rassurant qui semblait dire: je ne t'en veux pas. La marche reprit sans plus d'histoire. Au bout de 30 ou 40 minutes (il était dur d' être précis) la nuit n'allait pas tarder à faire disparaître la lumière du soleil pour laisser place à la faible lueur de la lune.

*La nuit tombe, il nous faut trouver un abri.*

Après une rapide concertation avec les autres, il fut décider que le groupe allait passer la nuit dans un bosquet isolé au milieu des plaines. Tout en jetant des coups d'oeil régulier pour voir s'ils n'étaient pas suivent par d'éventuels ennemis, mais il n'y avait qu'eux dans les vastes plaines. Une fois arrivé dans le dit bosquet, les aventuriers pouvaient voir qu'il y avait largement se quoi faire de bons abris pour la nuit. De plus, ils seraient camouflés par l'épais feuillage qui entour le bosquet. Après plusieurs detections de vie afin de s'assurer qu'ils étaient bien seul, l'elfe se détendit enfin. Il se mit face à ses compagnons et leurs dit:

"Bon et bien je vais chercher de quoi nous faire des abris pour la nuit. Après nous devrions manger, cela nous fera du bien à tous."

Cela dit, il se retourna et commença à rassembler de quoi faire des huttes...

Pierre marcha quelques temps en pensa à ce qu'il se passerai si le groupe se trouvait divisé à cause d'un différent comme celui ci. Aramis était loin mais Pierre pouvait l'apercevoir en compagnie de Lucius. Il se sentit heureux quand il vit l'elfe relever sa capuche et sourire à llyk qui était un peu à la traîne.

* Ouf, c'est fini. *

[i]Pierre marchait depuis quelques temps quand Aramis parla de chercher un abri car la nuit n'allait pas tarder à tomber. Tout le monde se trouva d'accord et se mît en quête d' un bosquet qui pourrait les abriter. Ils trouvèrent rapidement et Pierre fût enchanter de pouvoir se reposer un peu. Il était en effet fatiguer moralement après les péripéties de la journée. De plus, il avait faim.

"Bon et bien je vais chercher de quoi nous faire des abris pour la nuit. Après nous devrions manger, cela nous fera du bien à tous."

Oui, je pense que nous en avons tous besoin. J'ai à manger si vous voulez...

Peu à peu, le Soleil laissait sa place à la lune et le ciel mettait sa robe de nuit. Le vent se faisait plus froid et les oiseaux plus silencieux. Néanmoins, qui savait regarder et écouter savait parfaitement que la nuit n'était pas vide. Par moment, une chauve souris passait, sifflant avec intensité. Par moment, le cris d'un oiseau de nuit surgissait dans le silence nocturne. Lucius marchait toujours, les jambes lourdes et fatiguées, il lui tardait de se reposer. Néanmoins, l'idée de dormir dans la campagne ne lui plaisait guère. Il n'aimait pas la saleté, il n'aimait pas l'inconfort. Néanmoins, il n'avait pas le choix. Le petit groupe trouva rapidement un petit bosquet semblable au précédent qui semblait idéal pour monter un camps. Tous s'y dirigèrent d'un commun accord. La route ne fût pas longue, mais elle fût difficile pour le jeune homme peut habitué à la marche, il se jura d'ailleurs dès le prochain village de dérober des chevaux pour tous.

A leur arrivé dans le bosquet, Lucius se rendit à l'évidence : dormir ici ne serait pas un paradis. Il regrettait de ne pas avoir passé une bonne nuit depuis longtemps. Ses yeux le brûlaient et sa marche était saccadée. Il avait faim et surtout, il avait soif. Il n'avait bien sûr pas de gourde. Il n'avait bien sûr pas de bière ou quoi que ce soit de semblable. Il affaissa lourdement sur une souche et senti la douleur s'envoler de ses jambes comme un genre de vapeur brûlante. Il sentit le sommeil s'emparer de lui. Pierre avait de la nourriture, Aramis était déjà parti chercher de quoi fabriquer un endroit ou dormis. Lucius ne savait pas quoi faire. Il savait se battre à l'épée, parler et lire le latin, discuter philosophie et politique, nommer les étoiles, mais était actuellement totalement incapable de faire quoi que ce soit pour améliorer sa situation. Il se contenta de somnoler un instant puis se leva lourdement pour arracher de l'herbe pour se faire un matelas. Pour la suite, il ne se soucia de rien, se contenta de reposer ses yeux en fermant les paupières.

Llyk regarda tout le monde se mettre à l'oeuvre. Elle n'était pas utile dans cette situtation. En fait, à quoi servait-elle ? L'acrobate commença à douter d'elle-même.

A quoi avait-elle servit jusqu'à présent ? A part à se mettre tous ses amis à dos ?

* Ressaisis-toi imbécile ! *

Llyk secoua la tête et se mit une baffe. Pas un poing, une baffe, sèche et rapide. Le feu lui monta à la joue et la réveilla complètement. Si elle était inutile dans cette situation, elle pouvait toujours aider.
Elle s'enfonça dans le bosquet et alla retrouver Aramis, la pauvre victime du trop plein de pression de la jeune femme. Elle ramassa des bouts de branches au hasard, la mine piteuse.

- Je suis désolée pour tout à l'heure, je suis une parfaite idiote quand je m'y met, déclara-t-elle avec une pointe d'humour.

Aramis était en pleine récolte de matériel, il entendit une personne arriver derrière lui. C'était son amie Llyk, elle venait pour l'aider à ramasser de quoi faire les abris bien que ce ne fut pas nécessaire. Elle profita de l'occasion pour s'excuser de son "léger" énervement qui avait eu lieu plus tôt dans la journée. Ça c'était nécessaire, car l'elfe n'avait rien fait pour mériter tel traitement, cependant, Aramis ne pouvait pas lui en vouloir la journée avait été tellement agitée qu'il était compréhensible qu'elle craque. Le mage bleu lui répondit avec une voix calme et posée:

"Ce n'est pas grave Llyk, cela peut arriver à tout le monde de s’énerver, surtout quand on passe une journée comme celle ci. Et puis je ne veux pas que tu dise que tu es une parfaite idiote alors que c'est faux, se dévaloriser n'apporte jamais rien de bon à qui que ce soit. "

Il continua de ramasser du bois jusqu'à se que lui et Llyk aient les bras chargés branches et de feuilles, tellement qu'ils avaient du mal à marcher et à voir devant lui. Mais ils arrivèrent tant bien que mal jusqu'au lieu ou aurait lieu le bivouac du soir. Aramis remarqua cependant un problème dont il fit rapidement part à ses compagnons tout en commençant à monter la première hutte:

"Les amis, comment voulez vous organiser le partage des huttes? Je n'ai de quoi en faire que deux et nous sommes quatre. Même si nous organisons un tour de garde, il va falloir qu'un duo se partage une cabane. "

Il réfléchit un instant, la discussion qu'il avait eu avec l'humaine lui rappela que les humains sont assez... gêné quand il sagit de proximité avec d'autres. Après 2 ou 3 secondes de reflexions, il eu une idée pour résoudre le probleme:

"Mais vous les humains êtes assez...comment dire ça...perturbés par le rapprochement entre différents corps d'après se que j'ai compris de votre race. Je vais dormir dans les arbres, cela devrait régler le problème. Comme il y aura toujours quelqu'un pour monter la garde, les huttes ne seront occupées que par une unique personne à la fois. "

*Autant se reposer au maximum, sans gène aucune. Notre survie en dépend...*

Pierre vit Llyk partir à son tour.

* Elle doit être partie s'excuser, après ce qui c'est passé c'est bien normal. Très bien, on dormira pas comme des clodos au moins. *

Pierre ne pût s'empêcher d'esquisser un sourire en voyant Lucius se constituer une sorte de matelas avec de l'herbe qu'il arrachait frénétiquement. Il s'assit par terre, jouant avec le poignard qu'il avait volé à Loup Solitaire, il n'avait pas eu le temps de l'examiner.

"Les amis, comment voulez vous organiser le partage des huttes? Je n'ai de quoi en faire que deux et nous sommes quatre. Même si nous organisons un tour de garde, il va falloir qu'un duo se partage une cabane. "

* On doit organiser des tours de garde, je veux pas être buter dans mon sommeil parce qu'on a pas le courage de surveiller un peu la zone. Autans prendre le premier quart, je serais tranquille comme ça. *

"Mais vous les humains êtes assez...comment dire ça...perturbés par le rapprochement entre différents corps d'après se que j'ai compris de votre race. Je vais dormir dans les arbres, cela devrait régler le problème. Comme il y aura toujours quelqu'un pour monter la garde, les huttes ne seront occupées que par une unique personne à la fois. "

* Pfff, les elfes toujours les arbres...en plus c'est pas vrai, tant que c'est pas un lépreux, je partage ma hutte moi en cas de besoin. On fait avec ce qu'on a. *

" C'est une bonne idée de faire des tours de garde Aramis, je tiens pas à être buter pendant mon sommeil. Je prends le premier quart, reposez vous un peu, vous avez tous l'air en piteux état. "

Pierre garda son poignard dans la main, se trouva un arbre et s'adossa contre son tronc. Il était dans l'ombre et difficile à deviner dans le décor sombre des arbres. De là, il voyait les huttes que montaient Aramis, et la zone aux alentour. Il scrutait les environs, prêtant attention à repérer le moindre bruit suspect.

Lucius, toujours adossé à sa souche, ne dormais pas. Paradoxalement, il se sentait trop fatigué pour ça, et quand il fermait les yeux, il ne pouvait s'empêcher de voir le géant Igor et finalement, préfèrait les rouvrir bien vite.

"Les amis, comment voulez vous organiser le partage des huttes? Je n'ai de quoi en faire que deux et nous sommes quatre. Même si nous organisons un tour de garde, il va falloir qu'un duo se partage une cabane. Mais vous les humains êtes assez...comment dire ça...perturbés par le rapprochement entre différents corps d'après se que j'ai compris de votre race. Je vais dormir dans les arbres, cela devrait régler le problème. Comme il y aura toujours quelqu'un pour monter la garde, les huttes ne seront occupées que par une unique personne à la fois."

Plus Aramis parlait et plus le nécromancien commençait à perdre la vision poétique qu'il avait de cette petite brise printanière. Maintenant, il la trouvait affreusement froide. Sournois, elle s'insinuait dans les pan de sa cape et le col de sa chemise. Il avait beau s'enrouler dans l'étoffe de son habit préféré, il fallait reconnaitre que ce tissu luxueux n'était pas un aussi bon isolant termique que la toile grossière qui le composait précédement. Il repensa alors aux morceaux de fourrure qu'il avait dans son sac.

"C'est une bonne idée de faire des tours de garde Aramis, je tiens pas à être buter pendant mon sommeil. Je prends le premier quart, reposez vous un peu, vous avez tous l'air en piteux état."

Le jeune homme se fichait des tours de garde pour l'instant. Tout ce qui lui importait, c'était le froid. Il se leva, frottant le sol avec son pied d'un air affairé et grelotant légèrement et pris la parole.

"Peu importe le partage de ces maudites huttes, je dormirais avec toi pendant le quart de Bobby et avec Bobby pendant ton quart, en parfait gentilhommes, nous laisserons une hutte seule pour la jeune fille... A moins bien sûr qu'elle ne préfère avoir un peu de chaleur humaine pour ne pas mourrir de froid pendant la nuit, auquel cas je veux bien me sacrifier... Tu n'as nul besoin de dormir dans un arbre, on se serrera. Pour ce qui est de la garde, je prendrais la troisième, j'ai besoin de dormir et je déteste me lever tôt, mais, par pitié, que quelqu'un allume un foutu feu! Sinon nous ne verrons rien, mourrons de froid et je me ferais dévorer par les moustiques qui ont d'être exité par l'odeur du sang de monstre!"

Il s'arrêta un instant, soufflant dans ses mains pour les frotter et les coller sur son visage, puis il les reglissa sous sa cape et repris la parole.

"Ah, et si quelqu'un sait coudre ici, je serais preneur de ses services demain, j'ai de la fourrure qui pourrait faire de ma cape une bonne couverture pour deux.... Aramis, tu t'assurera de rendre ces huttes étanches, je ne tiens pas à attraper la grippe cette nuit..."

Dans ce ton un peu impérieux, on pouvait reconnaitre probablement la trace du sang bleu et noble de Lucius, dans sa posture aussi, mais à son visage fatigué et sec, à ses yeux froids et sechés par la peur et la fatigue et surtout à ses habits, on pouvait comprendre que ce n'était sûrement pas la première que le jeune homme avait à dormir dehors.

Llyk avait déposé le gros monticule de branches et de feuilles par terre. Aramis s'était souvenu des problèmes que pouvaient engendrer la proximité des corps entre humains, elle était contente. Cependant Lucius n'y voyait pas vraiment d'inconvénients...

- Peu importe le partage de ces maudites huttes, je dormirais avec toi pendant le quart de Bobby et avec Bobby pendant ton quart, en parfait gentilhommes, nous laisserons une hutte seule pour la jeune fille... A moins bien sûr qu'elle ne préfère avoir un peu de chaleur humaine pour ne pas mourrir de froid pendant la nuit, auquel cas je veux bien me sacrifier...

L'humaine éclata de rire et fit non merci de la tête.
Pour les tours de garde, Bobby prenait le premier quart et Lucius le troisième. Llyk jeta un coup d'oeil à Aramis. Il avait fait beaucoup aujourd'hui, et il allait encore construire des huttes...

"Ah, et si quelqu'un sait coudre ici, je serais preneur de ses services demain, j'ai de la fourrure qui pourrait faire de ma cape une bonne couverture pour deux.... Aramis, tu t'assurera de rendre ces huttes étanches, je ne tiens pas à attraper la grippe cette nuit..."

- Je sais coudre, pas de soucis, intervint l'acrobate, trop heureuse de pouvoir se rendre utile. Je prends le deuxième quart, Aramis mérite bien ça.

Elle adressa un sourire au sylvain et commenca à trier les feuilles des branches.

Finalement, tout s'organisait très bien, les huttes n'allaient pas tarder à être montées, les tours de gardes étaient déjà majoritairement partagés et tout le monde semblait plus ou moins de bonne humeur. L'elfe écoutait les discussions de ses amis tout en fabriquant la première cabane, il adressa un signe de la tête et un sourire reconnaissant à l'acrobate qui, en prenant le deuxième tour de garde, permettait au sylvain de dormir plus longtemps, sans coupure. Au bout de quelques instants de craquements et de bruits de feuilles frictionnée, la première hutte était terminée. Une hutte digne du peuple des bois, étanche, protégeant du vent et un peu du froid, idéal pour une utilisation temporaire.

Alors que le maçon des bois allait entamer la deuxième construction, il prit conscience que l'air était frais. S'il sentait la fraîcheur à travers sa cape et ses habits, les autres devaient vraiment avoir froid. Il prit quelques pierres de tailles moyennes(un peu plus grosse qu'on poing), les mit en cercle. Cela fait, il s'empressa de récupérer du bois et ds feuilles qui n'avaient pas été utilisés pour la première construction, il les installa dans le cercle de pierre et usa de son pouvoir de création de feu pour embraser le tout. Un feu de camp, voila qui allait réconforter le petit groupe, mais, Aramis avait bien prit soin de le faire à une distance qui empêcheraient les huttes de prendre feu elles aussi.

"Ça devrait te réchauffer Lucius. "

Et puis, sans plus profiter du doux feu de camps, il retourna travailler à la création de la deuxième huttes. La fatigue le tenait de plus en plus, il avait mal au pied lui qui était habituer à marcher des journées entières en forêt. Ses mains elles aussi étaient douloureuses, mais, malgré cela il continuait. Il devait finir cette hutte avant de se reposer, même s'il était visible qu'il était très fatigué.

Pierre surveillait d'un œil inquiet les alentours en écoutant d'une oreille discrète les conversations de ces amis. Apparemment, Lucius expliquait à l'elfe qu'il n'était pas obligé de dormir dans les arbres, et prenait le troisième quart. Pour sa part, Llyk prenait le second. [/i]

* Aramis pourra se reposer comme ça. C'est le plus fragile de nous quatre. *

Puis Pierre entendit le crépitement d'un feu. Il quitta l'arbre où il s'était adossé et s'assit près du feu. Il avait froid et il sentit la chaleur du feu le revigorer. Pierre ouvrit son sac qui était près de lui et prit sa gourde. Il bu un peu, rangea la gourde, et sortit la confiture qu'il avait garder dans son sac. Il l'a tendit à Llyk en disant :

" Tiens, ça te donnera des forces, mange un peu. Au fait, je ne connais toujours pas ton prénom "

Pendant ce temps, Aramis continuait de construire la seconde hutte, malgré la faim, le froid, et la fatigue.

Pour le plus grand délice de Lucius, Aramis avait allumé un feu. Le nécromancien se hâta donc de s'en rapprocher le plus possible pour se réchauffer. Ce n'était pas le grand luxe, mais c'était toujours ça de pris. Les doux souffles chaud du feu lui firent oublié sa chaire de poule, le rappelant donc à de nouvelles priorités : il avait faim. Malheureusement, il n'avait rien à manger. Aramis travaillait avec ardeur et Bobby discutait avec Llyk. Il avait tiré de sa sacoche un pot d'une confiture qui semblait délicieuse. Il bu quelques gorgées d'eau de sa gourde. Mais le jeune homme n'osait pas quémander. Aussi décida il de se concentrer sur le froid en se mettant à une tache qui lui semblait utile à la communauté : il s'attela à la collecte de branches mortes à jeter dans le feu pour l'agrandir. Au passage, n'écoutant que son ventre, il se laissa tenter à attraper une poignée de baie étranges qu'il trouva sur une branche. Il en ramassa autant qu'il le pouvait en les stockant dans la poche intérieur de sa cape. Il revint donc quelque minutes plus tard au camp, agrandie le feu et s'assit juste à coté pour commencer à manger ses petits fruits rougeâtres qui ressemblaient à des groseilles.

Llyk s'installa auprès du feu en se frottant les bras. Assise en tailleur, elle regarda Bobby boire de l'eau. Ce dernier lui tendit un pot de confiture.

" Tiens, ça te donnera des forces, mange un peu. Au fait, je ne connais toujours pas ton prénom "

Elle lui adressa un sourire en guise de remerciement. Elle sortit le poignard qui était à sa ceinture, plongea le bout de la lame dans le pot et ressortit une petite quantité de confiture. Elle redonna le pot à l'elfe et entama sa réponse.

- Je m'appelle Llyk. Et toi c'est... Bobby non ? J'ai entendu Lucius t'appeller comme ça...

Elle posa délicatement sa lame sur le bout de ses lèvres pour ne pas se couper et mangea la confiture. C'était vraiment délicieux, aussi, elle la mangea le plus lentement possible.

Pendant qu'Aramis continuait la construction de la dernière hutte, les autres avaient commencé à manger. Cela lui fit prendre conscience que son estomac criait famine, il n'avait pas mangé depuis un moment. L'elfe gardait néanmoins toujours un oeil sur les buissons, même s'il n'y avait que peu de danger d'être trouvé ici, il valait mieux être prudent. Après tout, la prudence lui a déjà sauvé la mise plus d'une fois. Aramis remarqua rapidement que Lucius avait récolté des baies, reconnaissant la nature des petits fruits, il s’adressa au nécromancien tout en finalisant sa construction:

"A moins que tu ne veuilles être malade, je te déconseilles de manger ces baies Lucius."

Et quelques instants plus tard, la deuxième hutte était terminée, soeur jumelle de l'autre. Aramis pouvait enfin se reposer, il posa son sac, sa ceinture qui supporte sa lame et prit place auprès de Llyk autour du feu, tout en emmenant les branches non utilisées afin de les brûler.

"Enfin, les cabanes sont terminées. Nous pourrons dormir à l'abris cette nuit."

A peine il eu prononcé cette phrase, qu'il claqua des doigts, ce geste eu pour effet de faire apparaître un superbe tas de fruits devant le mage bleu, peche, pommes, poire... des fruits divers et variés. De quoi rassasier une personne, un deuxième claquement de doigt fit apparaitre la même chose devant les jambes de Lucius.

"Ça te fera plus de bien que ces baies toxiques. Si quelqu'un d'autre en veut aussi, qu'il n'hésite pas à demander. Bon appétit à tous"

Pour terminer, il prit une belle pomme et commença à la manger. Il regardait ses amis, attendant une éventuelle demande.

- Je m'appelle Llyk. Et toi c'est... Bobby non ? J'ai entendu Lucius t'appeller comme ça...

Llyk prit un peu de confiture de la pointe de son poignard puis rendit le pot à Pierre. Il vit Lucius partir dans les buissons pendant qu'Aramis achevait de construire la seconde hutte.

* Mais qu'est ce qu'il fout ??? *

" Ouais, j'suis Bobby, enchanté de te connaitre. "

Lucius ressorti des buissons chargés de se qui ressemblait à des baies.

"A moins que tu ne veuilles être malade, je te déconseilles de manger ces baies Lucius. Enfin, les cabanes sont terminées. Nous pourrons dormir à l'abris cette nuit."

A ce moment là, Aramis claqua des doigts et des fruits apparurent du néant devant lui et Lucius.

"Ça te fera plus de bien que ces baies toxiques. Si quelqu'un d'autre en veut aussi, qu'il n'hésite pas à demander. Bon appétit à tous"

" J'ai de la nourriture, moi aussi. J'en ai pas mal, servez-vous sans retenue "

Pierre sortit le pot que la vieille lui avait donné la veille. C'était un gros pot, il semblait pouvoir contenir du ragout, assez pour nourrir trois personnes. Il ouvrit le pot, le posa par terre, au milieu du cercle que les quatre aventuriers formait.

" Attendez, c'est meilleur chaud !

Pierre se concentra un bref instant, et l'on entendit de petits crépitements en direction du bocal de ragout. pierre se servait de magie pour chauffer la paroi du pot et faire cuire le ragout. Visiblement, le ragout bouillonnait, et l'ont voyait au dessus du pot le phénomène de distorsion thermique bien connu.

"A moins que tu ne veuilles être malade, je te déconseilles de manger ces baies Lucius. Enfin, les cabanes sont terminées. Nous pourrons dormir à l’abri cette nuit."

Le visage de Lucius se figeât et pâlit brutalement. Il avait déjà mangé la majorité de ses baies. Il avait toujours été un peu hypocondriaque, mais là, c'était le bouquet. Syndrome psychosomatique, il sent son estomac se serrer et se mît à suer. Il n'avait plus froid du tout. Compulsivement et sans demander d'avis, il attrapa la gourde de Pierre en bu plusieurs grandes gorgées avant de la rendre à son propriétaire et de saisir une pomme qui venait d'apparaitre grâce à la magie elfique d'Aramis. Il la dévora bien vite et s'allongea sur le dos. C'est là qu'il se calma et se remit à réfléchir.

"Vous savez, peut être que l'on devrait s'organiser un peu mieux. Au prochain village, on devrait se partager les tâches... Certains trouveraient et stockerais de l'eau pendant que d'autre chercheraient du ravitaillement. On créerais un fond commun avec notre argent et nos bien et ainsi, notre voyage en serait facilité... Non?"

Alors que Llyk se délectait de la confiture, Aramis fit apparaitre un tas de fruits au sol, comme par magie. Il le fit une seconde fois pour Lucius qui mangeait manifestement des baies qui facilitaient fortement le transit intestinal.

"Ça te fera plus de bien que ces baies toxiques. Si quelqu'un d'autre en veut aussi, qu'il n'hésite pas à demander. Bon appétit à tous"

- Je veux bien Aramis, si ça ne te dérange pas.

"Vous savez, peut être que l'on devrait s'organiser un peu mieux. Au prochain village, on devrait se partager les tâches... Certains trouveraient et stockerais de l'eau pendant que d'autre chercheraient du ravitaillement. On créerais un fond commun avec notre argent et nos bien et ainsi, notre voyage en serait facilité... Non?"

Llyk releva une mèche blonde qui lui tombait devant les yeux et opina de la tête.

- C'est une très bonne idée. Sans organisation, c'est la mort assurée, je sais de quoi je parle.

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